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Parfois, une entreprise n'a pas de visibilité à trois ans et elle ne peut donc pas s'engager à augmenter les salaires. Si elle le peut, dans l'idéal, elle devrait le faire ; mais si elle ne le peut pas, autant qu'elle verse une prime à ses salariés pour améliorer leur pouvoir d'achat. Il est important de le dire et de ne pas vous laisser véhiculer l'idée selon laquelle ce dispositif ne concernerait que des multinationales abusant de leurs salariés.
...ioré grâce à des augmentations pérennes, permettant de sortir la tête de l'eau. Au lieu de cela, est instaurée une prime au bon vouloir mais surtout au bon pouvoir des patrons – vous l'avez répété, dans le cas des PME. Or 84 % des salariés n'ont pas touché la prime exceptionnelle pour le pouvoir d'achat, et ceux qui en ont bénéficié ont perçu à peine 500 euros. Comme vous n'avez pas le courage d'augmenter les salaires et d'affronter les patrons des grandes entreprises, vous préférez vous défausser sur les autres entreprises, notamment les petites, pour les pousser à donner des miettes, si elles le peuvent. Par cet amendement, nous refusons cette logique. Nous demandons que le versement de la prime ne remplace pas l'augmentation des salaires et qu'en dessous de 1 % d'inflation, on ne parle pas de ...
..., les amendements qui visaient à verser une ou plusieurs primes durant la période de référence, dans la limite du plafond global de la prime de partage de valeur fixé par la loi, afin de donner de la visibilité aux entreprises. Les personnes doivent l'entendre et le voir : vous dites que si l'inflation diminue un peu, le versement des primes doit cesser. Chers entrepreneurs, si vous ne pouvez pas augmenter les salaires, ne donnez pas de primes et laissez les employés vivre de leur petit salaire minimum ! Non, vous ne défendez pas le pouvoir d'achat ! Vous êtes là encore une fois pour faire le cirque ,
Cet amendement est vraiment en faveur du pouvoir d'achat : en effet, si les cadres veulent s'augmenter, ils devront désormais augmenter les salaires des premiers de corvée et de l'ensemble des salariés. Le fait d'augmenter les salaires de ceux qui sont les mieux payés conduirait à augmenter les bas salaires : c'est donc un vrai amendement de pouvoir d'achat. Nous soutenons cette proposition très sérieuse.
...e la prime ne permettait pas d'avoir un emprunt auprès d'une banque, qu'elle n'était pas prise en considération par le propriétaire d'un logement à louer. C'est pour cela que nous avions fait une proposition qui nous semblait plus intéressante et donnait de la souplesse aux entreprises – elle ne vous plaisait sans doute pas car elle ne générait pas de cotisations patronales – en leur permettant d'augmenter de 10 % l'intégralité des salaires, jusqu'à trois fois le SMIC, en contrepartie de la suppression des cotisations patronales sur ces 10 % supplémentaires.
Mais, lorsque les entreprises, notamment les petites, ne peuvent pas augmenter les salaires – cela arrive –
De plus, c'est aux partenaires sociaux et aux syndicats qu'il revient de faire augmenter les salaires dans les entreprises.
...oit utilisée, or des entrepreneurs veulent reconnaître le mérite et le travail. Je viens d'un territoire rural, et j'ai rencontré nombre de boulangers, qui sont des employeurs importants, ainsi que d'autres artisans, qui n'utiliseront pas cette prime, car ils craignent des erreurs d'interprétation. Ils veulent récompenser leurs salariés en fonction de leur mérite et de leur travail. Ainsi, pour augmenter le pouvoir d'achat des salariés, il serait nécessaire de permettre aux employeurs de différencier le montant de cette prime entre salariés de même catégorie. Tel est le sens de cet amendement d'appel.