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Interventions sur "apprentissage"

146 interventions trouvées.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaDominique Da Silva, rapporteur spécial :

Les PME représentent plus de 99 % des entreprises ; nos jeunes n'auront pas de mal à en trouver une pour les accueillir lors de leur apprentissage. C'est un amendement de bon sens.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaArthur Delaporte :

Votre proposition n'est pas cohérente avec les propos du Président de la République, qui veut sanctuariser le budget de l'apprentissage et professionnaliser les étudiants – cela vaut mieux que de nourrir les boîtes à apprentissage privées dont l'apport pédagogique est limité. Votre mesure empêcherait les personnes qui préparent un BUT – bachelor universitaire de technologie – en génie mécanique, donc un diplôme à bac + 3, de faire un apprentissage chez Renault. C'est dommage.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaKévin Mauvieux :

Dans le même esprit, il s'agit de restreindre les aides allouées à l'apprentissage des jeunes au-delà de bac + 3.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaPhilippe Lottiaux :

On ne peut évidemment pas voter contre les crédits dédiés à l'apprentissage, à certaines politiques d'accompagnement ou aux aides aux entreprises d'insertion. En revanche, on peut s'interroger sur l'efficacité de plusieurs organismes. Il faut mener un travail de rationalisation et d'efficience en profondeur dans ce secteur. Nous nous abstiendrons.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaPascal Lecamp :

La mission Travail et emploi verra pour 2024 son budget augmenter de 1,7 milliard d'euros, soit de 8,07 %, pour atteindre plus de 22 milliards d'euros. Cet effort financier accru s'inscrit pleinement dans notre politique de soutien au plein emploi et vise notamment à renforcer l'apprentissage pour atteindre le million de contrats ; à maintenir 300 000 jeunes en contrat d'engagement jeune afin de poursuivre leur accompagnement pour un meilleur accès à l'emploi ; à augmenter de 300 ETP les effectifs de Pôle emploi ; à allouer 170 millions d'euros pour la contractualisation avec les conseils départementaux. Toutes ces mesures vont dans le bon sens. Elles doivent nous permettre de poursui...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaLise Magnier :

Les crédits de cette mission poursuivent les politiques qui fonctionnent, en premier lieu celle de l'apprentissage, ainsi que l'amélioration de l'accompagnement et de la formation à la fois des demandeurs d'emploi et des actifs par le biais de France Compétences. Un budget de transition destiné à la création de France Travail est également prévu. Nous voterons les crédits.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaDominique Da Silva, rapporteur spécial :

La Cour des comptes, comme l'Inspection générale des affaires sociales, chiffrent le coût des exonérations de contribution unique à la formation professionnelle et à l'apprentissage (Cufpa) à 600 millions d'euros. Mais il est très difficile d'obtenir des chiffres sur le volume des aides à l'embauche dont ces entreprises bénéficient. Ni France Compétences ni la Dares ne sont en mesure de fournir cette donnée. Il serait normal que la représentation nationale puisse être utilement éclairée sur ce point, avant de pouvoir envisager, le cas échéant, des mesures de réduction de ces...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaDominique Da Silva, rapporteur spécial :

Nous clôturons nos débats avec un sujet transpartisan qui, je l'espère, fera consensus. Il n'est pas question ici de remettre en cause la politique de soutien à l'apprentissage, que nous approuvons tous, ni de revenir sur l'objectif de 1 million d'entrées par an d'ici à 2027. Nous devons à présent concentrer nos efforts pour garantir la meilleure allocation possible de ces fonds. L'argent public est précieux, et certains en ont plus besoin que d'autres. Quel est le constat ? La hausse observée depuis 2020 a été portée de façon extrêmement claire par les étudiants du sup...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaArthur Delaporte :

Nous ne nions pas les effets d'aubaine. Mais vous allez favoriser les formations non diplômantes et les formations privées. France Universités est d'ailleurs opposé à votre proposition qui risque de nuire à l'enseignement public. Vous allez toucher les licences pro et les BUT, alors même que le Gouvernement veut développer l'apprentissage et la professionnalisation de l'enseignement supérieur, public en particulier.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaDominique Da Silva, rapporteur spécial :

Sur 3 millions d'entreprises, 6 000 seraient concernées par la mesure. Ces apprentis pourraient toujours trouver une formation en apprentissage dans les entreprises de moins de 250 salariés.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaDominique Da Silva, rapporteur spécial :

L'amendement vise à améliorer et à rationaliser par décret le soutien public à l'apprentissage en modulant à la baisse les niveaux de prise en charge des contrats (NPEC), lorsque la formation proposée s'effectue intégralement à distance.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJérôme Legavre :

Il vise à prélever 3,7 millions d'euros de crédits du programme 150 alloués au renforcement de l'apprentissage, pour abonder les fonds en faveur de la formation initiale et continue, du baccalauréat à la licence. En 2018, la loi pour la liberté de choisir son avenir professionnel, dite LCAP, défendue par Mme Pénicaud, a créé un système aberrant, qui permet aux entreprises ouvrant leurs propres centres de formation de bénéficier d'aides généreuses versées par France compétences. Le nombre de centres de fo...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaHendrik Davi, rapporteur pour avis :

Je suis favorable à cet amendement. Je vous invite à consulter les chiffres dans mon rapport pour avis : le nombre d'apprentis dans l'enseignement supérieur est passé de 111 405 en 2010 à 576 000 en 2022. Nous ne sommes pas contre l'apprentissage en tant que tel, toutefois, cette évolution pose deux problèmes. Si l'apprentissage intervient trop tôt, et force les jeunes à entrer dans le monde du travail alors qu'ils n'ont pas encore acquis les savoirs suffisants dans leur formation – qu'elle soit universitaire ou non – ils peinent à acquérir des qualifications. Même le représentant d'un groupe privé comme Ionis Education group convient qu...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaAnne Brugnera :

J'avoue ne pas comprendre vos arguments contre l'apprentissage. Vous prétendez, dans des généralisations incroyables, que les étudiants se fourvoient dans ces formations. Il me semble pourtant qu'ils savent ce qu'ils font. Vous accusez l'apprentissage d'être un gouffre financier pour l'État, mais enfin, vu les amendements que vous nous soumettez, depuis quand les déficits vous posent-ils problème ? Vos arguments n'ont ni queue ni tête. Pour notre part, nous...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaSophie Taillé-Polian :

Je m'interroge moi aussi. Le choix d'une formation en alternance ou de l'apprentissage peut être justifié pour certains profils. Toutefois, le développement actuel de l'apprentissage s'explique moins par ces considérations que par le choix qu'a fait l'État, au sortir de la crise du covid, de subventionner massivement l'emploi des jeunes par le biais de l'apprentissage, avec un coût nul ou très faible pour les entreprises, pour résoudre le problème du chômage. Interrogeons-nous sans...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaKarl Olive :

En tant que directeur des sports d'un média, j'ai embauché quatre-vingts jeunes apprentis de 18 à 25 ans, qui ont appris le journalisme dans ce cadre. Même si je rejoins certaines de vos réserves, monsieur le rapporteur pour avis, je considère que l'apprentissage est un passeport pour l'emploi. Ce n'est pas une voie par défaut. L'apprentissage a permis aux quatre-vingts jeunes que j'évoquais d'obtenir une carte de presse au bout de deux ans ; ils travaillent maintenant dans des médias nationaux ou internationaux, sans forcément avoir fait de grandes études. Nous favorisons l'apprentissage parce que certains ne sont pas faits pour les études, parce qu'ils...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaHendrik Davi, rapporteur pour avis :

Il ne s'agit pas de se prononcer pour ou contre l'apprentissage. Je constate seulement qu'entre 2010 et 2022, le nombre d'apprentis dans l'enseignement supérieur a explosé, passant de 111 000 à 576 000, notamment dans l'enseignement privé. Bien sûr que ces jeunes ont le droit de choisir l'apprentissage ! Néanmoins, l'apprentissage, comme les stages en entreprise, doit permettre de se former, grâce à un équilibre entre expérience professionnelle et acquisition...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaHendrik Davi, rapporteur pour avis :

Cet amendement vise à défendre l'École des hautes études en sciences sociales (EHESS), établissement unique dans le paysage universitaire français tant en raison de son projet intellectuel, fondé sur l'interdisciplinarité, que grâce à son modèle d'apprentissage par la recherche, à son ancrage international et à son ouverture sur la société. Les sciences sociales sont particulièrement touchées par l'érosion du financement des thèses de doctorat et 29 % des doctorants sont amenés à exercer en parallèle une activité rémunérée. Avec les appels à projets, les recherches en sciences sociales n'ont plus le même accès aux financements. L'amendement propose do...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaHendrik Davi, rapporteur pour avis :

Dans la mesure où c'est l'objet de mon rapport pour avis, je suis favorable à votre amendement. Les chiffres sont vertigineux : nous sommes passés de 292 000 étudiants en 2001 à plus de 766 000 en 2022. Cette progression de l'enseignement privé a pu se faire grâce à l'apprentissage et à la sélection sur Parcoursup. L'un des principaux groupes, Galileo, dépend du fonds qui investissait dans Orpea… Le rapprochement avec les Ehpad et les crèches privées n'est donc pas si incongru. Bien sûr, je ne mets pas toutes les formations privées dans le même sac. Certaines sont de qualité, elles existent depuis très longtemps et ont pignon sur rue. Elles sont d'ailleurs inquiètes. Quand ...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaDaniel Labaronne :

...vid, nous avions également redémarré plus rapidement que les autres pays d'Europe. Il me semble donc que ces derniers bénéficient actuellement d'un effet de rattrapage vis-à-vis de la croissance française. Quel est votre point de vue à ce sujet ? Ensuite, la croissance est la conséquence de notre politique visant à favoriser le développement du capital humain (les qualifications, la formation, l'apprentissage), notre politique à destination des lycées professionnels, mais également notre politique en faveur du capital technique. Vous soulignez l'importance des investissements des entreprises et il me semble que nous sommes dans le cadre d'une croissance endogène. Que faudrait-il faire pour renforcer les éléments de cette croissance endogène ? L'évolution de notre déficit de biens hors énergie montre ...