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Interventions sur "alliance"

80 interventions trouvées.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaBastien Lachaud, co-rapporteur :

Pour ma part, je ne considère pas que l'OTAN soit une « famille » mais une alliance basée sur des choix. L'OTAN est composée de pays ayant leurs intérêts propres et engagés dans un rapport de force permanent, dont l'un dispose d'une force bien supérieure à celle des autres. Grâce à sa dissuasion nucléaire, la France occupe une position particulière et peut faire entendre sa voix. Le reste du temps, les autres pays se taisent et suivent les positions du primus inter pares....

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaEmmanuel Fernandes :

...ofitables. Cela s'est-il confirmé ? Deuxièmement, le Président de la République évoque souvent ce concept de l'autonomie stratégique européenne, surtout en période d'élections européennes. Une autonomie stratégique européenne, fondée sur une défense commune entre Européens, est-elle compatible avec l'OTAN, qui regroupe Européens, Nord-Américains et Turcs ? Est-il vraiment possible de cumuler deux alliances militaires aux intérêts potentiellement divergents ?

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJosy Poueyto :

Monsieur Lachaud, mon collègue de Renaissance vous a interrogé sur l'alternative proposée par votre parti, notamment sur l'idée de rejoindre l'alliance bolivarienne ou d'autres alliances avec des États autoritaires. Je voulais savoir dans quel but ces propositions ont été faites. Vous semblez ne plus assumer cette position. Est-ce que cela signifie que vous vous désolidarisez des propositions de Jean-Luc Mélenchon ?

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaBastien Lachaud, co-rapporteur :

...ionales implantées dans ces territoires. C'est ce que nous avons fait en Nouvelle-Calédonie. La Guyane doit aussi pouvoir rejoindre les différentes organisations régionales existantes. Voilà tout. La France doit pouvoir agir dans les instances régionales appropriées pour que les territoires ultramarins puissent discuter avec leurs voisins et les pays limitrophes. Il ne s'agit absolument pas d'une alliance militaire. Soyons clairs là-dessus. L'alternative à l'Otan, ce sont des accords bilatéraux, des alliances bilatérales sur des points et des projets précis, comme nous le faisons déjà avec de nombreux pays. Concernant les industries, ma réponse est clairement négative. Nous avons demandé à la DGA si elle avait tenu un registre pour mesurer l'accroissement des ventes lié à la réintégration du com...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaAnne Genetet, co-rapporteure :

... bien utilisées, on ne leur donne pas de feuille de route claire. D'ailleurs, les personnels de la DGA n'ont pas su répondre précisément à certaines de nos questions, ce qui se traduit par un certain flottement dans leur présence au sein de l'OTAN. Il est nécessaire de réveiller cette « belle endormie » pour qu'elle puisse retrouver toute son efficacité. Je souhaite également aborder la notion d'alliance régionale. Je comprends qu'on puisse envisager de rejoindre des alliances régionales, mais alors, l'Otan en est une.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaThomas Gassilloud, président :

...res de chacun de ses membres ? Comment ce soutien s'articule-t-il avec celui de l'Union européenne (UE) ? À Vilnius a également été abordée l'adhésion de la Suède à l'Otan, bloquée depuis un an par la Turquie, qui a levé son veto, ouvrant la voie à une adhésion rapide. Cette évolution offre l'occasion d'évoquer l'adhésion de la Finlande, ainsi que la place particulière de la Turquie au sein de l'Alliance et les problèmes qu'elle soulève vis-à-vis de la Grèce. La place de la France au sein du commandement intégré de l'Otan, dans lequel elle est revenue en 2009, a suscité de nombreux débats lors de l'examen du projet de loi de programmation militaire (LPM) pour les années 2024 à 2030. Nous aimerions vous entendre au sujet des avantages et des inconvénients, pour notre pays, de cette réintégration ...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaAnne Genetet :

La France, au sein de l'Alliance, occupe une position originale, faisant preuve d'une liberté de ton essentielle sans compromettre les avancées qui s'imposent. L'Indo-Pacifique n'apparaît qu'au point 85 du long communiqué de Vilnius, qui reprend les divers points du concept stratégique de l'Otan. La Chine, en revanche, est très fréquemment citée. Le Président de la République, faisant part récemment de l'opposition de la France...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaAurélien Saintoul :

...t de Vilnius. Cela ne contribue-t-il pas à brouiller le message de réserve et de retenue de l'Otan, s'agissant d'un choix strictement français ? Comment gérez-vous les changements de position français ? L'adhésion de l'Ukraine a fait l'objet d'un changement de pied assez visible de la part du Président de la République. Comment de tels revirements sont-ils perçus par nos partenaires au sein de l'Alliance ? Comment se porte la francophonie dans l'Alliance ? Y a-t-elle des perspectives ? S'agissant du déploiement d'armes nucléaires tactiques russes, vous avez dit qu'il est annoncé mais pas confirmé. J'imagine que ce genre d'information ne se reçoit pas par télégramme. Sur quelles sources vous fondez-vous ?

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJean-Charles Larsonneur :

Au nom des membres de la délégation française à l'AP-Otan, notamment Anne Genetet, sa présidente, je vous remercie de votre accompagnement au long cours. L'AP-Otan a toute son importance pour la robustesse de l'Alliance, en raison des documents, des rapports et des déclarations qu'elle élabore, et encore davantage de l'espace de sociabilité qu'elle ouvre entre parlementaires des pays de l'Alliance. Au fil des années, je ne puis que constater à quel point ce rôle est important, singulièrement dans le contexte de la crise ukrainienne. La France a procédé à un revirement assez spectaculaire, passant en quelques mo...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJosy Poueyto :

...on prochaine de l'Ukraine à l'Otan, il nous laisse sans réponse s'agissant des conditions officieuses de celle-ci. L'avenir de l'Ukraine dans l'Otan dépend-il de sa contre-offensive contre la Russie et de la sécurisation de ses frontières ? Il est parfaitement compréhensible qu'une admission de l'Ukraine dans l'Otan trop précoce, c'est-à-dire avant la fin de la guerre avec la Russie, obligerait l'Alliance à agir, conformément à l'article 5 du traité de l'Atlantique nord. Nous entrerions alors dans l'inconnu, l'Otan n'étant jamais entrée en conflit direct avec son ennemi originel, qui par ailleurs détient environ 6 000 ogives nucléaires.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaMélanie Thomin :

...ortante d'entre elles est la fin de l'opposition turque à l'entrée de la Suède dans l'Otan. Toutefois, dans ce contexte de guerre russo-ukrainienne, l'Otan a manqué d'une parole forte sur l'Ukraine, lui opposant plusieurs réticences autres que son statut actuel de pays en guerre. L'enthousiasme de la France, qui a donné un fort signal positif à l'Ukraine, n'est pas partagé par tous les pays de l'Alliance, ni par tous ceux qui sont aussi membres du G7, notamment l'Allemagne et les États-Unis. Pourquoi ces États montrent-ils si peu d'entrain à propos de l'adhésion de l'Ukraine à l'Otan ? Cette différence d'appréciation entre nos pays à ce sujet a-t-elle des conséquences sur nos autres relations diplomatiques ? Par ailleurs, la France, depuis le début du conflit, prend clairement position du côté d...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJean-Louis Bourlanges, président :

... – des enjeux de la défense de l'Europe. Pour autant, les données du problème sont-elles fondamentalement modifiées ? C'est l'un des aspects que nous tenterons d'éclairer. Traditionnellement, la France porte l'ambition d'une Europe de la défense crédible, sans que le contenu tangible qui en découle ne soit jamais précisé. Dans cette vision, l'Europe de la défense se veut aussi complémentaire de l'Alliance atlantique – pour reprendre les termes qui figuraient dans le communiqué franco-américain publié suite à la crise de l'épisode de l'alliance AUKUS – et doit être capable de défendre les intérêts de notre continent si nécessaire. Soutenir cette vision constitue une façon de poser le problème sans le résoudre. Nombre de nos partenaires s'en remettent au parapluie américain tout en ayant à l'esprit...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaPhilippe Guillemard :

La guerre qui fait rage en Ukraine a provoqué un sursaut pour la défense européenne. En témoigne l'augmentation des budgets militaires européens que vous avez rappelée. Pour répondre à l'agression russe, l'Ukraine a pu compter sur le soutien de la France et de ses partenaires occidentaux, notamment à travers l'OTAN. Désormais rétablie de sa « mort cérébrale », l'Alliance atlantique a pu réaffirmer sa vocation – assurer la défense collective de ses membres –, notamment en renforçant ses groupements tactiques sur le flanc oriental et en assurant la formation des troupes ukrainiennes à l'utilisation des équipements mis à leur disposition. L'élargissement récent de l'Alliance à la Finlande – et peut-être bientôt à la Suède –, ainsi que ses nouvelles ambitions, confi...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaThibaut François :

... guerre est revenue sur notre continent, des questions légitimes peuvent se faire jour alors qu'Emmanuel Macron parlait lui-même, il y a peu, d'autonomie stratégique de l'Union européenne et même de « boussole stratégique ». Monsieur Santopinto, vous disiez, dans une interview à la radio-télévision belge de la communauté française (RTBF), en décembre 2019 : « on pourrait considérer que plus l'Alliance est en crise et plus la défense européenne devrait se constituer ». De quelle manière, messieurs, analysez-vous la coopération de la défense européenne avec l'OTAN et comment pourrait-elle entrer en contradiction avec le principe d'autonomie stratégique des États membres de l'Union européenne ?

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJean-Marie Fiévet :

... sécurité euro-atlantique en affirmant le rattachement à la liberté de circulation aérienne et maritime dans le respect des droits internationaux. Vice-président du Groupe spécial Méditerranée et Moyen-Orient à l'Assemblée parlementaire de l'Otan et fervent défenseur de l'Europe et de la défense, je souhaite connaître la position de la Grèce en la matière. Quelle place la Grèce accorde-t-elle à l'Alliance atlantique vis-à-vis de l'Europe de la défense ?

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaAnna Pic :

...la France et la Turquie. La Grèce est aux avant-postes d'une région tourmentée, où les intérêts géopolitiques et énergétiques sont majeurs. Le conflit ukrainien conforte la stratégie grecque de ces dernières années visant à sortir d'un provincialisme turco-centré pour se positionner plus largement comme un carrefour de sécurité capable de façonner les évolutions régionales à travers de nouvelles alliances et un outil militaire crédible. C'est dans ce cadre que s'inscrit le partenariat franco-hellénique. Ce choix stratégique semble pertinent, puisque le rôle d'interface énergétique, stratégique et économique entre l'Europe et la Méditerranée orientale devient le nœud des intérêts européens et américains dans la région, ce qui n'est pas chose aisée face à la Turquie. Dans le cadre de cette nouvelle...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJean-Charles Larsonneur :

... marines européennes et de l'Otan, donc au profit de notre sécurité. Grâce à la confiance accordée par la Grèce à Naval Group, la passation de la commande de trois FDI, le 24 mars 2022, entame le renouvellement des treize frégates actuelles. Quid de l'option d'une quatrième FDI hellénique ? Quel est votre besoin ? Ces choix matérialisent notre partenariat stratégique et renforcent la posture de l'Alliance atlantique dans le bassin oriental de la Méditerranée, alors que les menaces sous-marines y sont considérablement renforcées. Le gouvernement grec doit faire connaître sa décision quant à la compétition ouverte au profit du programme de corvettes, pour quatre corvettes. Je souhaite qu'un accord soit aussi trouvé en Roumanie, pour le même nombre de corvettes. Ces programmes m'amènent à saluer l'e...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJérôme Buisson :

...ée le 28 septembre 2021 par le partenariat stratégique de coopération en matière de défense et de sécurité. Cet accord inclut, dans son article 2, une garantie d'assistance mutuelle dans le domaine militaire. La Grèce est une nation alliée de premier ordre pour la France, qui lui doit assistance dans un cadre bilatéral en cas d'agression militaire, au-delà même des engagements pris à l'occasion d'alliances multilatérales. Comment la Grèce conçoit-elle la place de son alliance avec la France sur le plan stratégique ? Quel rôle cette relation privilégiée joue-t-elle dans la stratégie de défense de votre pays face aux provocations turques ?

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJean-Louis Bourlanges, rapporteur de la commission des affaires étrangères :

Les organisations collectives sont comme les êtres humains : il leur arrive de mieux supporter l'adversité que la prospérité, de se déliter dans les lendemains de victoire et de se renforcer dans les épreuves. Les États membres de l'Alliance atlantique avaient paru triompher avec la fin de la guerre froide ; pourtant, l'OTAN a plutôt mal vécu les effets d'une victoire qu'on avait pu croire sans appel. L'organisation a traversé une crise multiforme d'identité. Elle s'est interrogée sur l'utilité même de son existence ; sur la nature ultime de sa vocation, militaire ou politique ; sur la légitimité de son élargissement aux États libér...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJean-Louis Bourlanges, rapporteur de la commission des affaires étrangères :

Il y a ensuite la contribution nette des nouveaux adhérents à la force de l'Alliance. La Suède et la Finlande apporteront à celle-ci autant, sinon davantage, que ce qu'elles en reçoivent. Ce sont tous deux des États militairement sérieux, également soucieux d'accroître considérablement dans les prochaines années leur effort de défense. La double adhésion améliorera décisivement les positions de l'OTAN autour de la Baltique, offrant en particulier à la défense des trois États balt...