244 interventions trouvées.
Afin de proposer une solution viable économiquement et permettant un réel accès à une meilleure alimentation, cet amendement reprend la proposition de Marine Le Pen visant à instaurer la TVA à 0 % sur un panier d'une centaine de biens de première nécessité. La TVA sur les aliments représente une charge fiscale importante pour tous les Français et nombreux sont ceux qui sont à l'euro près quand ils achètent des aliments. Cette mesure est également bénéfique pour notre économie, car elle favorise la conso...
... dispositif permet à la fois de bloquer le prix de produits de première nécessité pour les consommateurs et de structurer la négociation annuelle entre tous les maillons de la chaîne d'approvisionnement. Il garantit une juste rémunération à tous les acteurs tout en préservant le pouvoir d'achat du consommateur. L'extension de ce dispositif permettrait de lutter efficacement contre l'inflation. L'alimentation, qui est le premier poste de dépenses, diminue lorsque le pouvoir d'achat baisse : comment espérer que les Français consomment des produits bios, plus respectueux de l'environnement, et meilleurs pour la santé s'ils n'ont pas les ressources nécessaires pour acheter ces produits ? Cet outil est un succès en outre-mer et son expérimentation dans tout le territoire pendant une année finira peut-être...
Avec l'amendement CE49, de repli, nous proposons d'appliquer un taux de TVA à 2,10 % sur un panier de cent produits de première nécessité. Cette mesure attendue par les Français protégerait leur pouvoir d'achat dans un contexte d'inflation et favoriserait leur accès à une alimentation saine. Nous devons faire quelque chose pour nos concitoyens, qui sont de plus en plus nombreux à avoir des difficultés face à la hausse du coût de la vie. Cette mesure de bon sens a été adoptée il y a quelques jours au Portugal : cela montre qu'une politique juste et sociale est possible. L'amendement CE50 est défendu.
Nous dénonçons le retard pris par le Gouvernement dans l'application de la loi Climat et résilience, laquelle prévoyait la remise d'un rapport intermédiaire au Parlement sur les modalités et les délais d'instauration d'un « chèque alimentation durable » ainsi que sur les actions mises en place en la matière, au plus tard le 22 octobre 2021, puis la remise d'un autre rapport, au plus tard le 22 février 2022, sur les conditions de la mise en œuvre de ce chèque. Le Gouvernement ne nous ayant pas remis ces rapports, nous demandons qu'il le fasse au plus vite car nous en avons absolument besoin.
...un repas équilibré, ce qui n'est pas toujours le cas dans leur famille. Le tribunal a estimé qu'au cours d'un cycle de vingt repas successifs, il convient de proposer au moins quatre repas avec des viandes non hachées de bœuf, veau, agneau ou des abats de boucherie et ce, afin de garantir les apports en fer et en oligoéléments aux enfants. Si vous voulez garantir à tous les enfants une meilleure alimentation, il faut leur assurer un régime alimentaire équilibré, c'est-à-dire également à base de poisson et de viande.
Nos collègues ont déjà évoqué les difficultés pratiques qu'une telle mesure poserait aux cantines et insisté sur la nécessité d'offrir à nos enfants une alimentation équilibrée. Pour ma part, je veux surtout rendre hommage à nos éleveurs, qui sont directement attaqués par ce genre de disposition. Je ne suis pas sûr qu'à l'époque j'aurais voté pour l'obligation d'un repas végétarien par semaine, mais il est hors de question que je vote pour l'obligation d'en instaurer un deuxième. M. Aymeric Caron demande l'interdiction totale des protéines animales : il a le ...
...ons du prix du gaz ? Et il est illusoire de croire que nous pourrions produire ces engrais sur notre sol, tant il faudrait d'énergie décarbonée pour produire les 2 millions de tonnes d'engrais azotés consommés par la France. J'appelle aussi votre attention sur la déforestation importée. Contrairement à ce qu'indiquent vos amendements, 87 % du soja importé par l'Union européenne sont destinés à l'alimentation animale, surtout à la volaille. Or chacun sait que la culture du soja est l'une des causes majeures de la déforestation et contribue à détruire des puits de carbone. Réduire notre consommation de viande blanche et rouge, c'est aussi éviter, indirectement, de faire pression sur nos forêts. Le deuxième gaz à effet de serre le plus connu est le méthane, qui représente à lui seul 44 % des émissions ...
...sé de menu végétarien. J'étais assez remonté, d'autant plus que c'était le collège où j'ai été principal pendant vingt et un ans. Je suis favorable à ce qu'il y ait une option végétarienne quotidienne dans les cantines scolaires : cela me paraît incontournable. J'ai également été directeur de centre de vacances. Quand j'entends dire qu'il faut deux repas végétariens par semaine pour équilibrer l'alimentation, je trouve que c'est une forme de mépris pour les gestionnaires qui travaillent avec leur chef de cuisine pour proposer des menus équilibrés sur la semaine. Je considère que l'on peut faire des menus équilibrés avec de l'apport végétal, sans qu'il soit obligatoire de proposer deux repas végétariens.
Ces deux amendements seraient une contribution à la réduction de la consommation de viande, comme les scientifiques le recommandent pour lutter contre le réchauffement climatique. Le rapport du Giec le confirme, l'agriculture représente près d'un quart des émissions de gaz à effet de serre. La consommation de viande est à l'origine de la déforestation de terres, dévolues à l'élevage ou à l'alimentation du bétail, ainsi que de rejets de méthane. Seule une transformation profonde de nos habitudes alimentaires permettra de contribuer à la baisse durable des émissions de gaz à effet de serre. Pour y parvenir, il convient de miser sur la formation. Les amendements ont donc pour objet de sensibiliser les futurs professionnels du secteur de l'hôtellerie-restauration aux conséquences de la consommatio...
...ntre 38 % pour les cantines qui proposent un menu végétarien par semaine et 50 % pour celles qui en proposent un par jour. Autrement dit, plus il y a de menus végétariens, plus il y a de viande locale – voilà qui devrait rassurer les collègues inquiets pour les éleveurs locaux. L'amendement a pour objet de demander un rapport évaluant l'opportunité de guider les politiques publiques en matière d'alimentation en fixant un objectif de réduction de 50 % de la consommation de protéines animales. Le constat des scientifiques est sans appel : si rien n'est fait, le réchauffement climatique pourrait atteindre 7 degrés d'ici à 2100 et aboutir à des scénarios catastrophes pouvant menacer la survie de l'humanité. Alors que chaque année, en hiver, le nombre de régions victimes d'insuffisance hydrique et de sé...
Par cohérence, j'émets un avis défavorable sur cette demande de rapport, mais la question que vous soulevez est très pertinente. Selon l'Institut national de recherche pour l'agriculture, l'alimentation et l'environnement (Inrae), 65 % de notre apport en protéines sont d'origine animale, alors que l'Organisation des Nations unies pour l'alimentation et l'agriculture (FAO) et l'Organisation mondiale de la santé (OMS) recommandent un équilibre entre protéines animales et végétales.
...exposition périnatale aux nitrates sur le risque de cancers pédiatriques et souligne qu'une association positive est suspectée entre l'exposition aux nitrites présents dans la viande transformée et le risque de cancers du pancréas, de l'estomac, de l'œsophage, du sein, de la vessie et de la prostate. Une association positive est également soupçonnée entre l'exposition aux nitrates présents dans l'alimentation et le risque de cancer des ovaires. Nous devons tous prendre nos responsabilités et arrêter de fermer les yeux, alors que les preuves scientifiques ne laissent plus de place au doute. Les populations les plus exposées aux additifs nitrés sont les catégories sociales les moins favorisées, qui consomment nettement plus de charcuterie. Notre collègue Richard Ramos, dont je salue l'engagement coura...
Le plan d'action a fait l'objet d'un travail et de discussions approfondis. Très ambitieux, il prévoit de réduire la teneur en additifs de 17 à 33 % dans un délai d'un mois, de 25 à 33 % dans un délai de six à douze mois et, d'ici cinq ans, d'interdire les nitrites. Aux termes du dossier de presse de ce plan, « l'ambition du Gouvernement est de retirer de notre alimentation les nitrites autant que possible et partout où c'est possible, y compris en allant jusqu'à une suppression complète lorsque la sécurité sanitaire des aliments est assurée. ». Ne mettons pas la barre trop haut pour nos petits industriels, qui font travailler du monde dans les territoires. Laissons-leur le temps de s'organiser pour atteindre l'objectif.
Il s'agit de gager la proposition de loi par une taxe sur la publicité pour les produits trop gras, trop salés ou trop sucrés, aujourd'hui consommés de manière excessive. La boucle serait ainsi bouclée puisque l'objet du texte est d'améliorer la qualité de l'alimentation en favorisant une nourriture saine. Près de la moitié de la population en France est en surpoids et 17 % de nos concitoyens souffrent d'obésité.
Nous sommes réunis aujourd'hui pour débattre de la protection des consommateurs et de leur droit à l'information. Cette question peut sembler technique, elle est en réalité hautement politique. A l'heure actuelle, vous le savez, les maladies chroniques liées à l'alimentation ont explosé, et 53 % de la population européenne est en surpoids. Un avis de l'Autorité européenne de sécurité des aliments publié le 19 avril 2022 alertait aussi sur les apports alimentaires excessifs en acides gras saturés, en sodium et en sucres chez la plupart des populations européennes, notamment chez les jeunes. C'est face à ce constat qu'a émergé la question de la protection de la santé d...
...ieux. La proposition permettant de fixer des taux maximaux de sucre, d'acide gras saturé et de sel dans les aliments transformés est également soutenue par notre groupe politique. L'application de ces mesures dans les territoires d'Outre-Mer, où l'application de la loi en matière de protection du consommateur est hélas presque inexistante, doit aussi être soutenue. Enfin, la création d'un chèque alimentation durable, à titre expérimental, me rappelle la proposition de loi « Zéro Faim » de notre collègue Guillaume Garot, et est tout à fait pertinente. Nous soutenons donc les conclusions de votre rapport. Il pourrait être complété, comme vous le suggériez, par une recommandation relative à la commande publique dans les cantines, qui est un levier formidable de promotion de la santé publique.
...yse de la dégradation de la qualité nutritionnelle et organoleptique. Cette étude permettrait de cerner une crise qui concerne déjà des millions d'européens vivant sous le seuil de pauvreté, soit 17 % de la population européenne. Cette population vulnérable doit déjà faire face à la nécessité de recourir à l'aide alimentaire. Les contraintes budgétaires affectent la part des revenus consacrée à l'alimentation. Il existe une corrélation nette entre la pauvreté et la hausse de la consommation de produits transformés ainsi que la baisse de la consommation de fruits et légumes. Il est également nécessaire de mener une bataille contre la transformation, parfois dans des proportions importantes, des produits agro-alimentaires. Non seulement cette transformation dégrade la qualité de l'alimentation des ména...
Dès 2014, le législateur a inséré à l'article L. 312-17-3 du code de l'éducation le principe d'une éducation à l'alimentation dispensée dans les établissement scolaires dans le cadre des enseignements ou du projet éducatif territorial. Les ministères de l'éducation et de l'agriculture ont ainsi mis en place des enseignements à destination de nos enfants. Dans le cadre de votre mission d'information, avez-vous pu obtenir un bilan de ces initiatives ? Le défi qui se tient devant nous demain est celui du choix entre une a...
Je souhaite réagir aux propos du rapporteur relatifs à la nécessaire protection du consommateur. C'est évidemment important mais cela ne doit pas signifier que nous ne tenons pas compte de toute la chaine de valeur. Et si nous voulons garantir des prix rémunérateurs, il est indispensable de raisonner à partir de la production. Nous le savons, le prix de l'alimentation est la variable d'ajustement en cas de baisse du pouvoir d'achat d'un ménage. Il faut donc être attentif au prix d'une alimentation de qualité sans oublier qu'il y a des gens qui s'engraissent tout au long de la chaîne.
...es travaux de l'Office et du Parlement tout entier, qui repose sur le travail en profondeur de chacun. Je vous remercie pour cela, car je sais que vos agendas sont chargés et je salue la promotion de l'Office qu'a assurée Catherine Procaccia lors de cette mission. Notre ordre du jour appelle l'examen de trois notes scientifiques. Nous commençons par le travail d'Angèle Préville sur l'impact de l'alimentation ultra-transformée.