Interventions sur "alimentation"

235 interventions trouvées.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaFrancesca Pasquini, rapporteure de la commission des affaires économiques :

...nus végétariens dans les écoles est un levier fondamental pour répondre à la triple exigence environnementale, sanitaire et sociétale. Notre dispositif est simple et équilibré : à compter de 2025, un menu végétarien devrait être proposé aux enfants, deux fois par semaine, sans autre choix ; à défaut, une option végétarienne, tous les jours. D'après l'Agence de la transition écologique (Ademe), l'alimentation représente un quart des émissions de gaz à effet de serre d'un ménage français, soit autant que le transport et le logement. La production et la consommation de viande représentent la moitié des gaz à effet de serre liés à l'alimentation : chaque kilo de viande produit émet cinq à dix fois plus de gaz à effet de serre qu'un kilo de céréales. L'Agence nationale de sécurité sanitaire de l'alimenta...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaNicolas Meizonnet :

Pour notre part, nous pensons que la clé d'une alimentation saine, variée et équilibrée, c'est une cuisine préparée à partir d'un maximum de produits bruts.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaSandra Regol :

…pour expliquer pourquoi il importe de donner la liberté de choisir une alimentation végétarienne et en quoi c'est bon à la fois pour l'élevage, pour l'environnement, pour la nutrition et pour la santé. Le dogmatisme, c'est persister à défendre une position en recourant aux mêmes éléments de langage et sans apporter aucun élément scientifique. Le dogmatisme, c'est vous. L'amendement n° 90 est un amendement de repli, par lequel nous demandons que les services de restauration coll...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaRichard Ramos :

Les propositions du groupe Écologiste sont à l'honneur du Parlement : l'enjeu est de déterminer ce que l'on mangera demain et de bâtir une politique d'alimentation pour nos gosses.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaFrancesca Pasquini, rapporteure de la commission des affaires économiques :

Cela suscite en outre une réflexion sur l'éducation des enfants à l'alimentation. Nous avons l'impression qu'en dehors de cet hémicycle, tout le monde est prêt à ce changement.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaErwan Balanant :

Il faut donc, cessant d'opposer caricaturalement l'alimentation carnée et l'alimentation non carnée, nous fixer pour seul objectif de donner aux collectivités les moyens de mettre en œuvre leurs choix,…

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaMurielle Lepvraud :

...culture et de la souveraineté alimentaire estime que la part de produits durables varie entre 10 % et 20 % dans la restauration collective et que celle des produits bio atteint seulement 6 % dans les cantines scolaires. Outre qu'il est difficile d'identifier les produits durables et de qualité en raison de la multiplication des labels, la part des produits issus de l'agriculture biologique dans l'alimentation collective reste très insuffisante. Il est donc urgent de l'augmenter, tant pour la santé des consommateurs que pour le maintien des filières. Trois milliards de repas sont servis tous les ans par la restauration collective. Elle constitue ainsi un levier majeur pour renverser la tendance en fournissant des débouchés stables aux agriculteurs bio et pour favoriser de nouvelles conversions à l'agr...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJean-Claude Raux :

Le groupe Écologiste – NUPES soutient évidemment cet amendement, qui souligne, entre autres, les bienfaits de l'alimentation issue de l'agriculture biologique. Manger bio, c'est une garantie pour la santé de nos enfants. Nous le savons plus que jamais du fait de l'actualité : la qualité de la nourriture n'est cependant pas seule à être déterminante pour notre santé, celle de l'eau que nous buvons est tout aussi importante. Or cette eau est polluée, voire toxique. Il y a là un enjeu majeur de santé publique. Partout da...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaStéphanie Galzy :

Favoriser l'accès des Français à une alimentation saine passe par le soutien de l'économie locale. La consommation de produits alimentaires locaux est source de bénéfices pour la santé du consommateur et pour l'environnement. De plus, elle constitue un moyen de soutenir les producteurs, l'économie locale et l'environnement professionnel régional dans un contexte de globalisation. L'obligation, pour les services de restauration collective scolair...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaStéphanie Galzy :

Toutefois, ces produits sont souvent méconnus ou peu consommés par nos enfants dans les établissements scolaires. Un menu « produits régionaux » hebdomadaire mettrait en valeur les produits régionaux dans les services de restauration collective scolaire. Il permettrait par ailleurs à nos enfants de découvrir la richesse de notre patrimoine culinaire et d'adopter une alimentation saine et équilibrée. De plus, en encourageant la consommation de produits locaux, nous soutiendrions l'économie locale et nous renforcerions la souveraineté alimentaire de notre pays. Nous avons le devoir de transmettre à nos enfants les richesses culinaires de notre pays et de leur donner les moyens de bien manger pour protéger leur santé et leur développement. Nous avons aussi le devoir de sou...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaPascal Lavergne :

L'ambition du Gouvernement est de retirer les nitrites de notre alimentation, autant que possible et partout où cela est possible, y compris en allant jusqu'à une suppression complète lorsque la sécurité sanitaire des aliments est assurée. La semaine dernière, un plan gouvernemental a été mis en place. On peut voir le verre à moitié vide ou à moitié plein ,

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaGuillaume Kasbarian, président :

Mes chers collègues, nous examinons l'un des huit textes inscrits par le groupe Écologiste-NUPES à l'ordre du jour de sa niche parlementaire du 6 avril. La proposition de loi visant à mieux manger en soutenant les Français face à l'inflation et en favorisant l'accès à une alimentation saine y figure en troisième position. Sur proposition du groupe Écologiste-NUPES, notre commission a désigné Mme Francesca Pasquini rapporteure sur ce texte : Madame Pasquini, soyez la bienvenue au sein de notre commission. Le texte qui nous est soumis comporte trois articles et a donné lieu au dépôt de 117 amendements. Onze amendements ont été déclarés irrecevables par le président de la commis...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaFrancesca Pasquini, rapporteure :

C'est une véritable fierté de vous présenter ce texte, fruit de plusieurs mois de travail sur l'alimentation. Ces réflexions ont pris racine dans mon expérience personnelle. Lorsque j'étais enseignante je mangeais chaque jour à la cantine, comme les enfants. Juste après mon élection, les habitants de ma circonscription m'ont alertée sur le combat qu'ils mènent, à l'échelle des écoles d'Asnières, pour une alimentation saine et durable. Moins de plats transformés, plus de repas cuisinés avec des produits ...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaPascal Lavergne :

C'est l'histoire de la planète, de la santé publique, des Français et de leur portefeuille. Il ne s'agit pas du début d'une blague, mais de la quadrature du cercle de l'alimentation. Je remercie Mme la rapporteure pour son travail, pour l'occasion qu'elle offre à la représentation nationale d'aborder les sujets liés à l'alimentation et pour la qualité des auditions menées en amont. À bien des égards, sa proposition de loi part d'une bonne intention. L'alimentation est un phénomène global de politique publique. Elle soulève des questions relatives à notre souveraineté alimen...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaFrancesca Pasquini, rapporteure :

Monsieur Lavergne, je vous remercie de la qualité de nos échanges pendant les auditions. Nous partageons un même engagement et un même intérêt pour une alimentation de qualité accessible à tous. Vous avez évoqué une démarche volontariste de votre groupe et du Gouvernement à ce sujet ; nous avons les moyens d'en faire la démonstration, à l'heure où les familles les plus précaires ont du mal à avoir accès à une alimentation saine et durable. Nous comptons aussi sur votre coopération sur les trois articles de la proposition de loi.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaStéphanie Galzy :

Les membres du groupe Rassemblement national accueillent cette proposition de loi avec quelques réserves, même si elle part d'un constat que nous partageons : face à la situation sociale, économique et environnementale des Français, il faut agir. Le I de l'article 1er prévoit une prime d'alimentation exceptionnelle. Cette mesure n'est, en réalité, qu'une énième manifestation de la « politique du chèque », inefficace, inflationniste et réductrice, car limitée à une fraction des Français : les personnes en situation de précarité. Or celles-ci ne sont pas les seules à être touchées par l'inflation, tous les Français le sont. Le II de l'article 1er vise à la création d'un « comité de parties pre...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaEmmanuel Fernandes :

...l y est inexistante. Pour contribuer à briser ce cycle infernal, il convient de favoriser l'apprentissage de nouvelles habitudes alimentaires. Tel est le sens de l'option végétarienne quotidienne, que nous souhaitons issue de l'agriculture biologique, dans les cantines scolaires. Cette mesure vertueuse permet de préserver la santé des plus jeunes, en intégrant plus de fruits et légumes dans leur alimentation, à l'heure où 17 % de la population sont victimes d'obésité et où seulement une personne sur cinq mange cinq portions de fruits et légumes par jour. Il est démontré que, à bien des égards, l'agro-industrie met à mal la santé des consommateurs. Inscrivons donc dans la loi l'interdiction des viandes contenant des nitrites ou des nitrates ajoutés, dont l'Agence nationale de sécurité sanitaire de l'...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaDino Cinieri :

...e 2022 ; environ 11 millions de Français y seraient éligibles. En complément de cette allocation d'urgence, prévue à l'article 1er, la proposition de loi prévoit la réunion, à partir de septembre 2023, d'un comité composé de citoyens, de représentants des organisations de lutte contre la précarité alimentaire et d'experts en santé publique afin de proposer des solutions pérennes d'accès digne à l'alimentation durable. S'agissant de l'article 1er, nous nous étonnons que les écologistes soutiennent le recours à une prime alimentaire, alors même que la « politique du chèque » menée par Emmanuel Macron est vivement décriée par la NUPES. Au demeurant, un tel chèque est promis depuis 2020 par le Gouvernement mais n'a jamais été instauré, au motif que sa mise en œuvre est complexe : nous sommes au cœur de l...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaÉric Martineau :

Cette proposition de loi permet à notre groupe de rappeler son combat de plusieurs années pour un accès à une alimentation de qualité pour tous, ainsi que notre soutien aux producteurs agricoles, fer de lance de notre souveraineté alimentaire. Nous avons défendu des dispositions tendant à l'interdiction des additifs nitrés similaires à celles de l'article 3 du texte. Nous considérons que notre majorité a déjà beaucoup œuvré dans ce domaine et que les mécanismes existants méritent d'être mieux connus par les acteurs c...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaFrancesca Pasquini, rapporteure :

La prime d'alimentation exceptionnelle représente 6,6 milliards d'euros. Selon nous, il ne s'agit pas d'un coût énorme, mais bien d'un investissement pour la santé des Français, notamment lorsque l'on sait que la prise en charge de l'obésité – donc de la « malbouffe » – pèse 20 milliards d'euros par an.