Interventions sur "alimentation"

235 interventions trouvées.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaRichard Ramos :

...mes garderont des séquelles irréversibles. Je profite de cette discussion budgétaire pour témoigner, au nom de l'ensemble des députés, notre soutien aux familles des victimes : l'Assemblée nationale est à leurs côtés pour faire toute la lumière sur ce scandale agroalimentaire. J'ai d'ailleurs demandé l'ouverture d'une commission d'enquête sur le sujet. Le budget alloué à la mission "Agriculture, alimentation, forêt et affaires rurales" s'élève à 3,87 milliards d'euros en autorisations d'engagement et 3,84 milliards en crédits de paiement. Si l'on y ajoute les crédits inscrits à d'autres postes budgétaires, tels que ceux relatifs à la partie « agriculture, alimentation et forêt » du plan France 2030, nous atteignons un budget global de plus de 23 milliards. Ce montant est important et sert les objecti...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaThierry Benoit :

...adresse à vous, monsieur le ministre, mais aussi à l'ensemble des membres du Gouvernement : j'espère que la perte de souveraineté que connaît aujourd'hui la France en matière énergétique va nous conduire à ouvrir les yeux et à demeurer vigilants quant à notre souveraineté alimentaire. Comment être sûrs, en effet, que nous ne regretterons pas, dans quelques mois ou quelques années, la qualité de l'alimentation française, son caractère sûr, sain et durable, au motif que nous n'aurions pas fait les bons choix ? C'est un enjeu important. Il n'est pas certain que notre production continue à être, comme aujourd'hui, caractérisée par une bonne qualité nutritionnelle et des quantités globalement suffisantes – bien que ce ne soit pas forcément le cas dans toutes les filières. Je note que l'article 25, qui vis...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaFrancesca Pasquini :

... – appellent à la création de nouveaux postes pour assurer la gestion des forêts publiques, mais aussi au profit du Centre national de la propriété forestière (CNPF) – rappelons en effet que 75 % des forêts françaises sont privées. Nous insistons également sur la nécessité d'accélérer le déploiement de pratiques durables dans la sylviculture. Par ailleurs, nous mettrons sur la table le sujet de l'alimentation. On nous parlait, lundi, d'un bouclier tarifaire contre la hausse des prix de l'énergie ; mais il est tout aussi urgent de répondre à l'inflation des prix des denrées alimentaires. Les cantines commencent à prendre le pas de l'alimentation bio, végétale et locale ; il est impératif de soutenir ces démarches pour préserver cette transition. Les propositions que nous vous soumettons sont nécessair...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaAndré Chassaigne :

Ma deuxième inquiétude tient à l'inefficacité des outils d'intervention en matière de fixation des prix. Manifestement, les avancées contractuelles permises par les lois Egalim 1 et Egalim 2 – la loi de 2018 pour l'équilibre des relations commerciales dans le secteur agricole et alimentaire et une alimentation saine, durable et accessible à tous, et celle de 2021 visant à protéger la rémunération des agriculteurs – ne suffisent pas à régler la question du partage de la valeur ajoutée. Je l'ai souvent dit : seule une remise en cause profonde des rapports de force dans la chaîne de valeur peut véritablement changer la donne. Pour cela, il faut que l'État et les premiers concernés – c'est-à-dire les agric...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaDavid Taupiac :

...on mondiale ; maintes fois, elle aurait pu être balayée. Mais forte de ses atouts, et forte des hommes et des femmes qui valorisent chaque jour la terre, elle a toujours su se relever. Aujourd'hui, elle doit affronter une nouvelle crise. La guerre en Ukraine charrie son lot de conséquences : la hausse des prix de l'énergie, la crise d'approvisionnement en intrants et l'augmentation des coûts de l'alimentation animale sont autant de facteurs qui surenchérissent les coûts de production des paysans – sans oublier les aléas climatiques qui peuvent, à tout moment, jouer les trouble-fêtes. Loin de tenir compte de ces difficultés, la grande distribution ne respecte pas la charte d'engagement signée en avril dans le cadre du comité de suivi hebdomadaire des négociations commerciales. Les prix payés aux produ...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaDavid Taupiac :

À condition de sortir des postures, nous pouvons trouver des compromis à l'échelle des territoires. Pour toutes ces raisons, nous considérons que le projet de loi de finances pour 2023 n'apportera qu'une inflexion minime à la situation des agriculteurs. Nous voterons toutefois les crédits de la mission "Agriculture" , alimentation, forêt et affaires rurales, qui comporte une avancée importante : la création de l'assurance récolte.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaÉric Girardin :

... et l'innovation : ces deux mots constituent l'essence même de l'agriculture française. La France est le premier producteur agricole d'Europe. L'agriculture fait partie intégrante de notre histoire et de notre patrimoine. L'action des femmes et des hommes qui travaillent la terre de génération en génération façonne nos territoires, entretient le lien avec la nature et assure à nos concitoyens une alimentation saine, équilibrée et durable. Chaque jour, les exploitants agricoles et leurs salariés travaillent pour nourrir les Français, les Européens et le monde entier. Ainsi, notre production agricole, qui s'adapte, se transforme et se modernise, contribue de manière positive à la balance commerciale française, même si sa part s'érode d'année en année. La crise sanitaire puis la guerre en Ukraine ont mi...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaFrançois Ruffin :

 « Déléguer notre alimentation, notre protection, notre capacité à soigner, notre cadre de vie, au fond, à d'autres est une folie. » Voilà ce que déclarait le Président de la République en plein cœur de la crise du covid-19 : la mondialisation à tout prix est, dit-il, une folie qu'il faut réguler, en particulier dans le secteur agricole. Or, que fait-on depuis deux ans ? L'inverse, monsieur le ministre. Toujours plus de libre...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaIsabelle Valentin :

Monsieur le ministre, 40 % de notre alimentation sont importés. Par ailleurs, la moitié des agriculteurs en activité partiront à la retraite d'ici à dix ans. Si nous ne faisons rien, la France sera donc totalement dépendante au niveau alimentaire. Le monde agricole français a connu une année 2022 particulièrement difficile : hausse des prix des intrants et des fourrages, aléas climatiques, épidémie d'influenza aviaire hautement pathogène. Le so...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaFabrice Brun :

...es, la première des priorités est le stockage de l'eau. Tout autre choix nous condamnera à manger russe, brésilien ou américain, à manger des produits qui ne respectent pas nos normes et dont nous ne voulons pas. Monsieur le ministre, nous avons vu dans le domaine de l'énergie où nous a conduits l'écologie radicale : dans le mur ! Ne reproduisons pas mêmes erreurs pour notre agriculture et notre alimentation.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaÉric Martineau :

...ion tout en faisant face au changement climatique. Les agriculteurs ont répondu présent pendant la crise sanitaire et les incendies de cet été sans qu'on leur demande. N'opposons pas les diverses branches de notre agriculture car, si l'eau est un bien commun, notre nourriture l'est aussi. Je n'oublie pas que je suis moi-même agriculteur. Or je tiens à rappeler que les agriculteurs produisent une alimentation saine, de qualité, accessible à tous. C'est pourquoi nous devons être à leurs côtés et nous le serons. Pour ce faire, il faut notamment s'assurer que des services de remplacement sont accessibles. Or ces services, en agriculture, sont méconnus car, par le passé, la solidarité entre agriculteurs était coutume, mais le nombre d'agriculteurs diminue sans cesse, ce qui limite de fait l'entraide. D'i...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaCharles Sitzenstuhl :

…le Président de la République a souhaité poursuivre cette dynamique en faisant du ministère de l'agriculture celui de la souveraineté alimentaire. Ce choix ne doit rien au hasard, tant l'actualité de l'année 2022 – je pense bien sûr à la guerre en Ukraine –, montre à quel point l'alimentation demeure une épine dorsale de l'action des États. Nous avons la chance, en France, de disposer d'une agriculture puissante, productive, nourricière, capable de donner aux Français une alimentation remarquable en volume et en qualité. C'est une fierté nationale. Nous devons ce résultat à des générations d'agriculteurs et de viticulteurs qui se lèvent tôt, le matin, dans le silence, pour s'occuper d...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaPierre Henriet, député, président de l'Office :

Je rappelle que l'Office procède à des études pour répondre aux saisines des bureaux et des commissions de chacune des deux assemblées. Il établit des notes scientifiques au format plus court que les rapports d'études et organise des auditions publiques en réunissant sur un sujet d'actualité des experts d'horizons variés. C'est ce que nous faisons aujourd'hui sur le thème de l'alimentation ultra-transformée. Cette audition s'inscrit dans le cadre du travail que mène actuellement la sénatrice Angèle Préville pour établir une note scientifique sur les impacts de l'alimentation ultra-transformée.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaPierre Henriet, député, président de l'Office :

. – J'ajoute à ces interrogations une question des internautes : des études ont-elles été réalisées quant à la part de l'alimentation ultra-transformée dans l'alimentation infantile ? Quels sont les impacts de ces aliments notamment dans les petits pots, assiettes à réchauffer et biscuits ?

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaPierre Henriet, député, président de l'Office :

. – Je remercie l'ensemble des intervenants. L'Office pourra produire une note sur l'impact de l'alimentation ultra-transformée sur la santé. Nous ferons des recommandations qui, je l'espère, seront utiles au débat parlementaire. Nous prendrons ainsi en compte les éléments scientifiques, éthiques et sociétaux.