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Interventions sur "alimentaire"

511 interventions trouvées.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaThierry Benoit :

Je suis heureux de me tenir à cette tribune pour parler d'agriculture et pour exprimer, au nom du groupe Horizons et apparentés, un avis favorable sur les crédits de cette mission, dont les orientations premières sont de soutenir le revenu des agriculteurs, d'assurer la transformation de l'agriculture vers l'agroécologie, de garantir notre sécurité alimentaire et, enfin, de préparer l'avenir par l'innovation et la formation des jeunes agriculteurs. J'aimerais formuler une observation qui s'adresse à vous, monsieur le ministre, mais aussi à l'ensemble des membres du Gouvernement : j'espère que la perte de souveraineté que connaît aujourd'hui la France en matière énergétique va nous conduire à ouvrir les yeux et à demeurer vigilants quant à notre souver...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaFrancesca Pasquini :

... effet que 75 % des forêts françaises sont privées. Nous insistons également sur la nécessité d'accélérer le déploiement de pratiques durables dans la sylviculture. Par ailleurs, nous mettrons sur la table le sujet de l'alimentation. On nous parlait, lundi, d'un bouclier tarifaire contre la hausse des prix de l'énergie ; mais il est tout aussi urgent de répondre à l'inflation des prix des denrées alimentaires. Les cantines commencent à prendre le pas de l'alimentation bio, végétale et locale ; il est impératif de soutenir ces démarches pour préserver cette transition. Les propositions que nous vous soumettons sont nécessaires pour l'environnement, pour la santé et pour la lutte contre l'obésité ; surtout, elles constituent des mesures de justice sociale : manger sainement ne doit pas être un luxe. N...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaAndré Chassaigne :

...pas à inverser la pente dangereuse sur laquelle vous avez engagé l'agriculture française, faute d'avoir engagé ces dernières années les réorientations structurelles indispensables au renouvellement de nos capacités productives. Dans les domaines les plus déterminants, votre libéralisme assumé bloque tout changement en profondeur. Il ne suffit pas de se draper dans les oripeaux de la souveraineté alimentaire à Paris pour combattre les méfaits du libre-échange à Genève, où siège de l'Organisation mondiale du commerce (OMC), ou pour affronter les « serial dealers » bruxellois à Wellington ou à Canberra. Je pense en particulier aux éleveurs ovins et bovins dont l'activité repose sur l'herbe, comme dans le Massif central.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaAndré Chassaigne :

Ma deuxième inquiétude tient à l'inefficacité des outils d'intervention en matière de fixation des prix. Manifestement, les avancées contractuelles permises par les lois Egalim 1 et Egalim 2 – la loi de 2018 pour l'équilibre des relations commerciales dans le secteur agricole et alimentaire et une alimentation saine, durable et accessible à tous, et celle de 2021 visant à protéger la rémunération des agriculteurs – ne suffisent pas à régler la question du partage de la valeur ajoutée. Je l'ai souvent dit : seule une remise en cause profonde des rapports de force dans la chaîne de valeur peut véritablement changer la donne. Pour cela, il faut que l'État et les premiers concernés – c'...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaDavid Taupiac :

... de suivi hebdomadaire des négociations commerciales. Les prix payés aux producteurs restent bien trop faibles pour qu'ils puissent vivre décemment de leur travail. Face à une rémunération toujours trop basse et à des coûts de production qui ne cessent d'augmenter, les agriculteurs sont pris en tenailles, à tel point que leur capacité à survivre à cette nouvelle crise et à assurer la souveraineté alimentaire de la France pourrait être menacée. Disons-le d'emblée : en dépit de la hausse significative des crédits dédiés à l'agriculture, le projet de loi de finances n'apporte qu'un faible soutien aux agriculteurs qui doivent affronter des enjeux majeurs, et il ne compense pas leur déficit de rémunération. Parmi les points positifs du projet de loi, nous retenons néanmoins la création de l'assurance réc...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaÉric Girardin :

...le monde entier. Ainsi, notre production agricole, qui s'adapte, se transforme et se modernise, contribue de manière positive à la balance commerciale française, même si sa part s'érode d'année en année. La crise sanitaire puis la guerre en Ukraine ont mis en avant le rôle essentiel des agriculteurs dans notre société et la nécessité impérieuse de maintenir la souveraineté de l'appareil productif alimentaire français. Le budget qui nous est présenté aujourd'hui sert de moteur à la trajectoire agricole que nous prônons. Il sera conforté en 2023 par la nouvelle loi d'orientation agricole voulue par le Président de la République. Dans ce contexte, alors que les aléas climatiques pèsent de plus en plus fréquemment sur l'activité agricole, je tiens à souligner au nom du groupe Renaissance les moyens bud...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaIsabelle Valentin :

Monsieur le ministre, 40 % de notre alimentation sont importés. Par ailleurs, la moitié des agriculteurs en activité partiront à la retraite d'ici à dix ans. Si nous ne faisons rien, la France sera donc totalement dépendante au niveau alimentaire. Le monde agricole français a connu une année 2022 particulièrement difficile : hausse des prix des intrants et des fourrages, aléas climatiques, épidémie d'influenza aviaire hautement pathogène. Le soutien que doit lui apporter l'État est essentiel. Il faut refaire de l'agriculture française un secteur vital de notre économie. Les enveloppes de la mission "Agriculture, alimentation, forêt et af...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaIsabelle Valentin :

Les agriculteurs attendent une véritable stratégie de moyen et de long terme, et des choix clairs. Les terres agricoles ont vocation à nourrir les populations et non pas à être cultivées pour la méthanisation ou à accueillir des panneaux photovoltaïques. L'État doit tirer les leçons de la crise du covid-19 : la souveraineté alimentaire de notre pays doit être une priorité. Moins de contraintes, de normes et de bureaucratie, beaucoup plus d'actions opérationnelles, de recherche, d'innovation et de conseils ; un coût de la main-d'œuvre moins élevé pour être compétitif, un reste à charge pour les services de remplacement moins élevé, un TODE pérennisé plutôt que reconduit pour deux ans, un soutien aux retenues collinaires pour lu...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaÉric Martineau :

Je tiens à saluer le projet de budget du ministère de l'agriculture et de la souveraineté alimentaire de près de 6 milliards d'euros, en hausse de 20 % par rapport à 2022. Nous serons à vos côtés pour soutenir le revenu des agriculteurs, les accompagner vers l'agroécologie, assurer notre sécurité sanitaire et former nos jeunes en encourageant l'innovation tout en faisant face au changement climatique. Les agriculteurs ont répondu présent pendant la crise sanitaire et les incendies de cet été san...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaCharles Sitzenstuhl :

…le Président de la République a souhaité poursuivre cette dynamique en faisant du ministère de l'agriculture celui de la souveraineté alimentaire. Ce choix ne doit rien au hasard, tant l'actualité de l'année 2022 – je pense bien sûr à la guerre en Ukraine –, montre à quel point l'alimentation demeure une épine dorsale de l'action des États. Nous avons la chance, en France, de disposer d'une agriculture puissante, productive, nourricière, capable de donner aux Français une alimentation remarquable en volume et en qualité. C'est une fierté n...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaMichel Sala :

Nous souhaitons maintenir les moyens de l'Agence nationale de sécurité sanitaire de l'alimentation, de l'environnement et du travail (Anses), dont les prérogatives sont essentielles pour fournir un appui scientifique et technique à l'élaboration des politiques de protection de la santé liées à des expositions environnementales, alimentaires ou professionnelles. Cet appui porte aussi sur la mise en œuvre des mesures de gestion des risques dans ces différents domaines – dans le cadre de la mission Travail et emploi, c'est évidemment sur le domaine professionnel que nous souhaitons mettre l'accent.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaPerrine Goulet, rapporteure spéciale :

...nstallé au 1er janvier 2023. Pour le permettre, je défendrai un amendement visant à revaloriser les ressources qui lui sont allouées. Enfin, concernant les sorties sèches de l'aide sociale à l'enfance (ASE), je salue une ligne spécifique de 50 millions d'euros. De nouveaux moyens sont mobilisés, à hauteur de 60 millions d'euros, pour contribuer à la transformation de la lutte contre la précarité alimentaire grâce à un fonds pour les nouvelles solidarités alimentaires. Le contexte rend toutefois nécessaire d'être particulièrement vigilants à l'égard des moyens alloués à la politique d'aide alimentaire. Concernant le programme 157, Handicap et dépendance, le coût de la déconjugalisation de l'AAH est estimé à 93 millions d'euros en 2023 et à 560 millions les années suivantes. Les acteurs sont m...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaChristine Le Nabour, rapporteure pour avis :

...e de 4 %. La déconjugalisation de l'AAH est budgétisée, ainsi que le dispositif transitoire permettant d'en accompagner les perdants. L'effort budgétaire consacré dans le plan de relance à l'emploi accompagné pour les personnes en situation de handicap en milieu ordinaire est pérennisé. Les crédits consacrés à la protection des enfants et des familles vulnérables augmentent. Les crédits de l'aide alimentaire doublent. Le budget alloué à la culture de l'égalité entre les femmes et les hommes est en hausse. Les CIDFF, la mixité professionnelle, l'entrepreneuriat des femmes et la lutte contre les violences sexistes et sexuelles sont soutenus. 2023 sera une année de transition dans la stratégie interministérielle de prévention et de lutte contre la pauvreté, qui fera l'objet d'un bilan global. Je me ré...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaEva Sas :

Les deux premiers amendements visent à apporter un soutien financier mensuel aux ménages en situation de précarité pour leurs achats alimentaires. Il s'élèverait à 50 euros par personne, soit 3,85 euros par personne et par jour. L'insécurité alimentaire concernait déjà 12 % des adultes en 2015. La crise inédite que nous traversons, aux effets inflationnistes, risque d'aggraver la situation et de forcer de nombreux ménages à rogner sur la qualité des denrées, voire à sauter des repas. L'Insee fait état d'une réticence à recourir à l'aide ...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaPerrine Goulet, rapporteure spéciale :

Une ligne de 60 millions est déjà dédiée aux nouvelles solidarités alimentaires pour que tout ne passe pas par l'aide alimentaire. Les associations ne sont pas favorables au chèque alimentaire. La distribution de tels chèques ne remplace pas l'aide pluridisciplinaire dont les associations sont capables. Demande de retrait ou avis défavorable.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaPerrine Goulet, rapporteure spéciale :

Chaque année, la direction générale de la cohésion sociale (DGCS) compense l'insuffisance de la subvention pour charges de service public allouée à France Agrimer pour financer l'aide alimentaire. Pour des raisons de sincérité budgétaire, je propose que le bon montant soit directement inscrit dans la présente mission.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaEva Sas :

Les deux amendements, suggérés par le Secours catholique et Action contre la faim, visent à soutenir les initiatives de solidarité alimentaire territorialisées en créant un fonds doté, pour le premier, de 60 millions d'euros et pour le second de 20 millions.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaPerrine Goulet, rapporteure spéciale :

Les amendements sont satisfaits puisque le PLF crée un fonds pluriannuel pour les nouvelles solidarités alimentaires doté de 60 millions d'euros.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaSébastien Rome :

Les deux amendements visent à expérimenter les caisses alimentaires communes, sur le modèle du projet Territoires zéro chômeur de longue durée. Le premier y alloue 7 millions d'euros, le second, 3,5 millions. Entre 8 et 10 millions de personnes ont recours à l'aide alimentaire. Les produits alimentaires sont ceux qui subissent la plus forte hausse à cause de l'inflation – environ 8 %. Les familles les plus pauvres sont les principales victimes de la crise actue...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaPerrine Goulet, rapporteure spéciale :

Il me semble préférable de laisser l'initiative aux collectivités – des communes près de Montpellier ont de mener une telle expérimentation. Notre politique d'aide alimentaire ne se résume pas aux invendus de l'agro-industrie et de la grande distribution. France Agrimer passe des marchés publics d'achat de denrées pour le compte des associations d'aide alimentaire. Les associations et les épiceries sociales insistent sur leur rôle d'accompagnement social en complément de l'aide alimentaire qu'elles apportent. Je vous invite à retirer les amendements.