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...r créer des variétés résistantes aux herbicides. Nous entendons souvent que les nouvelles techniques génomiques seraient parfaitement précises. Ce n'est pas complètement vrai. Des incertitudes autour de la maîtrise de l'outil persistent, telles que les effets hors cible touchant des zones d'ADN non ciblées initialement. Concernant la qualification des écologistes de « principaux fossoyeurs de l'agriculture française », il me semble que cette qualification s'adresse plutôt aux nombreux ministres de l'agriculture de la Ve République qui ont participé à créer la situation dans laquelle nous nous trouvons aujourd'hui. Par ailleurs, pour rappel, la culture des OGM a été interdite, en France, sous la présidence de Nicolas Sarkozy. Pour certains, les plantes issues des NTG seraient identiques aux plantes...
La question dont nous parlons est prise à bras-le-corps par le ministre de l'agriculture et de la souveraineté alimentaire, qui souhaite inscrire cette notion de souveraineté dans la loi pour rappeler le caractère fondamental de notre agriculture. Il semble important de regarder vers le passé pour comprendre nos erreurs et analyser les éventuels problèmes dans la chaîne de décision. Pour autant, je souhaite que nous nous gardions de tout passéisme. Le monde a évolué, l'agriculture e...
...ence scientifique en matière de santé et d'alimentation, s'est autosaisie du sujet et a produit un avis, qui fait figure d'alerte. Celle-ci devait d'ailleurs être auditionnée par la Commission ENVI, mais l'audition a été annulée, ce qui interroge quant à l'éclairage scientifique et aux conditions du débat devant le Parlement européen. Un autre rapport de l'ANSES a été communiqué au ministère de l'Agriculture et de la souveraineté alimentaire sans que celui-ci ait été rendu public, ce qui ne permet pas non plus d'éclairer le débat d'un point de vue scientifique. Nous demandons, dès lors, en l'absence de consensus scientifique de suspendre le processus législatif. Je tiens à rappeler que ce n'est pas nous qui contestons les avis scientifiques de l'ANSES ! Vous nous avez interpellés Madame Joëlle Mélin...
Nous soutenons les principaux amendements et adaptations apportés par la majorité des membres du Parlement européen au texte initial. En effet, dans un esprit de compromis, les membres du groupe Renew au Parlement européen ont voté des améliorations à la proposition de règlement. L'étiquetage des semences, l'exclusion de leur utilisation dans l'agriculture biologique en sont des exemples. De même, attentifs à la question des brevets nous souhaitons l'exclusion des plantes tolérantes aux herbicides de la catégorie 1 pour éviter les incohérences avec les objectifs du pacte vert pour la durabilité de l'agriculture. Cependant, vos travaux n'ont pas été positionnés ainsi puisque vous parlez d'un rejet global du texte. Nous souhaitons que le travail réa...
...e national des produits à bas prix en provenance de l'étranger et déséquilibrent des filières entières de production française. Si, dans les magasins, les ménages français achètent prioritairement des produits français, même un peu plus chers, nos compatriotes cuisinent de moins en moins. La restauration hors domicile prend donc un poids grandissant, ce qui a des conséquences délétères pour notre agriculture.
Les modifications génétiques sont interdites sur les êtres humains. La sélection traditionnelle de la main des agriculteurs ne pose aucun problème. En effet, l'évolution et les modifications sont nécessaires et la sélection traditionnelle le fait constamment : c'est le principe même de l'agriculture. L'exposé des motifs de la proposition de règlement indique que certaines plantes modifiées par NTG ne pourront pas être identifiées, raison pour laquelle la Commission avait avancé la possibilité de ne pas les étiqueter ou de proposer une forme de traçabilité. Mais si cette impossibilité de traçabilité est avérée, et ce malgré l'adoption par le Parlement d'un amendement imposant la traçabilité,...
Cela explique l'accueil qui lui a été réservé au Salon de l'agriculture, le plus catastrophique qu'un Président de la République ait jamais connu,…
Le président Macron est donc d'accord avec nous contre son ministre de l'agriculture, Marc Fesneau, qui n'hésite pas à recourir aux pires caricatures pour faire oublier qu'il a totalement renoncé. Non, monsieur Fesneau, les prix planchers ne sont pas un modèle soviétique ! Non, madame Grégoire, ce n'est pas non plus Cuba ! À moins que les États-Unis et le Canada ne soient l'Union soviétique et Cuba réunis ? Dans ces deux pays, prétendument soviétiques, le prix du lait payé aux ...
Nous proposons des prix minimaux, payés aux agriculteurs et négociés dans la filière sous l'égide de l'État. Peut-être le ministre de l'agriculture caricature-t-il nos propositions parce qu'il ne veut pas que l'on voie le président Macron reprendre notre proposition ?
La France et l'Union européenne ont dérégulé, bien plus que tous les autres grands pays producteurs, leurs prix et leurs échanges agricoles. Leurs politiques, plus libérales que dans le reste du monde, confrontent les agriculteurs au chaos des marchés et à la pression des multinationales. C'est une catastrophe pour la souveraineté alimentaire et l'agriculture familiale. Permettez-moi de reprendre les critiques que j'ai pu entendre cette semaine au Salon de l'agriculture et d'y répondre. Première critique : instaurer des prix planchers risque de favoriser l'importation de produits agricoles moins chers. C'est vrai, surtout si ce gouvernement continue à ouvrir en grand les frontières aux poulets et à d'autres produits importés et s'il continue à signer...
Le Gouvernement laisse tomber le bio : cet après-midi, au Salon de l'agriculture, nous avons appris, comme les acteurs de la filière bio eux-mêmes, qu'un plan Bio serait présenté demain matin. Manifestement, ces acteurs n'ont été ni consultés ni prévenus. Comptez sur La France insoumise pour réagir sans concession et de façon critique aux annonces qui seront faites !
En cette semaine du Salon de l'agriculture, le groupe Les Républicains tient à rappeler son attachement à la production agricole française. Elle fait la fierté de notre pays, à plus d'un titre. D'abord pour son respect de l'environnement : la France compte parmi les nations agricoles les plus productives du monde – avec la Chine, le Brésil, les États-Unis –, tout en étant beaucoup plus respectueuse de l'environnement que ses concurrents....
... la concurrence étrangère et il deviendrait un boulet pour les producteurs français. Au lieu de ce prix plancher, nous réclamons avec force l'application des lois Egalim. Nous avons également formulé soixante propositions prêtes à l'emploi, qui visent à lever les difficultés que la France s'impose à elle-même. Ces propositions ont été exposées par Julien Dive dans son excellent Livre blanc sur l'agriculture. Notre collègue y aborde, entre autres, le problème que constitue la fiscalité de l'énergie. Alors que le Gouvernement a accepté de compenser la hausse prévue du prix du gazole non routier, nous continuons de réclamer la défiscalisation du GNR. Le Livre blanc sur l'agriculture traite également des charges sociales. Notre modèle social fait notre fierté, mais il coûte extrêmement cher aux exploi...
... la signature de l'accord d'association entre l'Union européenne et le Marché commun du Sud (Mercosur). Il n'appartient qu'à nous d'imposer aux Canadiens, aux Néo-zélandais et aux Brésiliens un rapport de force favorable à nos produits agricoles, de meilleure qualité et aux prix abordables. Pour cela, une clause miroir sur les produits importés doit devenir la norme. C'est à ces conditions que l'agriculture, dont nous faisons une priorité nationale, pourra rester prospère, souveraine et durable, et qu'elle pourra regagner son rang dans la compétition mondiale.
...ailleurs confié cette semaine à nos collègues Anne-Laure Babault et Alexis Izard la mission de préparer une quatrième loi Egalim, preuve que le soutien au secteur agricole est l'une de nos priorités et qu'il guide l'action de la majorité depuis 2017. Plusieurs difficultés subsistent toutefois. D'abord, le revenu agricole est trop bas, ce que nous avons tous constaté dans les allées du Salon de l'agriculture. Ensuite, les Français ne parviennent pas à amortir la forte hausse des prix alimentaire. Enfin, le prix demandé en sortie de ferme ne reflète toujours pas l'augmentation du coût de production, notamment le coût des intrants et celui de l'énergie. La quatrième loi Egalim devra y répondre, sans doute en introduisant un mécanisme de prix plancher, tel qu'annoncé par le Président de la République. ...
Que tous les agriculteurs puissent vivre dignement de leur travail, grâce à des revenus suffisants, voilà l'enjeu de nos débats. Je crois fortement au dialogue, marqueur de l'identité du MODEM, pour arriver à un consensus. Dans les semaines qui viendront, nous aurons à travailler ensemble sur le revenu agricole et sur le prix payé aux agriculteurs. Samedi, au Salon de l'agriculture, le Président de la République a d'ailleurs annoncé une première piste de travail, intéressante selon moi : la réintroduction d'un mécanisme de prix plancher. Il ne s'agit pas d'instaurer un prix maximum ou de faire entrer l'agriculture dans une logique administrée, mais d'éviter que le prix tombe en deçà du seuil à partir duquel la production coûte. C'est en effet l'une des causes de la décapi...
La réforme de la PAC n'a pas été l'occasion de discuter de ce problème, mais nous devons impérativement travailler sur la compensation des différences de rendement. Le deuxième sujet, corollaire des prix planchers, est la concurrence déloyale. Aucun secteur de l'économie française ne la subit autant que l'agriculture. Dans son rapport « La France, un champion agricole mondial : pour combien de temps encore ? », publié en 2019, le sénateur Laurent Duplomb indiquait que jusqu'à 25 % – j'insiste sur ce chiffre – des produits agricoles importés dans notre pays ne respectaient pas les normes qui s'imposent aux producteurs français. C'est tout simplement vertigineux ! Nous devons pouvoir mettre fin à cette ...
...de la branche agricole a baissé de 40 % et 18 % des agriculteurs français vivent sous le seuil de pauvreté. Certes, ces moyennes cachent de grandes disparités. Alors que la France est le premier producteur agricole de l'Union européenne – ce dont on peut s'enorgueillir –, elle se retrouve en sixième place s'agissant de l'excédent brut d'exploitation par actif. Pourtant, depuis les années 1960, l'agriculture française a enregistré des gains de productivité de manière continue. Durant toutes ces années, les politiques agricoles ont visé à réduire les charges, à baisser les coûts de production, à accompagner l'agrandissement des fermes sur des terres laissées à l'abandon. Les agriculteurs se sont endettés, et ils ont subsisté en augmentant les volumes plutôt que les prix. Ces agriculteurs qui doivent ...
C'est dire notre constance à défendre l'impérieuse nécessité de donner davantage aux agriculteurs qui contribuent à notre souveraineté alimentaire. J'ai passé moi aussi, comme vous, et comme notre collègue Lecamp qui a du mal à s'en remettre, la journée au Salon de l'agriculture. Que disent les agriculteurs ? Qu'il existe, puisque l'agriculture contribue à la souveraineté alimentaire, une exception agro-agriculturelle ; qu'il faut donc reprendre la main en la matière pour les protéger et prendre soin d'eux. Pour cela, il faut des prix planchers. Il faut également mettre fin aux traités de libre-échange qui instaurent une concurrence qui fait concrètement souffrir l'agric...
Alors que la soixantième édition du Salon de l'agriculture a ouvert ses portes à Paris, la question qui nous rassemble est essentielle : les prix payés aux producteurs par les entreprises de transformation et de distribution agroalimentaires. La difficulté rencontrée par de nombreux agriculteurs pour rémunérer décemment leur travail est au cœur de leurs revendications. En trente ans, en France, le revenu net de la branche agricole a baissé de près de 40 ...