374 interventions trouvées.
L'ouverture à la concurrence du réseau de transports géré par la RATP est prévue par les textes européens et inscrite dans le droit français : d'après le code des transports, elle doit avoir lieu en 2024 pour les bus, en 2029 pour les tramways et en 2039 pour les métros et RER. Nous souhaitons supprimer ces mentions. L'ouverture à la concurrence et la privatisation ont été les priorités d'Emmanuel Macron dans le secteur des transports, conformément à la vision d'u...
On peut appeler cela un amendement d'appel, et je comprends fort bien que, dans le cadre d'un débat parlementaire, on dépose des amendements qui ne sont pas directement opérants mais permettent d'exposer un point de vue général. Pour ma part, je ne suis pas certain que le fait que la RATP exporte ses savoir-faire partout soit une bonne chose. Si IdFM avait examiné la possibilité que la RATP devienne une régie publique régionale capable de répondre à une délégation de service public, peut-être aurions-nous pu conserver un monopole public, dans un cadre différent de l'actuel. De mon point de vue, il aurait été bien préférable que la RATP s'exporte moins mais conserve son monopole pu...
Serais-je Florentin ou Indien que j'aurais le même avis sur l'ouverture à la concurrence ! Ce constat n'était pas un argument en sa faveur, mais pour la reconnaissance du savoir-faire de la RATP.
Or, partout en France, on rencontre des difficultés pour recruter dans ce secteur, qui est en déficit de personnel. On nous demande de supprimer le régime spécial de la RATP. Pourquoi pas ? Mais alors pour en faire la règle générale.
Nous pourrons ainsi remédier aux difficultés de recrutement du secteur et prendre en compte la pénibilité de ces métiers, liée aux astreintes qui leur sont propres – je pense au travail la nuit, le week-end et les jours fériés. À défaut d'avoir une pensée pour les salariés de la RATP, chers collègues de la majorité, ayez au moins une pensée pour M. Castex, qui s'efforce de renouer le dialogue social au sein de cette entreprise et qui doit faire face, un an et demi avant les Jeux olympiques, au nombre insuffisant des chauffeurs de bus – il en manque 700, qu'il ne parvient pas à recruter – et à la présidente de la région Île-de-France et d'Île-de-France Mobilités, qui veut à to...
Maintenons donc le régime spécial de la RATP, ne serait-ce que pour préserver l'organisation des Jeux olympiques et aider l'entreprise à surmonter des difficultés inédites : jamais, depuis des décennies, la situation des transports en Île-de-France, bus ou métro, n'avait été à ce point dégradée. Ayons une pensée pour les Jeux, pour M. Castex et, accessoirement – vous concernant – pour les salariés de la RATP : préservons leur régime spécia...
...s avez libéralisé le secteur du rail – ce faisant, vous avez d'ailleurs réduit les recrutements à la SNCF et organisé le déséquilibre démographique que vous invoquez aujourd'hui pour remettre en cause le régime spécial. Avez-vous bien fait de supprimer des lignes de vie, de priver nos territoires de trains pourtant indispensables, notamment pour relever le défi climatique ? Non. S'agissant de la RATP – mais l'argument est valable pour les trois régimes spéciaux –, il y va de l'attractivité des métiers, en particulier à la veille de l'organisation des JO à Paris. Or, à cet argument, vous répondez par l'indifférence. Vous n'avez même pas la reconnaissance du ventre à l'égard de l'ancien Premier ministre, confronté à l'ardente obligation de faire vivre ce service public profondément utile. Aucu...
Ils posent de bonnes questions. Mais la réponse qu'ils apportent, à savoir que l'attractivité est liée au régime spécial, n'est pas la bonne puisque le problème ne concerne pas que la RATP. De fait, il ne s'agit pas de la solution absolue. Si nous soutenons la suppression du régime spécial de la RATP, c'est parce qu'il n'y a pas de raison – et c'est la question de fond – que des personnes qui exercent des métiers identiques, dont la pénibilité est similaire, se trouvent dans des situations si différentes. Une telle différence de traitement suscite un sentiment d'injustice sociale
Je comprends, chers collègues, que l'on soit attaché à la RATP lorsqu'on habite en Île-de-France, mais nous sommes ici un certain nombre à habiter dans des territoires de province. En revanche, je l'ai dit, vous avez raison de soulever la question de l'attractivité, donc de la valorisation du travail, d'un travail digne, quel que soit le métier exercé. Mais, cette considération, nous devons en témoigner au-delà de la question des retraites car, avant de pre...
Monsieur Peu, nous partageons votre constat concernant les problèmes d'attractivité de ces métiers. Que la transition écologique implique le développement des transports collectifs, c'est un autre point sur lequel nous nous retrouvons. Mais si – et Thibault Bazin l'a très bien dit – la préservation du régime spécial de la RATP était la solution de tous les problèmes, cette entreprise n'aurait pas de difficultés à recruter – accordez-le moi.
Tel est l'exercice qui nous a été confié. Il est difficile, nous en sommes tous conscients, mais il requiert que l'on fasse, à tout le moins, preuve d'un peu de sérieux dans les argumentations que l'on présente. Or, celle de M. Peu, qui nous a expliqué qu'il faut maintenir le régime spécial de la RATP dans le seul but de préserver l'organisation des Jeux olympiques de 2024, me laisse un peu pantois. Est-ce à dire, monsieur Peu, qu'il faut le supprimer dès 2025, aussitôt que les Jeux olympiques seront terminés ? Si tel n'est pas le sens de votre intervention, vous avez fait, excusez-moi de vous le dire, les fonds de tiroir de l'argumentation.
Madame la rapporteure générale, monsieur le ministre, comment expliquez-vous la désertion des personnels de la RATP, cette hémorragie qui détériore le service et affecte le quotidien des usagers ? J'ai une réponse à vous proposer : les conditions de travail des agents ne sont tout simplement plus à la hauteur !
De fait, travailler à la RATP ne fait plus rêver : le temps de travail s'allonge, les rémunérations stagnent et les conditions de travail sont exécrables, en raison notamment de la privatisation qui nuit au recrutement. Pour illustrer cette affirmation, voici quelques témoignages. Le premier est celui d'un machiniste, qui déclare : « Nous devons faire face à des voyageurs excédés sans pouvoir répondre à leur demande, faute d...
Depuis le début, on nous explique que cette réforme est conduite pour des raisons budgétaires et comptables, afin de rééquilibrer un régime prétendument déficitaire. Il s'avère pourtant qu'en supprimant le régime spécial de la RATP, vous allez générer du déficit en cascade.
Ce n'est pas moi qui le dis, mais le directeur de la caisse de retraite de la RATP.
Ainsi votre réforme n'aura-t-elle pas d'impact sur l'âge de départ à la retraite des agents de la RATP, mais seulement sur leur niveau de pension. L'État, lui, sera contraint de compenser le déficit supplémentaire. Celui-ci s'élève déjà à 780 millions d'euros par an et il passera, si votre réforme est adoptée, à 1,2 milliard d'euros par an d'ici quatre ans. Je le répète, la suppression du régime spécial de la RATP provoquerait du déficit en cascade. Si vous agissez de la sorte, vous creuserez le ...
Par cet amendement n° 712, nous voulons rappeler un principe, que nous partageons tous, et qui est celui du dialogue social. Nous proposons ainsi que la date de suppression du régime spécial de la RATP ne puisse être fixée que par un décret, pris après concertation des organisations sociales. Le fait qu'elles n'aient pas participé à cette décision constitue notre principal motif de réticence à la fermeture du régime spécial et à l'application de la fameuse clause du grand-père. Dans la mesure où l'ensemble des organisations syndicales et patronales ne sont pas favorables à la fin du régime spé...
…en défendant de manière groupée ces amendements visant à défendre la RATP, ses agents et, surtout, le bon fonctionnement du service public et du dialogue social.
S'agissant de la date de fermeture du régime spécial de la RATP, je le redis, l'Île-de-France connaît une difficulté majeure,…
…qui justifie de préserver l'attractivité des métiers et de mieux aborder la néfaste ouverture à la concurrence, prévue en 2025 pour les bus, en 2029 pour les tramways, et en 2039 pour les RER. En effet, l'ouverture à la concurrence emportera des conséquences aussi bien sur la qualité que sur la fiabilité du service, et nous considérons qu'en repoussant la fermeture du régime spécial de la RATP, nous adapterions l'offre de service de l'entreprise qui, je le répète, est en grande difficulté, notamment en raison de la gestion de Valérie Pécresse.