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...e notre générosité et qui choisissent le séparatisme à coups de millions. C'est en somme la lutte des classes version garde-frontières que vous nous proposez. Avec les plus riches et la finance, vous êtes « no border ». Vous affirmez sans cesse votre amour des entrepreneurs et de la valeur travail. La vérité, c'est que les nouveaux arrivants créent plus d'emplois qu'ils n'en occupent. Les étrangers participent à 15 % des créations d'entreprises en France ! La vérité, c'est que notre système de l'asile est toujours complexe et défaillant. Il se dégrade constamment. La loi ne voit pas le demandeur d'asile comme un persécuté, mais comme un potentiel tricheur. La vérité, c'est que l'intégration ne peut être une simple injonction : elle est un processus de socialisation, qui implique une progre...
Oui, nous croyons qu'une France généreuse, accueillante et fraternelle est une France plus forte face aux urgences du présent et aux grands défis de l'avenir. Chers collègues, la France est le plus ancien pays d'immigration en Europe ; c'est notre tradition depuis le XVIII
Beaucoup de choses ont été dites ce soir au sujet de l'immigration. J'ai entendu de nombreuses personnes évoquer l'étranger ; mais pour moi, l'étranger, c'est seulement quelqu'un qui a une autre nationalité que celle de la France. Et pourtant, depuis tout à l'heure, je n'entends parler que du continent africain. Il est à croire que pour certains d'entre vous, le sujet majeur, ce sont les immigrés – les exilés – venus d'Afrique. Mais je tiens tout de même à rappeler l'histoire intrinsèque qui lie la France – et l'Euro...
Dans ce domaine, je rejoins les recommandations du Conseil d'État : il faut simplifier le contentieux pour limiter la multiplication des voies de recours abusives. Lorsque les recours sont rejetés mais que les étrangers concernés restent sur le territoire, le sentiment d'inutilité relatif à l'action des magistrats se trouve renforcé. En matière d'efficacité, je crois également que la gestion de l'Ocean Viking démontre certaines failles auxquelles il faut parer ; il faut trouver des solutions équilibrées. Par exemple, sur les quarante-quatre mineurs rescapés de l'Ocean Viking, vingt-six ont fugué ...
...territoires : si nous voulons que cette réforme fonctionne en cohérence avec nos réalités territoriales, il faut départementaliser. En outre, nous devons balayer devant notre porte, car il nous arrive de compliquer les démarches des demandeurs qui ont fait preuve de courage et d'un investissement important pour nos territoires. J'ai notamment en tête l'exemple de tous ces professionnels de santé étrangers qui sont venus nous aider dans le cadre de la pandémie du covid. Ils nous étaient indispensables et ils le sont toujours compte tenu des tensions que connaît le secteur ; et pourtant, certains d'entre eux – je pense notamment à deux d'entre eux, parmi les effectifs du centre hospitalier de Remiremont – peinent à obtenir les autorisations nécessaires pour rester afin de continuer à exercer.
...ordé le sujet de manière globale, pour préparer le long terme. Cela a nourri les haines, alimentées par des débats fondés sur l'émotion et accentuées par des faits divers, sans jamais apporter de réponse concrète et adaptée. Nous ne pouvons nous permettre de laisser le débat migratoire aux extrêmes : d'un côté, les nationalistes, dont le silencieux contre-projet vise à permettre l'expulsion d'un étranger, quel que soit le degré de gravité de la menace qu'il représente – sachant que pour eux, tout étranger est, par nature et par principe, une menace en devenir ; de l'autre, les populistes
...t violer notre pacte républicain sans trouver une réponse adaptée. Pour nous, il est important de dire les choses avec raison, plutôt que d'user d'un dogmatisme sans issue, comme certains le font dans cet hémicycle. Même s'il peut y avoir des concomitances statistiques entre une partie de l'immigration et une partie de la délinquance, jamais on ne pourra accepter d'entendre poser l'équivalence : étranger égale délinquant. Ça, ce n'est pas la République ! Nous devons néanmoins reconnaître la défaillance de notre système d'accueil. Peut-on encore continuer à centraliser la gestion administrative dans certaines préfectures, au risque de créer des files d'attentes qui interrogent nos concitoyens ? La question de la répartition territoriale se pose et se posera encore. Le cadre républicain nous dema...
...de deux fois la population de la ville de Bordeaux qui arrive légalement en France, sans compter les 700 000 migrants illégaux – estimation donnée par M. Darmanin lui-même. Cette immigration anarchique livre les Français à toutes les insécurités. Voyons d'abord l'insécurité physique, en reprenant les chiffres officiels : 81 % des vols violents dans les transports en Île-de-France sont le fait d'étrangers ; 25 % des détenus dans nos prisons sont des étrangers ; 75 % des mineurs déférés devant le juge sont des mineurs étrangers isolés – en réalité, ils ne sont pour la plupart ni mineurs ni isolés.
Celui-ci risque d'être un véritable massacre pour les pensions de nos aînés, alors que des étrangers, qui n'ont jamais cotisé en France, perçoivent une retraite parfois bien plus élevée que celle de certains de nos agriculteurs ou artisans qui ont travaillé et cotisé toute leur vie.
Comment accepter, madame la Première ministre, qu'au moment où à coups de 49.3, vous imposez un système de santé dans lequel un Français sur trois renonce aux soins, vous tolériez que des étrangers clandestins, qui ont violé nos lois pour arriver ici, bénéficient gratuitement des largesses de l'aide médicale de l'État, qui coûte plus de 1 milliard d'euros au contribuable français ?
Les détenus étrangers ? Plusieurs centaines de millions d'euros par an. Les mineurs étrangers ? Environ 1 milliard d'euros. Le coût total du financement de l'asile ? Plusieurs milliards d'euros. En même temps, vous dites aux Français qu'ils doivent, eux, se serrer la ceinture. Vous avez fait un choix, celui de la préférence étrangère. Pour notre part, nous en faisons un autre, celui de la priorité nationale.
...dit mon collègue Pierre-Henri Dumont. Soit on encourage l'immigration clandestine, soit on s'y oppose. L'encourager tout en disant s'y opposer, c'est l'encourager. Posez un texte clair et précis sur la table, au lieu de répéter les mêmes débats sans effets. Cessez de repousser ce moment de vérité. Pendant que vous nous faites débattre, une fois de plus, car ce n'est pas le premier débat, 400 000 étrangers sont autorisés à s'installer en France chaque année, soit l'équivalent de la population de Montpellier.
Soyons-en fiers. Le continent européen entier est confronté à un défi migratoire nourri par l'instabilité politique, le dérèglement climatique et la transition démographique dans notre voisinage. Ces défis exigent des réponses communes à l'échelle européenne. Mais en parallèle de ce devoir d'accueil, nous devons faire respecter l'autorité de l'État. Les étrangers sont aujourd'hui surreprésentés parmi les auteurs d'actes de délinquance : 19 % des personnes mises en cause pour des faits de délinquance générale sont étrangères, alors que les étrangers ne représentent que 7,7 % de la population. De trop nombreuses obligations de quitter le territoire ne sont pas exécutées. Nos concitoyens nous interpellent tous les jours sur cette question et nous leur devon...
... : il faut mieux contrôler pour mieux accueillir. L'inverse, c'est le populisme de la fermeture proposé par nos adversaires, irréaliste et contraire à nos valeurs et à nos traditions. Le travail est au cœur de notre projet. Nous faciliterons l'obtention et le renouvellement des autorisations de travail. En définissant nos besoins, c'est-à-dire les métiers en tension dont l'exercice permettra aux étrangers déjà présents sur notre territoire d'accéder à un titre de séjour, nous contribuerons à sortir de la trappe à illégalité. Nous sanctionnerons aussi plus durement les entreprises ayant recours au travail illégal. Pourquoi, d'ailleurs, ne pas aller plus loin en nous inspirant des pratiques adoptées par les autres pays dans le cadre de la compétition internationale pour les talents ? Les Canadiens ...
Le complément de l'intégration doit être la fermeté : les étrangers en situation régulière ayant commis des infractions graves doivent pouvoir être expulsés après avoir purgé leur peine de détention. Nous devrons réformer le contentieux des étrangers, actuellement trop long et trop complexe, et augmenter le nombre de places en CRA pour mieux exécuter les OQTF. À l'inverse, il faut faciliter les démarches de ceux qui ont vocation à rester. C'est une question de b...
Le lien entre les personnes bénéficiant du statut d'étranger sur le territoire de la République et la délinquance est de plus en plus évident, ainsi que M. le rapporteur l'a démontré. Madame la ministre déléguée, vous l'avez reconnu en citant des chiffres que le Président de la République a lui-même évoqués. Nous devons en tirer les conclusions, malgré la suppression de l'article unique de cette proposition de loi à la suite d'un vote de la majorité et des...
Monsieur Ciotti, vous avez raison, les étrangers représentent 7 % de la population en France et 16 % des condamnés. Vous oubliez toutefois de dire qu'ils sont principalement condamnés pour des infractions liées au statut d'étranger, notamment pour celles de travail dissimulé. Je vous invite donc, si vous souhaitez vraiment faire baisser les chiffres de la délinquance des étrangers, à œuvrer plutôt à la régularisation des travailleurs sans papi...
...Le groupe Les Républicains a un seul et unique cheval de bataille, celui de la sécurité, mais cela ne garantit pas la qualité de ses travaux sur ce sujet, contrairement à ce qu'on pourrait naïvement penser. Ses propositions de réforme sont, à l'image de ce texte, tardives et simplistes. Elles n'apportent que le strict minimum aux Français. Cette proposition de loi vise à faciliter l'expulsion des étrangers en cas de menace grave à l'ordre public. Je vous en félicite, mais je vous rappelle que le 26 novembre 2003, un certain Nicolas Macrony …
Il s'agit d'un lapsus, mais peut-être est-il révélateur. Le 26 novembre 2003, Nicolas Sarkozy, alors ministre de l'intérieur de Chirac, faisait voter une loi permettant la protection des mineurs étrangers et leur maintien sur le territoire national, quel que soit leur crime ou comportement à caractère terroriste. Nous vous proposons par cet amendement de rattraper vos erreurs et de muscler votre jeu. Il est de notre devoir de nous montrer fermes et intraitables face à la menace terroriste, y compris avec les mineurs de plus de 16 ans. Ils peuvent en effet, tout autant qu'un adulte, constituer un...