Interventions sur "élevage"

99 interventions trouvées.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaMathilde Hignet :

Nous souhaitons protéger nos agriculteurs des accords de libre-échange en garantissant que la viande consommée dans notre pays soit avant tout issue de nos élevages. La France importe 25 % de la viande bovine qu'elle consomme, 50 % de la viande de poulet, plus de 50 % de la viande ovine : il y a urgence à protéger les élevages français. Cela constituerait également un levier pour restructurer la filière, de la naissance à l'engraissement et à l'abattage. Nous avons exporté en 2022 plus de 850 000 broutards vers l'Italie et 86 000 vers l'Espagne : l'enjeu e...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaLaurent Alexandre :

Je suis élu d'un département, l'Aveyron, dont l'économie et le territoire sont structurés par l'agriculture et l'élevage. Dans les exploitations, à dominante familiale, il est bien rare de gagner plus d'un Smic de revenu mensuel. Ces dernières semaines, le monde agricole a crié sa juste colère. Depuis deux ans, dans notre pays, pas moins de 20 000 exploitations ont disparu. Depuis deux ans, vous nous annoncez une grande loi d'orientation agricole pour changer la donne. Et que nous proposez-vous à la place ? Une lo...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaManon Meunier :

Je vous ai déjà parlé des conséquences de l'accord de libre-échange avec la Nouvelle-Zélande sur l'élevage ovin dans ma circonscription. Malheureusement, l'accord avec le Mercosur risque de produire les mêmes conséquences sur l'élevage bovin. Cet accord, soutenu par l'Union européenne, risque d'ouvrir la voie à l'importation de 99 000 tonnes d'équivalent carcasse du Mercosur dans l'Union européenne. Vous nous dites que vous défendez toutes les formes d'agriculture. Or c'est faux. En optant pour le mo...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaMathilde Hignet :

Tout à l'heure, au cours d'une belle séquence, nous avons défendu l'élevage paysan et durable. Je vais revenir aux chiffres. L'accord de libre-échange avec la Nouvelle-Zélande permet d'importer 10 000 tonnes de viande bovine, 38 000 tonnes de viande ovine, 15 000 tonnes de beurre, 25 000 tonnes de fromage, 15 000 tonnes de lait en poudre. Ne faites pas croire que vous soutenez les éleveuses et les éleveurs français, ces chiffres le démentent ! En réalité, l'accord de li...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaManon Meunier :

...s françaises. Il nous faut imposer que toutes les importations respectent ces normes. À défaut, les paysans sont victimes de concurrence déloyale et doivent réduire leurs prix au minimum pour les aligner sur les prix internationaux. Nous avons un choix à opérer entre deux modèles. Soit nous demeurons dans le modèle ultralibéral. Dans ce cas, nous mettons à la casse le modèle familial, celui de l'élevage extensif et des maraîchers locaux qui font vivre les territoires et approvisionnent les marchés. En effet, ces agriculteurs ne résisteront pas à la concurrence déloyale. Tel est le modèle que vous proposez, dans lequel l'agro-industrie s'empare des terres agricoles. Soit nous répondons aux attentes sociétales : des produits locaux de qualité et une présence paysanne nombreuse dans les territoire...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaManon Meunier :

Il vise, encore une fois, à soutenir l'élevage extensif. Le modèle industriel intensif que vous n'arrivez pas à définir, monsieur le ministre,…

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaCyrielle Chatelain :

En tant que députée de l'Isère, je connais l'importance de l'élevage, notamment en montagne, pour les paysages, l'attractivité des territoires et leur dynamisme. Il faut donc des élevages, mais de taille raisonnée, autant pour les exploitants que pour leurs bêtes. Le problème, ce sont les fermes usines, dans lesquelles sont concentrés 60 % des animaux, alors qu'elles ne représentent que 3 % des exploitations. Les conditions de travail y sont très difficiles, les ...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaFrancis Dubois :

... substituer les mots « sans engendrer de concurrence déloyale ». Comment assurer un revenu décent à nos agriculteurs – thème excellemment défendu par mes collègues du Cantal et par Sébastien Jumel – alors qu'ils subissent une concurrence déloyale due aux traités de libre-échange ? Comment assurer le renouvellement des générations alors que l'agriculture n'est pas rémunératrice, surtout en zone d'élevage ? Comment protéger nos consommateurs des importations ?

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaFrancis Dubois :

... exemple concret : nous produisons en Corrèze du veau sous la mère labellisé, de la viande bovine limousine labellisée, de l'agneau du Limousin labellisé, tous produits à l'herbe et, en plus, nous stockons le carbone. Or nous importons des viandes argentines, dans le cadre du traité de libre-échange avec le Mercosur. Je voudrais tout de même rappeler que ces viandes sont vendues comme provenant d'élevages extensifs, alors que les élevages d'Argentine sont parmi les plus intensifs au monde et les animaux, dès leur premier âge, sont piqués aux antibiotiques et aux hormones.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaLoïc Prud'homme :

Il s'agit d'un sous-amendement d'appel, qui me permet de revenir sur la question des abattoirs, déjà évoquée sur quasiment tous les bancs. La France comptait 400 abattoirs en 2003, 286 en 2010 et seulement 241 en 2021. Comment peut-on espérer soutenir l'élevage national s'il n'y a plus de lieux d'abattage ou s'ils sont concentrés dans de vastes structures inaccessibles pour une grande partie des éleveurs, installés loin d'elles, dans des zones rurales, de surcroît souvent mal desservies ? Il est donc impératif, urgent, de soutenir les abattoirs de proximité existants et de rétablir un maillage territorial – ce que nous appelons un service public de l'a...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaLaurent Alexandre :

...n. La part des exploitants agricoles dans l'emploi total était, en 2021, de 1,5 % – contre 7,1 % il y a quarante ans. Le renouvellement des générations est crucial ; or, pour favoriser les jeunes agriculteurs, la priorité ne doit pas être l'extension des exploitations, mais l'augmentation du nombre d'actifs agricoles. C'est également un impératif pour nos territoires ruraux, où l'agriculture et l'élevage façonnent la vie sociale. Nos propositions vont dans ce sens, à rebours de votre dogmatisme libéral. Raisonnables, elles sont les seules qui puissent répondre à ces défis. Je les rappelle : des prix rémunérateurs pour les paysans ; la revalorisation des pensions agricoles des aidants et des conjoints ; l'accès facilité au foncier agricole ; un protectionnisme solidaire ; l'assurance de débouchés...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaManon Meunier :

Sortir des traités de libre-échange, notamment de celui signé avec le Mercosur, aurait pour vertu de protéger l'élevage extensif en France ; j'ai parlé tout à l'heure de l'élevage extensif bovin en Limousin. Cela aurait également pour vertu de protéger des peuples autochtones à l'autre bout de la planète – y compris dans les pays du Mercosur. La déforestation de la forêt amazonienne résulte à 90 % soit de l'élevage pratiqué dans le cadre d'un modèle agro-industriel, soit des plantations de soja OGM, que nous impo...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaManon Meunier :

On a beaucoup évoqué l'élevage extensif et la nécessité, pour une véritable souveraineté alimentaire, de filières de protéines végétales destinées à l'alimentation animale ; j'aimerais parler des protéines végétales destinées à la consommation humaine. La demande augmente : certains consommateurs souhaitent une alimentation moins carnée.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaAnne Stambach-Terrenoir :

M. le ministre reconnaissait d'ailleurs que nous ne parvenons pas à l'autosuffisance dans certaines filières. Que faire ? Si nous ne jouons pas sur la baisse de la demande, soit nous importons à bas prix des denrées produites dans de mauvaises conditions – avec la concurrence déloyale que cela implique pour nos agriculteurs –, soit nous continuons l'élevage industriel, entassant toujours plus d'animaux dans des structures concentrationnaires,…

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaDelphine Batho :

... 11 de l'amendement de la mention suivante : « En réduisant les émissions de gaz à effet de serre engendrées par les activités agricoles. » Je rappelle que le secteur agricole est le deuxième secteur le plus émetteur de gaz à effet de serre ; il est responsable de 68 % des émissions de méthane et de 80 % des émissions de protoxyde d'azote. Pour changer cette situation, des solutions existent – l'élevage à l'herbe ou l'abandon des engrais azotés de synthèse –, mais quels que soient les débats qu'elles pourraient susciter, il est certain que nous devons inscrire dans ce texte un appel réduire les émissions de gaz à effet de serre.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaHélène Laporte :

Le sous-amendement vise à supprimer la référence à One Health, laquelle, en mettant au cœur de notre politique la lutte contre les zoonoses et l'antibiorésistance, ne pourra qu'entraver l'activité des élevages, qui traversent déjà une crise profonde. Il est toujours bon de rappeler que les éleveurs ne sont en aucun cas les ennemis de l'environnement, de la santé animale et humaine, que décrivent malheureusement certains de nos collègues. En France, l'élevage responsable constitue une réalité. L'usage d'antibiotiques vétérinaires est certes supérieur aux prescriptions de l'OMS, mais on constate une ba...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaLoïc Prud'homme :

...es et qui va en s'aggravant, la France continue d'exporter son eau à travers l'exportation massive de produits agricoles fortement dépendants de l'irrigation. C'est particulièrement vrai s'agissant de la filière du maïs grain irrigué, qui représente à elle seule 40 % des surfaces irriguées du pays et dont près de 40 % de la production est directement exportée pour répondre aux besoins d'animaux d'élevage de pays tiers. Cet exemple illustre bien le problème : ces exportations ne servent pas du tout notre souveraineté alimentaire ; en outre, elles aggravent le manque de disponibilité de la ressource en eau et l'inégalité d'accès dont nous venons de parler. Pour installer de nouveaux agriculteurs et développer des filières déficitaires sur le territoire – maraîchage et fruits notamment –, nous devo...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaMarc Le Fur :

mais nous serions confrontés, en France, à un problème alimentaire. Il faut donc trouver des solutions, et l'une d'entre elles consiste à mieux utiliser les effluents d'élevage. Ce n'est pas, comme certains le disent, un problème : c'est une richesse qu'il faut savoir utiliser. L'azote est une richesse indispensable à la plante ,