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Interventions sur "élevage"

99 interventions trouvées.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaAnne Stambach-Terrenoir :

…sont élevés dans des cages, sur des sols grillagés ; 900 000 truies passent la moitié de leur vie dans des cages dans lesquelles elles ne peuvent pas bouger ; c'est aussi le cas de 26 millions de poules pondeuses. L'Autorité européenne de sécurité des aliments (AESA) a pourtant rendu, en février dernier, deux avis scientifiques qui recommandent d'en finir purement et simplement avec l'élevage en cage des poules pondeuses et des poulets de chair, des effets néfastes sur leur bien-être ayant été constatés, provoqués notamment par le stress, l'isolement et la restriction des mouvements. L'Allemagne, qu'on aime tant nous citer en exemple par ailleurs, a entamé une transition pour sortir de l'élevage en cage des porcs, des lapins et des poules. En France, au contraire, les paysannes et pa...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaAnne Stambach-Terrenoir :

–, mais aussi par les arrêtés imposant l'enfermement des animaux pour tenter de faire face à la grippe aviaire, alors même que les élevages intensifs et fermés sont les plus favorables à la transmission des maladies et au développement des épizooties. Le code rural et de la pêche maritime dispose que les animaux sont des « être[s] sensible[s] », qui doivent donc vivre « dans des conditions compatibles avec les impératifs biologiques de [leur] espèce ». Nous conviendrons tous que ce n'est pas le cas quand ils sont enfermés dans une ...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaGabriel Amard :

À mon tour, je vous présente un sous-amendement visant à ce que l'on revienne sur la pratique de l'élevage des animaux en cage. Il vient d'être rappelé que 99 % des lapins sont élevés ainsi – d'après vos services, monsieur le ministre –, de même que 36 % des poules pondeuses – d'après l'interprofession des œufs –, sans compter les cochons, les poulets de chair, les canards ou encore les oies. L'AESA a montré dans un rapport de 2023 que l'élevage en cage avait de graves conséquences pour les animaux, ...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaFabrice Brun :

Vous l'aurez compris, nous souhaitons que l'élevage, les zones de montagne et le pastoralisme soient au cœur des discussions sur cette loi d'orientation agricole. Au reste, ce sera peut-être l'occasion d'entendre La France insoumise et les Écologistes exprimer leur position à propos du loup. La nôtre est claire : il faut compter précisément les loups et en prélever autant que nécessaire. À ce titre, je me réjouis de l'initiative ardéchoise qui ass...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaAurélie Trouvé :

En effet, le Sénat a rejeté à juste titre cet accord de libre-échange entre l'Union européenne et le Canada. Ensuite, vous nous attaquez en prétendant vous appuyer sur la science, alors que c'est vous qui êtes des idéologues, les idéologues du libre-échange. Avant mon élection, il y a deux ans, j'étais scientifique. Avec des collègues de l'Institut du porc et de l'Institut de l'élevage, nous avions produit un rapport pour le ministère de l'agriculture. Nous y avons établi que, dans les années à venir, le Canada allait développer une filière de bœufs qui ne soient pas traités avec des hormones de croissance – la création de cette filière demande des années. Cela explique que, alors que nous importons seulement 70 tonnes de viande bovine, ces importations croîtront à l'avenir. Le...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaFabrice Brun :

L'agriculture de montagne est un atout extraordinaire en matière de qualité des produits, d'environnement, de biodiversité, de préservation des zones humides et d'élevage à l'herbe sur des prairies naturelles, premiers capteurs de CO?.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaFabrice Brun :

Le texte doit donc nous donner l'occasion d'affirmer collectivement notre volonté de conforter la politique des indemnités compensatoires de handicaps naturels (ICHN) – tel est l'objet de ce sous-amendement, dont je profite pour souligner une nouvelle fois que l'élevage est le grand oublié de ce projet de loi d'orientation.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaFabrice Brun :

Oubliée, la diminution incessante du nombre d'éleveurs, qui menace notre souveraineté ! Oubliés, les revenus des éleveurs de montagne, qui sont les plus faibles de la filière ! Oubliée, la prédation du loup ! Oubliés, les services environnementaux que rend l'élevage, comme le captage du CO2 par les prairies permanentes, la production d'engrais organiques nécessaires à l'agriculture biologique ou encore la protection des forêts contre les incendies ! Vous savez pourtant, monsieur le ministre, qu'en la matière, un troupeau vaut mieux qu'un Canadair. Plus que jamais, ce texte est l'occasion de dire, ensemble, que la France a besoin de ses éleve...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaSandra Regol :

Il vise à préciser l'alinéa 23, afin d'insister sur la nécessité de préserver l'élevage durable, herbager, de plein air, pâturant, aujourd'hui menacé par le développement effréné de l'élevage industriel. Nous ne voulons pas d'une préservation sur le modèle nord-américain, par exemple, dont nous ne connaissons que trop les difficultés et le coût pour la société. Cette démarche doit s'accompagner d'un rééquilibrage des régimes alimentaires, notamment d'une place plus importante des pr...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaLoïc Prud'homme :

Il tend à déployer un plan pluriannuel de l'élevage paysan. Pour fixer le débat, laissez-moi vous citer quelques chiffres : entre 2000 et 2010, le nombre d'élevages porcins comptant moins de 100 bêtes a été divisé par quatre en raison de la concentration de l'élevage au sein de fermes usines.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJean-Yves Bony :

La situation est alarmante : entre 2010 et 2020, le tiers des élevages a disparu, et cette tendance à la baisse persiste, souvent au détriment des exploitations les plus vertueuses, qui sont aussi les plus vulnérables. Un plan stratégique pour l'élevage est nécessaire. Il doit permettre d'orienter les filières vers un modèle qui conjugue externalités positives, résilience, réduction des coûts de production et un revenu digne pour nos agriculteurs. C'est l'objet de ...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaMarie Pochon :

L'éloignement de certaines exploitations bovines et ovines des structures d'abattage fragilise un modèle économique fondé sur les circuits alimentaires de proximité. Pour atteindre un site où l'espèce concernée peut être prise en charge, il faut parfois plus d'une heure et demie ; dans le Nord et l'Est, où cet éloignement est le plus grand, la distance moyenne entre l'élevage et l'abattoir est de 130 kilomètres. Depuis l'extinction, en 2010, du plan national d'équipement en abattoirs et la mise en sommeil de l'Observatoire national des abattoirs et des commissions interrégionales d'abattage, il n'y a plus de leviers pour un État stratège en matière de maillage territorial. En commission, monsieur le ministre, madame la rapporteure, vous vous êtes montrés favorables à...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaManon Meunier :

...res. Le modèle défendu par l'agro-industrie demande toujours plus d'énergie : c'est pourtant ce qu'encourage ce projet de loi. Avec le sous-amendement n° 5251, nous soutenons le développement d'un réseau d'abattoirs fonctionnant comme un service public, qui ouvrirait aux éleveurs des débouchés locaux grâce à des ateliers de découpe à proximité. Pour ne pas tomber dans l'industrie exportatrice, l'élevage extensif a besoin de s'appuyer sur des filières locales. Par sa proposition de loi visant à protéger et à garantir une alimentation saine, et à protéger les éleveurs bovins français, mon collègue de la Haute-Vienne, Damien Maudet, avait d'ailleurs proposé de prioriser la viande française dans les cantines scolaires.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaDominique Potier :

Il est purement rédactionnel. Mentionner la souveraineté de l'élevage pourrait donner l'impression qu'on veut octroyer un pouvoir de délibération aux bovins – à titre de comparaison, on ne parlerait pas de souveraineté de la céréaliculture pour viser le maintien des grandes cultures. Il s'agit donc de la souveraineté en matière d'élevage – et la rédaction de l'alinéa 23 n'étant pas très claire, je propose de supprimer « d'assurer le maintien de l'élevage ». Tout ce...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaVincent Descoeur :

Le futur alinéa 23 traite de « la souveraineté de l'élevage » : c'est une excellente chose, monsieur le ministre, d'introduire ce point dans le texte. Ce sous-amendement vise à y ajouter la mention de l'élevage en montagne. Comme l'a fait mon collègue Fabrice Brun, et comme ne manquera pas de le faire également mon collègue Jean-Yves Bony, je défends l'idée de graver dans le marbre la prise en compte de ces exploitations, dont le handicap naturel doit êtr...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJean-Yves Bony :

Monsieur le ministre, nous comptons sur vous pour inscrire dans le texte les spécificités de l'élevage de montagne. Soutenez la montagne, soutenez notre élevage !

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaBenjamin Saint-Huile :

Le présent sous-amendement a été déposé par Pierre Morel-À-L'Huissier, engagé depuis longtemps sur la question de la prédation du loup. Il vise à inscrire clairement dans le texte le soutien à l'élevage en pâturage et la garantie que celui-ci recevra les moyens nécessaires à sa protection. Il s'agit à terme d'ouvrir les pâturages à des espèces nouvelles, ainsi que de mieux protéger le bétail des loups – sujet qui concentre encore de nombreuses attentes.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaMarie Pochon :

J'appelle votre attention sur ce sous-amendement, qui me tient particulièrement à cœur, de même qu'à nombre d'entre vous, puisqu'il a été adopté en commission. Il vise à garantir le maintien et le développement de l'agropastoralisme. Nous devons nous battre pour ce mode d'élevage vertueux, pratique agroécologique qui favorise la biodiversité, entretient les paysages, réduit le risque d'incendie. Il convient de le soutenir, de l'encourager, afin de renforcer la résilience du modèle agricole français. Il est donc impératif de lui donner toute sa place dans ce projet de loi.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaSébastien Jumel :

...opératives allant jusqu'aux grands groupes internationaux, ainsi que des appellations d'origine protégée (AOP) – le camembert, le pont-l'évêque, le livarot, chez moi le neufchâtel – mondialement connues. Cependant, cette filière souffre énormément ; elle dévisse. Étant donné le fait que nous évoquons la souveraineté alimentaire, il est nécessaire que le projet de loi, qui vise à prendre soin de l'élevage, soutienne en priorité la filière laitière. À défaut, nous ne servons à rien.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaHélène Laporte :

Il vise à inscrire le maintien d'un réseau dense d'abattoirs parmi les finalités des politiques publiques qui concourent à notre souveraineté alimentaire. L'élevage français connaît en effet une profonde crise. Les cheptels bovins laitier et allaitant ont perdu 2 millions de têtes entre 2017 et 2022 ; le cheptel ovin a diminué de 25 % depuis 2007. Cette hémorragie s'est logiquement étendue aux abattoirs, dont 20 % sont menacés de fermeture. Contrairement à ce qui est parfois affirmé, cette crise n'a rien à voir avec une baisse de la consommation de viande de...