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Interventions sur "électricité"

524 interventions trouvées.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaPierre Meurin :

...même manière que M. Jumel demande que M. Le Maire soit auditionné en commission des affaires économiques, je souhaite qu'il le soit par la commission du développement durable et de l'aménagement du territoire. L'amendement vise à faire en sorte que les commissions chargées du développement durable des deux chambres du Parlement soient consultées pour la désignation des fournisseurs de secours en électricité. Le Parlement a un rôle de contrôle de l'exécutif sur ces questions liées à notre souveraineté et à notre continuité énergétique. Une telle mesure m'apparaît donc pertinente et potentiellement consensuelle. Le Gouvernement peut par décret répartir 50 térawattheures de façon très arbitraire grâce au dispositif de l'ARENH. Comme notre excellent collègue Tanguy l'a indiqué, nous doutons du caractèr...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaPierre Meurin :

Je partage l'esprit de l'amendement de M. Bazin, même si c'est une proposition minimale. Il s'agit en effet qu'EDF ne vende pas à perte l'électricité produite. C'est vraiment du bon sens. Dans la vision ultramondialiste de la Macronie, la concurrence consiste en réalité en une planification du dépeçage des entreprises publiques, en l'occurrence d'une entreprise du bien commun énergétique, pour en faire bénéficier ses concurrents dans la distribution d'électricité. Or la vision normale de la concurrence, c'est d'admettre qu'une entreprise puiss...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaDelphine Batho :

En Europe, cela aboutit à fixer, dans un processus sans fin, le prix de l'énergie en fonction de la dernière centrale mise en service. Madame la ministre, quand je vous entends affirmer que l'ARENH protège les entreprises et les collectivités, j'ai l'impression que nous ne vivons pas dans le même monde. Dans ma circonscription des Deux-Sèvres, certaines entreprises voient leur facture d'électricité grimper de 200 % ou de 300 %. Plusieurs collectivités sont contraintes de fermer les piscines parce qu'elles ne peuvent plus payer leurs factures d'électricité. Moralité : il faut tout remettre à plat et nous appuyer sur les circonstances exceptionnelles que nous vivons pour suspendre les directives européennes. Organisons le retour au tarif réglementé pour tout le monde, les particuliers, les co...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaMaxime Laisney :

En imposant à EDF de fournir à prix cassé davantage d'électricité au moment même où elle n'arrive pas à la produire, vous allez casser le principal outil de production et offrir des bénéfices de court terme à des fournisseurs qui n'auront bientôt plus rien à fournir et disparaîtront une fois le pactole empoché

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaMaxime Laisney :

Le problème des consommateurs, ce sera non plus le prix, mais l'accès à l'électricité, pourtant présentée dans le code de l'énergie comme un produit de première nécessité. Non, ce n'est pas l'intérêt général qui commande la ratification par l'Assemblée nationale d'une sottise gouvernementale !

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaMaud Bregeon, rapporteure pour avis de la commission des affaires économiques :

Si le volume d'ARENH a été augmenté l'an dernier, c'est bien parce que c'était nécessaire. Nous nous sommes retrouvés dans une situation où le prix de l'électricité a explosé. Certains industriels ont dû fournir de plus grands volumes d'énergie nucléaire régulée. Bon nombre d'entreprises ont alerté le cabinet de Mme Pannier-Runacher en disant : « Si nous n'avons pas davantage accès à de l'électricité pas chère, nous ne pourrons plus maintenir nos productions. »

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaMaud Bregeon, rapporteure pour avis de la commission des affaires économiques :

En effet, le coût de l'électricité ne peut pas peser 50 %, 60 %, voire 70 % dans le coût de production des entreprises. Si nous revenons sur cette mesure, nous risquons de créer une hausse des prix de 40 à 60 % pour les électro-intensifs en raison d'un rattrapage sur les six derniers mois de l'année, une hausse de 25 % pour les entreprises et les collectivités de plus de 10 salariés et une hausse de 20 % pour les consommateurs qu...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaDelphine Batho :

Soit, madame la ministre ! Admettons que vous ayez vraiment cru que le changement du plafond de l'ARENH permettrait d'amortir le choc du coût de l'électricité pour les entreprises de plus de dix salariés dont le chiffre d'affaires dépasse 1 million d'euros, et pour les collectivités. Il reste que ça ne marche pas !

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaDelphine Batho :

Dans ma circonscription, il y a des entreprises qui mettent la clé sous la porte, d'autres auxquelles on propose pour le mois de décembre prochain des contrats de fourniture d'électricité à des prix délirants. Vous devez changer de cadre. Vous êtes enfermée dans le cadre actuel avec les instruments actuels, alors qu'il faudrait réagir comme lors de la pandémie avec le pacte de stabilité : lorsque l'on constate que les règles auxquelles nous nous conformons sont débiles, on les met à plat et on en change.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaAdrien Quatennens :

Dans cette affaire, EDF est le dindon de la farce, et la farce a un nom : c'est le marché européen. Lors de l'ouverture des marchés de l'électricité au nom de l'idéologie de la Commission européenne, qui veut ouvrir tous les marchés, cette dernière a compris que cela ne marchait pas : qui pouvait concurrencer EDF ? L'ARENH a consisté à demander au fournisseur de produire pour ses concurrents : c'est aussi absurde que de demander à un boulanger de donner ses baguettes à un local sans fournil pour qu'il puisse le concurrencer.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaAdrien Quatennens :

L'article 19 vise à ce que EDF fournisse une part encore plus importante d'électricité à ses concurrents. Cela a un coût pour cette entreprise : en passant d'une production pour les concurrents de 100 à 120 TWh, ce coût est passé de 7,7 à 8,4 milliards ! Le marché européen est bien responsable. Voter la suppression de l'article 19 ouvrirait la voie à la mise en cause de ce marché afin que nous puissions tout remettre à plat.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaGérard Leseul :

Laissez-moi tout de même dire quelques mots… Le projet de loi portant mesures d'urgence pour la protection du pouvoir d'achat est malheureusement loin, très loin de l'ambition que son titre laisse supposer. Il comporte des mesures visant à faire face aux difficultés d'approvisionnement en gaz et en électricité, nous en avons parlé tout à l'heure, dans un contexte national d'une très faible disponibilité de notre parc électronucléaire et d'une trop grande insuffisance du développement des énergies renouvelables. Si le groupe Socialiste et apparentés admet la nécessité de dispositifs exceptionnels et limités dans le temps, nous avons ici trop de mesures dérogatoires aux objectifs de protection de l'envi...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaSébastien Jumel :

...es dans un flou artistique complet. Ces mesures d'exception ne doivent pas nous exonérer de remettre à plat la PPE, le choix du curseur dans le mix énergétique, les outils stratégiques à privilégier pour mener une politique publique de l'énergie. La Première ministre clame à tout va que le Gouvernement va nationaliser mais, en réalité, vous allez recapitaliser, alors que l'ARENH (accès régulé à l'électricité nucléaire historique) a siphonné de manière colossale les moyens d'intervention d'EDF. Je demande aux parlementaires d'ouvrir les yeux sur cette question. Nous parviendrons, je crois, à établir un front commun pour s'opposer à ce que vous reveniez par la petite porte pour mener à bien votre projet de saucissonnage du fleuron industriel que constitue EDF.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJulie Laernoes :

...15 autorise même un recours accru au charbon grâce aux centrales de Saint-Avold et Cordemais. Cet article est en contradiction avec les objectifs de la France en matière de climat. Entre 2020 et 2021, l'État a dû recourir au charbon afin de pallier les défaillances du parc nucléaire. Malgré les vertus d'énergie décarbonée que vous lui prêtez, le nucléaire ne permet pas aujourd'hui de produire l'électricité nécessaire en France. Le défaut de planification de la sortie des énergies fossiles et fissiles nous oblige donc à recourir aux centrales à charbon qui sont pourtant à bannir.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaMatthias Tavel :

.... Vous n'avez pas tenu la promesse de mettre à l'arrêt les centrales à charbon, faute d'avoir planifié le développement des énergies renouvelables et d'avoir incité fortement à la sobriété énergétique. Vous n'avez proposé aucun projet de conversion desdites centrales. La Première ministre a confirmé hier la fermeture sèche de la centrale de Cordemais sans que nous sachions comment sera produite l'électricité dont a besoin le Grand Ouest après 2026. Peut-être nous demanderez-vous alors de prolonger encore son activité à titre exceptionnel au nom de l'urgence et du risque de pénurie. Le raisonnement global n'est pas bon mais votre projet est de surcroît scandaleux du point de vue social. Vous proposez à des salariés qui ont été licenciés par votre faute, à cause de votre impréparation, d'être réembauc...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJulie Laernoes :

Cet article est particulièrement préoccupant. Il s'agit d'un aveu d'échec et d'impréparation. Ne me faites pas croire qu'avec de la planification et des investissements dans les économies d'énergie dans les régions dépourvues de centrales nucléaires, nous ne pourrions pas nous passer de la part d'électricité produite à partir du charbon – 1 % – et ainsi renoncer à la prolongation de l'ouverture des centrales à charbon. Vous faites le choix de ne pas préparer la transition écologique et de ne pas investir dans la planification en matière de réseaux de chaleur. Vous avez même ouvert à Landivisiau une centrale à gaz pour aider à faire face aux pics d'électricité en hiver – je ne dis pas que cet outil e...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaMatthias Tavel :

L'argument de la guerre pour justifier la relance des centrales à charbon est irrecevable. Ces centrales produisent de l'électricité. Or nous ne manquons pas d'uranium ukrainien et le gaz russe dont nous sommes privés n'est pas utile pour faire fonctionner les centrales à charbon. Ayons l'honnêteté de le reconnaître, les difficultés de production d'électricité ne sont pas liées à la guerre en Ukraine Elles tiennent au retard dans le développement des énergies renouvelables, aux problèmes du parc nucléaire, ainsi qu'aux insuff...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaMaud Bregeon, rapporteure pour avis :

Il y a bien un lien entre la pénurie de gaz et l'électricité puisque le premier permet notamment de produire la seconde. Les importations de gaz ont considérablement diminué et les terminaux méthaniers ne suffisent pas à diversifier nos approvisionnements. Vous voulez supprimer un article qui prévoit des compensations, notamment la création d'un fonds, alimenté selon les quantités de CO2 supplémentaires produites, et destiné à financer des projets écologi...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJulie Laernoes :

... les rapporteurs étaient précis dans leurs explications et ne se livraient pas à des approximations telles que celle que nous venons d'entendre : ce n'est pas à cause de la guerre en Ukraine que nous avons un problème d'approvisionnement électrique en France ! La centrale de Landivisiau a été ouverte durant le quinquennat précédent : on a choisi de construire un équipement destiné à produire de l'électricité à partir d'énergies fossiles, ce qui est une ineptie lorsqu'on veut s'engager dans la transition énergétique et la planification écologique, puisque l'électricité peut et doit être produite à partir d'énergies renouvelables. La cause de nos problèmes d'approvisionnement n'est donc pas, comme vous le dites, la guerre en Ukraine, mais l'imprévision quant au parc nucléaire. Tenez-vous-en donc aux fa...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaMaud Bregeon, rapporteure pour avis :

Je maintiens ce que j'ai dit : le gaz sert aussi à faire de l'électricité. Ni vous, ni moi ne pouvions prévoir le contexte d'ensemble que nous connaissons, qu'il s'agisse de la production d'électricité à partir de gaz, des tensions dans le domaine de l'électricité pilotable d'origine nucléaire ou de la capacité de production hydraulique, affectée par les conditions météorologiques. Pour ce qui concerne les compensations, certaines s'inscrivent dans le cadre de l'UE ET...