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Interventions sur "électricité"

524 interventions trouvées.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaMax Mathiasin :

...ammation pluriannuelle de l'énergie ambitieuse qui conduirait à une chute des recettes des collectivités… Les territoires ultramarins ont la capacité d'atteindre l'objectif de 40 % d'énergie renouvelable dans le mix énergétique en 2030, et même de le dépasser très largement. En Guadeloupe, par exemple, la région affiche 39,5 % d'énergies renouvelables dans le mix électrique et EDF signale qu'une électricité 100 % renouvelable est possible d'ici à 2030 grâce à la conversion au biocombustible de tous les moyens thermiques fossiles. Les ressources sont là, localement, en particulier dans les ZNI, et ne demandent qu'à être exploitées. C'est la solution pour atteindre l'autonomie énergétique dans les outre-mer. Il faut nous aider à investir, madame la Première ministre !

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaMaud Bregeon :

Commençons par les énergies renouvelables. N'en déplaise à une partie de cette assemblée, elles sont incontournables si l'on veut maintenir un mix électrique décarboné. Du Groupe d'experts intergouvernemental sur l'évolution du climat, le Giec, à Réseau de transport d'électricité (RTE), en passant par les associations les plus favorables à l'atome, tous sont formels. Productions photovoltaïques, éolien, sur terre et en mer… : dans toutes les trajectoires de décarbonation, l'ensemble des moyens de production bas-carbone sont nécessaires pour compléter la production d'électricité, qui doit augmenter. À ceux qui vous diront qu'elles coûtent trop cher, rappelez que, fin 2023...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaMaud Bregeon :

À l'échelle nationale, il produit environ 70 % de notre électricité. Dans ceux des pays voisins qui, dans la droite ligne d'Europe Écologie-Les Verts et de La France insoumise, ont fait le choix politique d'en sortir, les conséquences sont sans appel. L'Allemagne démarre de nouvelles centrales à charbon et s'est liée à la Russie via ses importations massives de gaz.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaNicolas Dupont-Aignan :

Grâce à l'action visionnaire du général de Gaulle et de Georges Pompidou, la France a disposé pendant des décennies d'une électricité souveraine, bon marché, sûre et non polluante. Malheureusement, leurs successeurs, soumis à l'Union européenne, ont accepté la libéralisation absurde du marché de l'électricité et du gaz, gâchant l'inestimable atout que constituait EDF-GDF. Pire encore, l'incompétence, la démagogie, l'incohérence des gouvernements de François Hollande et d'Emmanuel Macron, ont précipité l'économie française dans...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaNicolas Dupont-Aignan :

le racket d'EDF, organisé par l'État au profit de groupes privés bénéficiant d'un prix de rachat de l'électricité scandaleusement bas ; votre soumission à l'Allemagne qui, payant les pots cassés de sa propre politique, a voulu détruire l'avantage de la France ; votre docilité maladive face à une Union européenne qui refuse d'admettre le fiasco du marché de l'électricité de la spéculation ; l'explosion du montant de la contribution au service public de l'électricité (CSPE) – plus 650 % en vingt ans ! – car, c...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaMatthias Tavel :

Un Français sur deux a déjà dû renoncer à se chauffer alors qu'il avait froid, mais vous prévoyez un matraquage tarifaire supplémentaire de 15 % de hausse des prix du gaz et de l'électricité au 1er janvier prochain. Des entreprises sont à l'arrêt, des milliers d'emplois sont menacés par l'explosion des prix de l'énergie, comme chez Duralex, mais vous abandonnez les entreprises aux prix du marché. Des universités ferment une partie de leurs locaux. Les factures de gaz sont multipliées par cinq, par exemple pour le collège de Trignac dans ma circonscription. Le système de production él...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaMatthias Tavel :

...urte échéance encore. En effet, cet hiver s'illustre par l'indisponibilité d'une grande partie du parc nucléaire. Les incidents dus à la corrosion ou aux fissures s'enchaînent, et les perspectives de remise en service ne cessent de se décaler. Faute d'avoir diversifié sa production énergétique pour s'éloigner du tout nucléaire, la France est contrainte d'adopter un plan pour éviter les coupures d'électricité. L'indépendance énergétique du pays n'est plus assurée, du fait de l'approvisionnement en uranium, dont dépend le nucléaire, et de la dépendance aux énergies fossiles. Le déficit énergétique de la France s'élève à 83 milliards d'euros cette année. L'agressive guerre du gaz de M. Poutine vous rappelle à l'ordre. Pensez-vous sérieusement que le gaz de schiste américain ou le gaz qatari taché du sa...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaMatthias Tavel :

Or les causes des hausses des prix de l'électricité et des pénuries sont claires : elles sont directement liées à la marchandisation de l'électricité et à la casse du service public au nom des dogmes libéraux de l'Union européenne.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaMatthias Tavel :

Dans l'Europe libérale, le prix de marché est décorrélé des coûts réels de production, et même plusieurs fois supérieur à celui-ci, pour le plus grand profit des actionnaires. On subventionne le développement de distributeurs d'électricité dont l'unique activité consiste à revendre une énergie qu'ils ne produisent pas en spéculant sur ses prix.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaMatthias Tavel :

Dans l'Europe allemande, le prix de l'électricité est indexé sur celui du gaz, un fonctionnement que même votre ministre de l'économie juge « délirant » – en vain.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaMatthias Tavel :

...énéral, nous avons besoin d'une rupture républicaine. L'énergie n'est pas une marchandise, mais un bien commun. Pillage et gaspillage du marché ont assez duré. Face à la crise, l'heure est à la maîtrise publique et à la planification écologique, dont nous parlons avec Jean-Luc Mélenchon depuis tant d'années. Un système français public est nécessaire, pour lequel la sortie du marché européen de l'électricité est impérative. Assez de mauvaise foi ! Pour échanger de l'électricité avec nos voisins, nous n'avons pas besoin d'un marché européen, mais de lignes à haute tension, qui existent et continueront d'exister après le marché européen.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaRaphaël Schellenberger, président :

Quels sont les critères de définition du taux d'indépendance énergétique ? La part de l'électricité produite sur le territoire national à partir de pétrole importé est-elle par exemple comptabilisée ?

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaRaphaël Schellenberger, président :

Certes, RTE dispose de données sur l'électricité. Cependant, pour travailler sur le transfert d'usage, il peut être utile d'avoir accès à des données plus fines concernant les autres énergies, comme celles dont vous disposez.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaRaphaël Schellenberger, président :

... Centre de recherche en économie et droit de l'énergie, expert sollicité notamment par la Cour des comptes, et M. Xavier Jaravel, professeur d'économie à la London School of Economics et membre du Conseil d'analyse économique. M. le rapporteur leur a préalablement adressé un questionnaire, centré sur la notion de souveraineté en matière énergétique, s'agissant notamment de l'approvisionnement en électricité et de sa production. L'article 6 de l'ordonnance du 17 novembre 1958 relative au fonctionnement des assemblées parlementaires impose aux personnes auditionnées par une commission d'enquête de prêter le serment de dire la vérité, toute la vérité, rien que la vérité.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaRaphaël Schellenberger, président :

Monsieur Percebois, vous avez longuement parlé de la fermeture des capacités à l'échelle européenne. Chaque pays a développé une stratégie d'interconnexion sans toujours se demander ce qui se passait chez les autres – on tire un câble vers l'Allemagne sans vraiment savoir si elle est en mesure de nous envoyer de l'électricité. Avez-vous connaissance de travaux sur ce point, ou expliquant la façon dont la réflexion européenne sur les interconnexions a été bâtie ? Monsieur Jaravel, vous insistez sur l'absence de diagnostics de vulnérabilité en matière énergétique, étant entendu que la souveraineté n'est pas l'indépendance et nécessite une bonne compréhension des flux. Les points de vulnérabilité énergétiques des entrep...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaRaphaël Schellenberger, président :

Dans le marché européen de l'électricité tel que vous l'avez décrit, est-il économiquement acceptable pour chaque pays de conserver une capacité de production marginale indexée sur la pointe pour assurer la sécurité de son approvisionnement ? Tous les pays, pas seulement la France, ont fermé des capacités pilotables. L'optimisation de l'usage industriel de l'électricité a permis de réduire la tension, mais globalement les marges ont été...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaAntoine Armand, rapporteur :

Comment concevez-vous l'indépendance énergétique de notre pays dans l'Union européenne, du point de vue du marché de l'électricité mais aussi du degré d'autonomie stratégique que l'on peut attendre au niveau français et au niveau européen ? Une analogie avec les exigences fixées à d'autres secteurs industriels en matière d'autonomie stratégique serait bienvenue. Par ailleurs, j'aimerais obtenir une confirmation sur le mécanisme des prix au sein du marché européen de l'électricité. Si j'ai bien compris, le calcul du prix de ...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaMaxime Laisney :

Que pensez-vous d'un retour aux tarifs réglementés de vente (TRV) de l'électricité et du gaz pour les ménages, les collectivités et les entreprises ? L'idée d'un acheteur unique national a retenu mon attention. RTE par exemple pourrait souscrire des contrats à long terme avec des producteurs. En ce moment, le marché « ne marche pas » et nous avons besoin de la décision politique, tant en ce qui concerne le mix énergétique qu'en matière de sobriété, puisqu'on sait que le dimens...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaMarie-Noëlle Battistel :

...ction, ne l'ont pas fait, ou très faiblement, et EDF a dû supporter l'intégralité de la charge. Le récent relèvement du plafond a obéré les capacités d'investissement d'EDF et entraîné d'importantes difficultés financières. Faut-il donc « supprimer » l'Arenh, ou au moins envisager un nouveau modèle, avec un volume productible exclusivement fléché sur les TRVE, les tarifs réglementés de vente de l'électricité, et les contrats de long terme pour les autres entreprises comme les électro-intensifs ? Sinon, un fléchage des bénéficiaires serait-il utile ? Je n'arrive pas à obtenir une liste précise et fiable de ces bénéficiaires, mais certains d'entre eux ne me paraissent pas avoir du tout besoin qu'EDF les subventionne. Certes, le volume productible de nucléaire français doit profiter à d'autres, mais en ...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJulie Laernoes :

La question du marché se pose au sein de l'Union européenne dès lors que la résilience et la souveraineté ou l'indépendance énergétiques sont en jeu. Le parallèle qui a été fait entre le pétrole, stockable, et l'électricité, qui ne l'est pas ou qui l'est peu, me paraît très heureux, celui-là relevant du marché mondial et celle-ci de la production localisée. L'électricité est par excellence un bien public et commun. Quel paradoxe, dès lors, que la libéralisation ! L'Union européenne a privilégié les énergies renouvelables mais a délaissé les industries, les technologies, la recherche et le développement qui contribu...