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...éinventer. Il est également nécessaire de reconstruire des liens forts avec leurs élus et leurs habitants. L'État doit jouer un rôle moteur pour que la ruralité relève les défis auxquels elle fait face. Le premier défi est celui de l'éducation. Dans le Puy-de-Dôme, d'où je suis élue, le projet de carte scolaire pour la rentrée 2023 inclut trente-trois fermetures de classes. Or un territoire sans école est un territoire sans vie. Au-delà des statistiques qui font état d'une baisse des effectifs scolaires, mieux associer les maires aux discussions préalables à l'élaboration de la carte scolaire permettrait de tenir compte des réalités locales en matière d'urbanisme, lesquelles sont parfois méconnues de l'inspection académique. Deuxième défi : l'offre de soins. Dans le Puy-de-Dôme, une étude de ...
... d'information rédigé par François Cornut-Gentille et Rodrigue Kokouendo sur l'évaluation de l'action de l'État dans l'exercice de ses missions régaliennes en Seine-Saint-Denis officialisait pour la première fois que oui, l'État, dans l'exercice de ses missions régaliennes, est défaillant en Seine-Saint-Denis. Plus personne ne peut ignorer que nous faisons face à un manque de professeurs dans les écoles, à un manque de policiers, à un manque de fonctionnaires, notamment dans les tribunaux. Cette carence dans l'action de l'État est très mal vécue par les habitantes et les habitants de mon département, qui demandent simplement de bénéficier des mêmes services publics et des mêmes ressources que dans les départements voisins. Lors de mes permanences, je reçois chaque semaine des citoyens dont la...
...t écologiquement le moins-disant. Vous avez mandaté un architecte qui est une figure de proue de la réhabilitation et il est dommage de ne pas utiliser ses capacités. Vous parlez de discussions avec les collectivités, mais c'est la collectivité elle-même qui déplore la volte-face de l'État. Vous ne mentionnez pas les enjeux d'urbanisme et de mixité sociale importants, notamment la création d'une école sur la parcelle. La concertation que vous évoquez est purement formelle. C'est bien la fin de ce formalisme que j'appelle de mes vœux. Je vous le demande encore une fois : révisez votre copie et ramenez toutes les parties prenantes à la table des discussions.
« Monsieur le député, pouvez-vous aider la famille X qui, ce soir encore, va passer la nuit dans sa voiture car il n'y a plus de places au Samu social ? » Cette phrase, je l'ai entendue trop souvent. Hier soir encore, mon assistant a été contacté par une directrice d'école qui cherchait un hébergement pour une famille avec deux enfants qui s'apprêtait à passer la nuit dans la rue. Vous l'aurez compris, je vais vous parler de ces femmes, ces hommes et ces enfants qui dorment, vivent et mangent dans la rue. Il y a un moins d'un mois, j'ai été alerté le même jour par deux familles avec trois enfants chacune qui dormaient dans la rue, à Caen. Grâce à la mobilisation ...
Je prends acte, madame la secrétaire d'État, de la volonté du Gouvernement, mais les faits sont là : quand, comme cela s'est produit hier soir, une directrice d'école nous appelle, quand il est impossible à l'État de loger une mère et ses enfants de 2, 5 et 10 ans, on ne peut douter de l'insuffisance des moyens. Il y a trois mois, 100 appels au 115 sont restés sans réponse : n'est-ce pas là une réalité concrète, matérielle ? Certes, vous avez ouvert des places à l'hôtel pour la nuit ; il en faudrait davantage. Ce n'est pas le squat caennais de la rue d'Auge qu...
...acter très récemment une subvention réduite pour deux d'entre eux seulement. Les EDI sont donc en train de licencier, de mettre la clé sous la porte, laissant les jeunes qu'ils accompagnaient sans solution. Ce désengagement va toucher de nombreux jeunes à court terme mais aussi bien sûr tous les jeunes qui, à l'avenir, sortiront du système scolaire sans solution et sans pouvoir même rejoindre les écoles de la deuxième chance, tant ils ont décroché de l'environnement social. Il me paraît important, dans cette situation, que l'État soit au rendez-vous de l'accompagnement de ces jeunes. Quelle solution le Gouvernement peut-il apporter ? Le plan d'investissement dans les compétences (PIC) pourrait notamment leur venir en aide. Tout doit être envisagé pour faire en sorte que les structures qui fonct...
Dans de nombreux territoires, notamment ruraux, de la République, l'école publique est l'un des derniers services publics encore présents. Nos concitoyens y sont donc naturellement très attachés. Vous le savez, chaque fermeture de classe alimente une concurrence entre l'urbain et le rural et nourrit un sentiment d'abandon. Dans nombre de nos communes rurales, l'école publique est composée d'une ou deux classes comportant de nombreux niveaux d'enseignement. Cette situat...
...'est ainsi aux familles que revient la charge de payer lorsque les enfants bénéficient de services comme la cantine, la garderie ou l'étude. Il semble inconcevable qu'elles aient en outre à payer l'accompagnement dont a besoin leur enfant en situation de handicap pendant les temps méridien et périscolaire. L'accueil de tous les enfants et jeunes constitue la clé de voûte de la mise en œuvre de l'école inclusive prônée par le Président de la République depuis six ans. Il vise à assurer un suivi de qualité des enfants en situation de handicap et à éviter toute rupture d'égalité, afin d'assurer une continuité scolaire et périscolaire pour tous les élèves, indépendamment du lieu où ils sont scolarisés. Des clarifications sont-elles envisagées, madame la secrétaire d'État, quant au financement des ...
...sous-évalué car tous n'ont pas été reconnus comme tels – et seulement 2 076 accompagnants d'élèves en situation de handicap (AESH). On estime à environ 30 % la part d'enfants qui auraient besoin d'un accompagnement pour accéder aux enseignements mais qui en sont privés. Les assistants d'éducation, eux, sont contraints à la précarité, puisque vous leur refusez le statut de fonctionnaire. Enfin, l'école de la République tombe littéralement en ruine. Dans ma circonscription, les salles sont détériorées, le numérique est défaillant car le wifi n'existe pas, on retrouve des infiltrations d'eau au collège Louis-Issaurat de Créteil et des fissures dans les murs à l'école Romain-Rolland d'Orly. La liste est longue. Comment comptez-vous faire pour que ces élèves, nos enfants, étudient dans de bonnes c...
Les annonces sont tombées. Vous avez décidé de fermer douze classes dans les Hautes-Pyrénées, ce qui vous permet de récupérer cinq postes de professeur des écoles. Sont concernées : l'école primaire de Bours-en-Bigorre, l'école maternelle Berthelot à Tarbes, l'école primaire de La Barousse à Loures-Barousse, l'école primaire de Castelnau-Magnoac, l'école maternelle Jean-Bourdette à Argelès-Gazost, l'école primaire Lucie-Aubrac à Orleix. Oui, la liste est longue… Fermer une classe revient parfois à fermer l'école. Ce sera le cas des écoles élémentaires de ...
...us généralement, au moment où la mort du jeune Lucas nous interpelle tous, comment lutter contre ce fléau qui gangrène nos établissements scolaires et détruit de nombreux enfants ? Le harcèlement se déploie également à travers internet et les réseaux sociaux, qui charrient par ailleurs d'autres maux, comme la consultation de sites pornographiques ou la diffusion de fausses informations. Comment l'école peut-elle agir pour accompagner les enfants dans l'usage de ces nouveaux medias ? La violence est partout dans notre société, y compris dans les familles. De nombreux enfants ne savent pas toujours qu'on n'a pas le droit de les frapper, de les humilier et les agresser pour les éduquer. Souvent, les enseignants se rendent compte les premiers de ces violences et sont ainsi les premiers générateurs...
. En 2021, plus d'une femme sur cinq et près d'un homme sur six indiquaient avoir été victimes de violences intrafamiliales avant l'âge de quinze ans. Ces agressions sont difficiles à déceler et à combattre car elles touchent à l'intime. Détecter, prouver et instruire un cas de violence intrafamiliale est ainsi particulièrement difficile et délicat. Je suis convaincue que l'école est un lieu crucial pour repérer et identifier les enfants victimes de ce type de violences. Néanmoins, les enfants ont du mal à relater de tels faits et à exprimer ce qu'ils ont vécu. De nombreux enseignants, agents spécialisés des écoles maternelles (ASEM) et auxiliaires de vie scolaire (AVS) se sentent par ailleurs démunis et insuffisamment formés pour faire face à de tels cas. Quels seraient ...
...nt, en tant qu'enseignants, repérer, traiter et prévenir des violences qui par essence impliquent les familles ? Dans cette situation de désarroi, nous avons été laissés absolument seuls. C'est encore le cas aujourd'hui, malgré les avancées récentes dont vous avez parlé. La formation initiale et continue des enseignements reste notoirement insuffisante. Comment comptez-vous y remédier alors que l'école reste le premier lieu de socialisation des enfants et devrait donc être le premier rempart contre les violences qui leur sont faites ?
...Le 8 novembre dernier, vous avez indiqué au Sénat que tous les enfants ne pouvaient pas être en milieu ordinaire. Comment peut-on accepter que le budget de l'éducation serve à cacher le refus d'investir sur les politiques du handicap elles-mêmes ? S'agissant de l'orientation, des heures de technologie ont été supprimées au collège pour terminer les enseignements qui auraient dû être réalisés à l'école primaire. Il y a là un double échec : pour le primaire et ses enseignants, mais aussi pour l'apprentissage technique et scientifique. Le baccalauréat n'a presque plus de valeur dans notre pays et vous continuez à pousser les jeunes vers des études supérieures sans avenir alors qu'ils pourraient trouver réussite financière et bonheur dans des filières techniques. Quand allez-vous mettre fin au dog...
...lé l'existence de la loi du 2 mars 2022 sur le harcèlement scolaire. Elle repose sur trois piliers : la prévention, l'accompagnement et la protection. J'aimerais que le volet protection ne serve plus dans notre pays et que les cas de harcèlement scolaire n'aillent pas jusqu'au pénal. Resteraient alors les deux volets de la prévention et de l'accompagnement. Le programme pHARe se déploie dans les écoles et au collège, mais reste facultatif dans les lycées. Or l'article premier de la loi rend obligatoire la prévention et l'accompagnement des victimes dans tous les établissements scolaires de France. Comment peut-on vérifier l'effectivité de cette prévention ? Enfin, cette loi faisait suite à un rapport dans lequel j'avais effectué un certain nombre de propositions, notamment celle de conduire u...
La santé représente l'une des missions fondamentales de l'école. En tant que ministre de l'éducation nationale, vous devez vous assurer que l'institution remplit cette mission. En l'occurrence, l'article 24 de la convention internationale des droits de l'enfant indique que les États s'efforcent de garantir qu'aucun enfant ne soit privé du droit d'accès aux services médicaux. Néanmoins, le rapport 2020 de la Cour des comptes est sans équivoque : on dénombre s...
Je connais votre combat contre le harcèlement et votre attachement au bien-être à l'école. À cet égard, des champs n'ont pas été investis dans le milieu scolaire. Je pense ici aux techniques alternatives qui ont fait l'objet d'études et ont démontré leur efficacité, comme la méditation. À ce titre, je souhaite connaître votre point de vue sur le bien-être à l'école pendant le temps scolaire.
...caire « parce qu'elles ont leur mercredi et les vacances scolaires ». En réalité, les AESH que j'ai rencontrées sont en souffrance, elles subissent les temps partiels et sont trop peu nombreuses. Elles accompagnent parfois jusqu'à sept enfants avec des besoins différents, dans des établissements différents, sans reconnaissance et pour un salaire moyen de 760 euros. À titre d'illustration, dans l'école Renan classé en REP+ sur ma circonscription, il y a deux AESH pour huit élèves qui nécessitent un accompagnement à temps plein et sept en attente d'identification à la rentrée. La France insoumise demande la création d'un un corps de fonctionnaires pour les AESH avec une formation et un salaire dignes de ce nom. Ces métiers essentiels devraient être valorisés. Allez-vous agir pour donner leurs l...
...érés pour une transition physique d'un genre vers un autre. De plus, des militants favorables à ces opérations peuvent intervenir dans les établissements scolaires. Or il n'est pas démontré médicalement que les personnes souffrant de dysphorie de genre se sentent mieux après une telle opération. Au contraire, les cas de dépression, d'anxiété, d'automutilation et d'envies suicidaires subsistent. L'école est un lieu d'apprentissage et non un lieu de militantisme. Un certain nombre d'interventions témoignent de l'activisme de ces associations qui promeuvent ces questions de transidentité à travers des questions saugrenues. Quelles sont les conditions d'agrément mises en place par le ministère met pour examiner les interventions de ces associations ? Un autre sujet de taille porte sur la place de ...