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Les amendements de Sébastien Peytavie pour ce dossier

42 interventions trouvées.

Il est donc essentiel, pour des personnes qui quittent l'hôpital, de disposer d'un lieu adapté à tout type de handicap et de perte d'autonomie. J'entends votre préoccupation relative à la possibilité d'administrer l'aide active à mourir dans les maisons d'accompagnement.

C'est vrai, mais ce sera aussi le cas à domicile, dans les unités de soins palliatifs, dans les Ehpad et les différents lieux de vie. Je vais jouer la provocation : qu'attendez-vous pour déposer des amendements visant à supprimer les domiciles, les unités de soins palliatifs et ainsi de suite ? Votre logique est donc absurde. Prenez donc la mes...

Tous les professionnels auditionnés ont exprimé un besoin de formation aux soins palliatifs et d'accompagnement. Nous déplorons, sur tous les bancs, le manque de culture palliative. Le meilleur moyen d'y remédier est d'instituer en la matière une formation initiale et continue, et de créer un DES. Dans la mesure où les médecins généralistes po...

Les professeurs Régis Aubry et Donatien Mallet préconisent le développement de plusieurs compétences pour l'intégralité des équipes soignantes confrontées à la mort : des compétences scientifiques tout d'abord, qui doivent être mises en pratique au chevet du patient, en ayant conscience des limites de ces connaissances face à l'approche de la m...

Pour répondre aux besoins de la population, nous proposons de compléter le rapport demandé sur le déploiement des soins d'accompagnement en France en y incluant un état des lieux de la formation initiale et continue des professionnels de santé et des besoins. Bien qu'obligatoire depuis 2019, la formation continue des médecins en soins palliati...

Il vise à intégrer dans les contrats pluriannuels d'objectifs et de moyens (CPOM) des Ehpad l'objectif de développement et de renforcement des soins palliatifs, afin que les équipes puissent s'en approprier la culture.

Monsieur Hetzel, la mission que vous entendez confier à la HAS devrait plutôt revenir à un établissement de recherche : n'allons pas demander à la Haute Autorité de santé, dont ce n'est pas le rôle, de dresser l'état des lieux des avancées obtenues dans le traitement de douleurs réfractaires.

Certes, l'étude des douleurs réfractaires pourrait être précisée, mais nous comprenons bien la manœuvre : votre demande vise à empêcher le titre II du projet de loi, qui vise pourtant à répondre aux demandes des patients endurant des douleurs réfractaires reconnues comme telles.

Les auditions de médecins spécialistes, auxquelles vous avez assisté, ont démontré leur existence, tandis que Mme la ministre a rappelé en ouverture de la discussion générale que ces douleurs concernaient 2 000 à 6 000 personnes chaque année – nul n'envisage d'étendre les dispositions du projet de loi à un plus grand nombre de personnes. Si vo...

Il est dans la même veine que le précédent que j'ai défendu mais concerne, au-delà des Ehpad, tous les ESMS. Nous voulons que la culture des soins palliatifs se développe dans tous les établissements qui accueillent des personnes âgées ou en situation de handicap. D'où l'idée que les CPOM intègrent obligatoirement – n'en déplaise au rapporteur ...

Le groupe Écologiste salue la création des maisons d'accompagnement, qui existent déjà au Danemark, en Italie ou encore au Royaume-Uni. Préconisée par le rapport Chauvin, l'ouverture de ces structures non hospitalières permettra la prise en charge d'environ 20 % des patients éligibles à des soins palliatifs précoces, mais aussi et surtout le ré...

Le groupe Écologiste salue la création du plan personnalisé d'accompagnement. Ce texte s'inscrit dans la lignée de la loi Kouchner de 2002, avec la possibilité, notamment, de refuser un soin. Ce point est très important : il s'agit de porter un regard qui ne soit pas uniquement celui du médecin, en permettant au patient, dûment informé, d'antic...

Il vise à nommer une personne référente en matière de soins palliatifs et d'accompagnement dans les Ehpad. Le déploiement des soins palliatifs sur le territoire implique que tous les établissements pouvant réaliser ce type de soins se les approprient, y compris les Ehpad. C'est d'autant plus le cas qu'il s'agit d'un lieu de vie, où travaillent...

L'équipe mobile de soins palliatifs dont parlait M. le rapporteur n'a strictement rien à voir avec le référent que mon amendement vise à instaurer, notamment dans les Ehpad, pour remédier au problème d'acculturation que nous constatons. Je rappelais les chiffres : 40 000 personnes en fin de vie se rendent à l'hôpital et y meurent. Ce n'est pas ...

Nous avons eu le débat en commission ainsi qu'hier soir à l'occasion de la discussion de l'amendement n° 1802 de Mme Fiat. L'amendement n° 1905 vise à ce que le document informant les patients de la possibilité d'enregistrer leurs directives anticipées soit accessible aux personnes en situation de handicap, notamment les personnes malvoyantes, ...

L'objectif de mon amendement, monsieur Juvin, est de rendre accessible un document. La personne est ensuite libre de le lire ou de ne pas le lire. Mon amendement n'est pas non plus limité au cas des maladies graves. Pour que nous progressions sur la question des directives anticipées, il faut que chacun puisse accéder à ce document. L'initiati...

Nous rencontrons des problèmes de définition et de compréhension, et je partirai du principe que ces interrogations sont de bonne foi. L'expression « soins d'accompagnement » est la traduction française d'advance care planning – un concept qui existe depuis les années 1990 dans les pays anglo-saxons. On peut penser que c'est une mauvaise...

Au moins 11 millions d'aidants ont besoin d'un accompagnement parce que l'annonce d'une maladie ou d'un handicap est toujours un drame. Or nous sommes très loin du compte en la matière. De nombreuses réflexions portent sur l'accompagnement financier et le droit à des jours de présence, mais l'accompagnement « psychologique, humain, administrati...

Je vais revenir sur les propos de Mme la ministre et de M. le rapporteur à propos des situations de privation de liberté, dont certains séjours en psychiatrie. Pourquoi, en psychiatrie, ne pourrait-on pas avoir accès aux soins d'accompagnement voire à l'aide active à mourir ? Il est certes important de vérifier que le patient n'est pas déliran...

Mon amendement n° 1905 reprend et complète celui dont nous discutons. En réaction à l'intervention de M. Juvin, je précise que nous parlons de personnes qui, du fait de leur handicap, pourraient ne pas avoir accès à l'information ou ne pas la comprendre. Nous demandons un document facile à lire et à comprendre quelle que soit la situation de ha...