Les amendements de Philippe Gosselin pour ce dossier

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On verra ! Reste qu'il est quelque peu délicat qu'en cas d'annulation pour irrégularité d'une procédure de placement en détention provisoire, l'intéressé puisse faire l'objet d'une assignation à résidence sous surveillance électronique (Arse), autre forme de contrainte. Évidemment, je conçois bien l'effet de bord qui ferait que l'annulation ent...

C'est un vrai sujet, que nous avions soulevé avec ma collègue Naïma Moutchou dans un rapport publié sous la précédente législature concernant l'exercice des pouvoirs de police des élus municipaux. Par extension, celui-ci s'intéressait également aux pouvoirs des agents de police municipale. Il existe une forme d'asymétrie des moyens. Les police...

Paris reste très en deçà de ce qui avait été prévu : elle compte 1 600 agents sur les 5 000 promis. Mais, avec la maire de Paris, nous ne sommes pas à cela près !

C'est un autre sujet, qui mériterait de longs débats, et nous n'en avons pas le temps ce soir. Pour en revenir aux polices municipales, il faut reconnaître une asymétrie des moyens : sans qu'il soit question de confusion entre la police d'État et les polices municipales, certaines tâches convergent. Il existe aussi des problèmes d'inscription ...

…ni même avec légèreté. Et je vous réponds : chiche ! Allons-y ! Les maires attendent beaucoup, et non pas seulement dans le contexte actuel. Cela dit, nous avons pu constater les atouts de la présence des polices municipales ces derniers jours : sans elles, parfois, nous aurions eu davantage de drames. Remettons donc tout cela à plat. J'enten...

Il ne faudrait pas tomber dans la caricature : ce n'est pas parce que nous nous opposons à ce qu'une irrégularité soit ainsi couverte que nous souhaitons que les personnes soient laissées dans la nature ! Même s'il existe un panel de possibilités pour le juge, il me semble préjudiciable de s'asseoir, d'une certaine façon, sur des irrégularités.

Cela revient en effet à remettre en cause un certain nombre de principes juridiques, ni plus ni moins. Je ne suis pas opposé à l'Arse mais, faute de critères plus objectifs et précis, il me semble préférable de s'abstenir de légiférer pour le moment. Tel qu'il est rédigé, cet alinéa ouvre la porte de façon un peu trop large. Certes, plusieurs p...

Je n'engage que moi en disant cela, et non mon groupe. Le juriste que je suis – peut-être trop puriste, monsieur le ministre – se sent un peu blackboulé.

Les maires sont détenteurs du pouvoir de police grâce au code général des collectivités territoriales et au code pénal, qui leur confèrent des compétences en la matière !

Plus sérieusement, l'amendement n° 26 vise à permettre aux citoyens mis en cause dans le cadre d'une enquête préliminaire d'avoir accès au dossier les concernant, après que celui-ci aura été expurgé – c'est évident – des éléments délicats ou secrets qu'il contient, afin de ne pas porter atteinte à l'enquête. À l'heure actuelle, il est en effet...

Votre réponse, qui n'est pas d'une fermeté absolue, monsieur le ministre, montre qu'il y a un doute et indique la probable issue de ce débat, nos collègues ayant rappelé que presque tous les pays procèdent autrement.

J'ai bien conscience que tous n'ont pas un système judiciaire comparable au nôtre, la fonction de procureur n'existant pas partout…

…– vous le savez, je suis, pour ma part, plutôt un défenseur des procureurs, ce qui n'est pas unanimement partagé sur ces bancs, tant s'en faut –, mais j'estime que nous serons obligés, pour ne pas dire contraints, d'intégrer cette disposition à un moment ou à un autre. Il serait à cet égard intéressant d'envisager les choses avec sérénité plut...

Cet amendement s'inscrit dans le même esprit que le n° 26, dont nous avons débattu tout à l'heure et qui visait à conforter les droits de la défense et le principe du contradictoire. Aux termes de cet amendement de repli, le plaignant aurait accès au dossier de l'enquête préliminaire non pas dès son lancement, ni après un an, mais au bout de s...

En réalité, personne ne met nos collègues Insoumis au ban de la République. C'est vous-même, chers collègues, qui vous mettez à la marge de la République, par l'ambiguïté de vos propos et par des silences coupables.

Oui, oui, vous venez de le lire, madame la présidente. Je l'ai bien en tête, mais on ne peut pas laisser dire certaines choses.

J'entends votre rappel, madame la présidente, et je ne conteste pas votre présidence, rassurez-vous – je tenais simplement à faire part de ma position, partagée largement sur les bancs de cette assemblée. Quant à l'amendement n° 29, il vise à permettre que la partie civile soit informée en cas de demande de démise en examen. Actuellement, ce n...

Le bâtonnier dispose déjà de certaines prérogatives que cet amendement vise à étendre. Il peut déjà s'opposer à la saisie de documents ou d'objets dans le cadre de perquisitions au cabinet d'un avocat. Il s'agit ici de lui permettre, en outre, de contester les transcriptions des écoutes téléphoniques sur la ligne d'un avocat.

Dans la même logique, à l'article 100-5 du code de procédure pénale, il s'agit d'interdire l'interception et l'enregistrement des échanges entre un avocat et son client.

Je me réjouis par avance de cette avancée, favorable aux parties civiles. Petit à petit, nous avançons, monsieur le ministre.