Les amendements de Manon Meunier pour ce dossier
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Il s'agit non seulement d'une demande sociétale, mais aussi d'un besoin ; il faut donc accompagner les agriculteurs vers la transition agroécologique.
Où en sommes-nous ? Le Rassemblement national propose de ne pas adapter les programmes au changement climatique en agriculture. Mais êtes-vous au courant que, parmi les premières victimes du changement climatique, il y a les agriculteurs ?
Au contraire, on doit justement intégrer dans les programmes la préparation aux sécheresses exceptionnelles qui se produiront dans les temps à venir. Les sécheresses entraînent dès à présent des baisses de rendement. Une étude de l'Institut national de recherche pour l'agriculture, l'alimentation et l'environnement (Inrae) a montré que le chang...
Le changement climatique est désormais la première cause des baisses de rendement ! Ne vous fondez pas sur l'élevage de chats par Marine Le Pen pour savoir ce qu'est le monde agricole ! Je répète ce que nous vous disons depuis hier : sortez, ne vous contentez pas des recherches sur Google !
J'espère que nous pourrons tous nous retrouver derrière l'amendement de M. Potier. Nous vous avons déjà alertés plusieurs fois en commission sur le fait que fixer un objectif chiffré en termes d'exploitations agricoles ne se justifie pas si on conserve le modèle agricole familial tel que nous le connaissons aujourd'hui. Il se peut très bien, pa...
Et pour ce faire, il faut inscrire un objectif chiffré d'exploitants et exploitantes agricoles dans ce texte, soit 500 000 exploitants pour qu'il y ait davantage de richesses et de paysans et paysannes dans nos territoires ,
au lieu de celui des 400 000 exploitations qui n'empêcherait pas de tendre malgré cela vers le modèle agro-industriel. Vous ne cessez, monsieur le ministre, de nous dire que nous caricaturons et vous prêtons de fausses d'intention sur le modèle agro-industriel.
…qui montrera que vous ne soutenez peut-être pas ce modèle. En tout cas, nous attendons une position positive de votre part, ce pourrait être une preuve de votre bonne foi.
Pour permettre le renouvellement des générations, il faut répondre à une question primordiale : comment s'assurer que l'enseignement soit accessible à toutes et à tous ? Selon nous, la réponse passe par l'enseignement public, car le service public est le patrimoine de ceux qui n'en ont pas et constitue le meilleur moyen de régler la question de...
Comme l'a très bien rappelé ma collègue Mathilde Hignet, il faut aussi prendre en compte le fait qu'à cause de politiques qui les désavantagent, les ménages modestes sont malheureusement nombreux dans les milieux agricoles. On ne peut prétendre créer dans l'enseignement privé des « bachelors agro » susceptibles de satisfaire tout le monde : per...
L'amendement n° 1006 vise à assurer l'indépendance de l'enseignement vis-à-vis des lobbys et, partant, à garantir la liberté du contenu pédagogique. Les deux amendements suivants, de repli, prévoient notamment une déclaration d'indépendance annuelle des acteurs intervenant dans les établissements d'enseignement, dans un registre rendu public. ...
Je joins ma voix à celle de Mme Thomin pour défendre un amendement d'appel identique, par lequel je veux rendre hommage à l'Office français de la biodiversité, qui participe de notre service public de l'environnement.
Ses agents et agentes, qui s'impliquent tous les jours sur le terrain, sont pourtant de plus en plus malmenés par le Gouvernement qui, lors de la dernière législature, a fusionné l'Agence française de la biodiversité (AFB) et l'Office national de la chasse et de la faune sauvage (ONCFS), ce qui a entraîné une baisse notable des effectifs. Depui...
Pourtant, ses agents devraient être soutenus par l'État, car ils remplissent des missions de service public et de police de l'environnement en faveur de la biodiversité. C'est une chose qu'on ne dit pas assez : nous avons besoin de cette police pour faire respecter le droit de l'environnement dans nos ruralités et nos forêts
À l'heure où on les rend souvent responsables de tous les maux, nous souhaitons pour notre part rendre hommage aux agents de l'OFB – et j'espère que tout le monde se joindra à nous, comme il est d'usage quand on rend hommage aux autres fonctionnaires de l'État.
Nous sommes d'accord avec cette observation et souhaitons souligner que cela ne s'applique pas seulement à la police de l'environnement. Votre raisonnement pourrait être transposé, par exemple, aux quartiers populaires, dans lesquels vous voulez pourtant introduire plus d'armes.
Je souhaite insister sur l'hommage que nous devons rendre à l'OFB. Les suicides, comme dans le reste des corps de police, y sont souvent réalisés au moyen d'une arme de fonction. C'est aussi pour cette raison que les armes sont un problème. Or je vois très peu le Gouvernement – ou en tout cas M. Béchu – soutenir l'OFB ; au contraire, l'Office e...
Je rejoins les propos de mon collègue Jumel. On voit bien que dans certains endroits, les PAT fonctionnent très bien, grâce à de vrais objectifs d'installation et de départ. Nous pensons qu'il est intéressant d'associer les établissements d'enseignement agricole à la gouvernance des projets alimentaires territoriaux.
Dans le cadre de la mission d'information sur l'agriculture et la biodiversité que nous avons menée pour la commission du développement durable, nous avons fait un déplacement dans les Deux-Sèvres, où nous avons notamment rencontré Thierry, un agriculteur en polyculture-élevage. Installé récemment, il avait replanté des haies arrachées autour d...
À la retraite, elles perçoivent 200 % de moins. Pendant longtemps, leur statut n'en était pas vraiment un ; aujourd'hui, il est précaire, non reconnu, et disparaîtra bientôt. Lorsqu'elles se rendent à la banque, on ne veut rien leur accorder, on leur demande à voir le patron ; mais le Rassemblement national n'a toujours pas compris.