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Les amendements de Manon Meunier pour ce dossier

188 interventions trouvées.

Cet amendement vise à garantir que l'amélioration de la rémunération fasse partie des objectifs de formation des futurs agriculteurs et agricultrices. La première chose à faire, pour améliorer la rémunération agricole, c'est évidemment de fixer des prix planchers, comme nous l'avons répété dans cette assemblée…

…et comme le demande le monde agricole. Il faut aussi sortir des traités de libre-échange, qui soumettent les agriculteurs à une concurrence déloyale. Mais il nous semble important, dans un second temps, que l'enseignement agricole apporte un éclairage sur ces questions. Savoir évaluer et fixer ses coûts de production, connaître, grâce à des m...

Monsieur le ministre, vous parlez de 150 millions d'euros destinés à financer la recherche sur les solutions alternatives aux produits phytosanitaires. C'est très bien, parce que les chercheurs du secteur public ont justement besoin d'argent et d'un programme pluriannuel, afin de garantir leur indépendance.

Toutefois, ce n'est pas la seule chose qu'ils demandent. Nous avons reçu ces chercheurs, de l'Inrae et du CNRS, entre autres, dans le cadre d'une mission sur l'agriculture et la biodiversité. Ils ont exprimé le besoin d'une plus grande indépendance en matière de recherche et de programmes, parce que certains sujets demeurent inexplorés : la bio...

S'agissant des pesticides, monsieur le ministre, vous annoncez des financements pour développer toujours plus la recherche, mais les chercheurs nous disent qu'ils ont déjà trouvé un panel de solutions.

Annoncer systématiquement des financements supplémentaires comme seule et unique réponse aux problèmes posés par l'utilisation des pesticides, c'est ignorer que des solutions existent et attendent d'être appliquées pour que nous en sortions.

Encore une fois, ce sont les chercheurs de l'Inrae et du CNRS qui le disent. Il est temps d'appliquer ces solutions sur le terrain, parallèlement à la recherche, qui est fondamentale et qu'il faut faire perdurer. Il faut davantage d'argent sur le terrain, directement versé aux agriculteurs pour les aider à mettre un terme à l'utilisation de ce...

Je suis ravie que Mme Genevard ait, depuis nos travaux en commission, travaillé sur la question des femmes agricultrices et que nous puissions améliorer leur situation. Nous soutiendrons donc cet amendement, puisqu'au moment de la perte du statut de conjoint collaborateur se pose souvent la question de l'avenir de ses titulaires. Nous devrions...

Au sujet des agricultrices, je rejoins les arguments présentés par Mme Annie Genevard, sans revenir sur les chiffres qu'elle a cités. J'en évoquerai d'autres, tirés du livre d'Amélie Poinssot, Qui va nous nourrir ?, ouvrage qui souligne une réalité que j'ignorais. Selon l'autrice, La Fin des paysans de Henri Mendras aurait pu s'in...

Cette sensibilisation ne va pas assez loin. Il me semblait l'avoir démontré : les femmes pallient les carences des formations en s'organisant elles-mêmes, dans des associations ou des syndicats, car elles ne disposent pas d'espaces où apprendre à manipuler des outils qui ne sont pas pensés pour elles. Les paysannes que nous avons rencontrées aj...

Il s'agit d'introduire dans ce texte la notion de juste distribution des terres agricoles. Il faut un véritable engagement sur la question du foncier, absolument centrale s'agissant de l'enjeu des installations. La première chose que se demandent les porteurs de projet, c'est où ils pourront s'installer. L'examen de l'article 12 démontrera que ...

Je vous appelle à voter ce sous-amendement de repli, qui introduit un principe de non-régression du nombre d'agriculteurs. Nous avons fixé un objectif de 400 000 exploitations mais le nombre de paysans est lui aussi important. J'en profite pour répondre au collègue macroniste qui protestait contre le fait qu'on rejette la faute sur Emmanuel Ma...

Il importe effectivement que l'on inscrive dans la loi l'objectif de préservation de l'élevage de plein air, qui est en danger. Après avoir parlé d'élevage ovin hier, je vais citer l'exemple d'un éleveur de volailles de la Haute-Vienne. Comme lui, nombre de ses confrères ont dû, après l'édiction des normes de biosécurité et de lutte contre la ...

Je reprends les explications très intéressantes de ma collègue Hignet. Ainsi qu'elle le disait, la valeur de la production du maraîchage bio de plein air s'élève à 15 170 euros par hectare, contre 13 650 euros en agriculture conventionnelle. Il en va de même pour les élevages bovins laitiers biologiques : bien qu'ils soient plus extensifs, ils ...

Madame la rapporteure, monsieur le ministre, jamais vous ne m'entendrez dire que les normes de biosécurité sont inutiles et les exploitants, libres de faire ce qu'ils veulent – c'est open bar. En cas d'épidémie comme la grippe aviaire, il faut, bien sûr, protéger les éleveurs et la population, et donc édicter des normes de biosécurité, m...

Ce sous-amendement vise à inscrire la France dans le cadre des Nations unies, dont le comité des droits de l'homme a critiqué nos politiques agricoles, affirmant notamment que notre politique alimentaire ne respectait pas les droits de l'homme. Je veux aussi répondre à M. de Fournas et à nos collègues du groupe Rassemblement national qui nous o...

Nous espérons que les résultats seront connus le plus rapidement possible, et pris en compte. S'il faut inscrire dans la loi l'objectif de préservation de l'élevage en plein air, c'est parce que c'est ce type d'élevage qui a le plus souffert. La mission d'information de la commission des affaires économiques sur la grippe aviaire et son impact ...

En effet, c'est la forte concentration des animaux et les transports fréquents en camion entre élevages qui favorisent la transmission de virus ; c'est donc le modèle agro-industriel.

M. de Fournas nous explique que notre amendement visant à créer un module de formation à la traction animale serait digne d'une agriculture arriérée. Quand nous préparons la discussion d'un projet de loi, afin de rédiger nos amendements, nous, députés du groupe La France insoumise, allons sur le terrain.

Il est tout à fait normal d'avoir des normes de biosécurité fortes applicables à ce modèle ; les adapter à l'élevage en plein air devrait l'être aussi.