Les amendements de Lisa Belluco pour ce dossier

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Discutons de ces différents leviers et agissons ! Arrêtons de nous en remettre au marché et de dire que, s'il y a des déconversions, nous n'y pouvons rien !

Nous sommes là pour accompagner les exploitations et veiller à ce que l'argent public ne soit pas gaspillé – il l'est en cas de déconversion.

Les femmes représentent la moitié de l'humanité et, si nous voulons que davantage d'agriculteurs s'installent, nous pourrions aider celles qui le souhaitent à s'engager dans cette voie. Lutter contre les discriminations dont bon nombre d'entre elles sont victimes serait un bon début. Ce sont des métiers encore considérés par beaucoup comme « ma...

L'enjeu n'est pas seulement de renouveler les générations : ce serait si peu ambitieux ! Il est d'augmenter le nombre des exploitants agricoles – pas seulement des actifs, mais bien des exploitants, des patrons qui ont leur ferme. Il faut réaffirmer cet objectif. Notre collègue M. Ott, membre du groupe Démocrate, avait déposé un amendement iden...

Or, il nous faut absolument inverser la courbe. Ne faisons pas cet aveu d'impuissance : nous sommes législateurs, nous sommes là pour légiférer et pour changer les choses. Nous pouvons déployer les outils qui permettent d'inverser la courbe. Nous pouvons intervenir dans l'économie et nous devons le faire pour nos campagnes et nos paysans. Nous ...

Manon Meunier a cité des chiffres et mentionné des faits évidents. Je suis très étonnée que le Rassemblement national soit gêné par la langue française : l'expression « stéréotypes de genre » est parfaitement correcte.

Elle désigne les stéréotypes correspondant à ce que sont censés faire respectivement les femmes et les hommes : par exemple, les femmes ne travaillent pas dans les champs, les hommes dirigent les exploitations agricoles. Il s'agit de lutter contre cela. Vos chiffres le démontrent, de plus en plus de femmes font des études supérieures ; pour aut...

Il rejoint la question évoquée tout à l'heure par Mme Meunier mais ce sujet a également été abordé un peu plus tôt dans la journée et hier par Mme Genevard. Actuellement, l'accès aux métiers agricoles est plus difficile pour les femmes. Elles ont par exemple plus de difficultés pour approcher et utiliser les machines agricoles, pour des raison...

Nous sommes très enthousiastes et soutenons les très bonnes initiatives que vous avez citées. Précisons néanmoins qu'elles sont issues du monde associatif et syndical – ce qui est tout à fait positif, il ne faut en aucun cas les repousser. Si nous proposons d'inscrire un tel objectif dans le texte, c'est précisément pour saluer et soutenir les ...

Puisque nous avons été interpellés, je me permets de réagir. L'un de nos sous-amendements discutés hier, n° 5080, visait à s'assurer que 100 % des viandes servies dans les cantines proviennent d'animaux élevés en France. Nous n'avions même pas écrit « bio », nous contentant de proposer que les viandes soient françaises.

Le sous-amendement a été rejeté ; vous avez voté contre. Nous sommes pour faire moins mais mieux, pour la viande française dans les cantines, pour l'élevage pâturant et extensif, pour le pastoralisme. Tout cela est parfaitement cohérent avec notre proposition.

Dans l'amendement n° 802, il ne s'agit pas d'arrêter la production de viande – vous savez tous lire le français –, mais de privilégier les productions végétales et animales locales et durables, et de communiquer pour que les gens apprennent à manger un peu moins de viande et à se reporter sur des protéines végétales. Nulle part il n'est fait me...

Il vise à inscrire dans le texte l'objectif d'accroître le nombre de formateurs dans le but d'augmenter celui des personnes formées à l'agriculture. Tout le monde convient de la nécessité de former davantage d'agriculteurs. Nous proposons donc de préciser qu'il faut accroître le nombre d'enseignants en conséquence afin de nous donner les moyens...

Ces sous-amendements tendent à introduire, au septième alinéa de l'amendement n° 3952 de M. Alfandari, la notion de préservation des terres agricoles. Nous l'avons souligné à plusieurs reprises : il manque un véritable volet sur le foncier dans ce projet de loi, qui traite uniquement de la financiarisation et non de l'accès au foncier ou de sa ...

Il vise à insister sur l'importance d'améliorer le partage de la valeur, afin qu'une part juste revienne à nos producteurs. Il est essentiel qu'un tel objectif figure explicitement dans cet article programmatique. Sinon, cela signifierait que nous nous satisfaisons de la situation actuelle, où les industriels de l'agroalimentaire ont doublé leu...

L'alinéa 9 souligne l'importance de la compétitivité des systèmes d'exploitation agricoles ; ici, nos deux visions se confrontent. La compétitivité, pourquoi pas, mais son périmètre n'est pas défini : la compétitivité par rapport à l'agriculture mondialisée, si c'est l'objectif visé, signifie le moins-disant social, au détriment de prix rémunér...

 « Nous ne pouvons pas faire reposer nos stratégies agricoles de long terme sur des solutions technosolutionnistes infondées », disait Christian Couturier, directeur général de Solagro et auteur du scénario Afterres2050, lors d'une audition organisée par ma collègue Marie Pochon il y a quelques mois. Pour assurer la résilience de l'agriculture à...

Il vise à préciser que l'objectif est de rendre plus résilientes non pas les espèces végétales ou animales, mais les exploitations agricoles.

Ce sous-amendement propose de retirer la mention des intérêts fondamentaux. Pour citer un homme de grande valeur : « Qualifier la souveraineté alimentaire d'intérêt fondamental de la nation se heurterait vraisemblablement à l'obstacle constitutionnel de la définition de ces intérêts. L'article L. 410-1 procède à une énumération limitative d'int...

L'article 1er ayant une portée générale, ce sous-amendement vise à y préciser la définition de la souveraineté alimentaire, en s'inspirant de celle figurant dans la Déclaration des Nations unies sur les droits des paysans et autres personnes travaillant dans les zones rurales, adoptée en 2018.