Les amendements de Jean-René Cazeneuve pour ce dossier
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Quand nous baissons les impôts sur les entreprises, notre objectif est d'attirer les investissements et d'augmenter ainsi les recettes fiscales. Nous avons atteint cet objectif entre 2017 et 2019 et actuellement avec le rebond.
Sagesse. Aujourd'hui, l'exonération dont vous parlez s'applique à tous les véhicules accessibles en fauteuil roulant. Les véhicules qui comportent au moins huit places assises détenus par une personne morale font aussi l'objet d'un abattement de 400 kilogrammes. On peut donc considérer qu'il y a bien un trou dans la raquette. Je m'en remets cep...
Cette stratégie de stabilité fiscale est essentielle. En effet, les entreprises ont le choix de s'installer où bon leur semble dans le monde. Notre pays se doit donc d'être suffisamment attractif pour qu'elles viennent s'installer en France et y payer des impôts. Nous voyons bien la difficulté que vous avez à définir ce qu'est un surprofit. Po...
Il existe également une difficulté pour arrêter la période ou pour déterminer les profits réalisés en France. Vous avez beaucoup parlé de Total. Je suis désolé que nous soyons obligés de parler d'une entreprise dans cette enceinte ,
mais vous en avez parlé, crevons donc l'abcès. Pourquoi Total n'a-t-elle pas payé d'impôts en France en 2020 ?
Quand une entreprise enregistre une perte, elle ne paye pas d'impôt sur les sociétés. En 2021, Total a payé des impôts en France et c'est normal. Je pense qu'elle en paiera encore davantage en 2022. Le dispositif que vous proposez toucherait très peu d'entreprises. EDF est déjà mise à contribution, la profitabilité d'Engie est assez faible et ...
Soyons réalistes : préférons la stabilité fiscale, pour que les recettes fiscales de notre pays augmentent, à une surtaxe, dont on ne sait pas très bien comment elle fonctionnerait ni combien elle rapporterait.
Comme vous le savez, nous ne sommes pas très favorables à la création d'une nouvelle taxe. Celle-là a existé, mais son rendement était si faible qu'elle a été progressivement supprimée. Je vois d'autant moins l'intérêt de la ressusciter que je crois que nous avons donné ce matin suffisamment de gages en faveur de l'avenir du financement de l'au...
Je suis évidemment défavorable à cet amendement de suppression. Il s'agit d'une somme extrêmement modeste, qui est payée par des professionnels.
Cette redevance n'a pas pour objectif d'engranger des recettes, mais de lutter contre la non-présentation des candidats à l'examen. En effet, il y a beaucoup de personnes qui ne se présentent pas, alors que l'organisation de l'examen entraîne des coûts pour l'État. Nous pensons que dès lors que les personnes auront payé pour s'inscrire, cela am...
Cher collègue, vous vous attaquez à la forme, mais pas au fond. Je voudrais essayer de vous démontrer que nous avons fait beaucoup pour l'APD mais au préalable, et puisque vous y avez fait allusion, je souhaiterais saluer Laurent Saint-Martin, qui a été un formidable rapporteur général du budget.
Normalement, nous discutons de ces sujets dans le cadre du projet de loi de finances. Comme vous le savez, sur le fond – c'est ce qui m'intéresse le plus –, les moyens en faveur de l'APD se sont établis à 5,1 milliards d'euros en loi de finances pour 2022, en hausse de 2,5 milliards par rapport à 2017. C'est l'une des politiques publiques qui a...
Nous avons fait beaucoup plus que tenir notre promesse : le ratio promis au début du quinquennat était de 0,55 % du revenu national brut consacré à l'APD, et il sera dépassé en 2022. Concernant la taxe en elle-même, vous avez raison : techniquement, son produit ne va pas nécessairement à cette politique publique. Nous ne voulons pas augmenter ...
…et ma réponse sera la même que celle de Laurent Saint-Martin : nous avons un sujet d'attractivité, et nous voulons nous situer dans la moyenne des pays européens en matière de fiscalité. Avis défavorable.
Si j'étais taquin, je vous rappellerais que vous vous étiez, je crois, abstenus, lors de l'examen des deux derniers PLF, au sujet de ce filet de sécurité. Je me réjouis que vous souhaitiez aujourd'hui le reconduire. S'agissant d'un amendement d'appel, il convient d'attendre le prochain PLF et de voir quelles sont à ce moment la situation réelle...
Le sujet est important et ce débat mérite d'avoir lieu. La commission des finances a adopté, contre mon avis, un amendement visant à compenser intégralement l'augmentation du point d'indice des fonctionnaires aux collectivités territoriales. Je souhaite que nous ayons sur ce point la discussion la plus ouverte possible. Comme la position que je...
L'ensemble des indicateurs – l'épargne brute, l'épargne nette, le niveau d'investissement, le niveau de trésorerie – ont atteint des niveaux records – plus de 56 milliards d'euros de trésorerie, plus de 36 milliards d'euros de capacité d'autofinancement brute – pour l'ensemble des collectivités territoriales. Je peux vous communiquer les chiffr...
Vous aurez la parole, cher collègue ! Elles sont effectivement bien gérées, parce que les élus locaux font très bien leur travail, mais aussi parce que l'État a soutenu les collectivités territoriales pendant la phase de covid, et également parce que les recettes de celles-ci ont été très bonnes. Par exemple, les DMTO, qui constituent la recett...
La capacité d'autofinancement des collectivités territoriales est bonne, puisqu'elles ne sont endettées que sur quatre ans. Franchement, objectivement, les collectivités territoriales dans leur ensemble se portent bien :
c'est vrai pour les régions, c'est vrai pour les départements et c'est vrai pour le bloc communal. Deuxième remarque de fond : que souhaitons-nous faire dans l'organisation territoriale ? L'État doit-il compenser tout ce qui se passe dans les collectivités territoriales ?