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Les amendements de Jean-Philippe Tanguy pour ce dossier

128 interventions trouvées.

mais je propose de nous calmer, et de revenir à l'essentiel. La vraie question, telle qu'elle a été soulevée, à juste titre, par Mme Pires Beaune lors de l'examen en commission, concerne l'égalité devant l'impôt, les charges de l'État et l'accès à la solidarité nationale. L'intervention de M. Le Fur était très intéressante, et son amendement ...

Nous ne voterons évidemment pas cet article liminaire pour une raison simple : la politique de la nation ne peut pas être fondée sur des mensonges et des illusions. Les illusions, ce sont vos projections macroéconomiques infondées et contestées par toutes les institutions un tant soit peu sérieuses. Elles le sont également par les députés du Ra...

…il s'agit de la dérive de la contribution nette de la France à l'Union européenne, qui dépasse les 20 milliards ; il s'agit de la bureaucratie, de la technocratie et de la superposition de normes en tous genres, que vous ne voulez pas affronter – vous avez rejeté un amendement du groupe Les Républicains à ce sujet ; il s'agit du millefeuille t...

…et en refusant, dans le même temps, toutes les propositions constructives, toutes les solutions alternatives que nous formulons. En cohérence, nous ne voterons donc pas cet article. Faites preuve de cohérence également et écoutez enfin les oppositions.

Je vous avoue qu'en présentant en commission cet amendement qui tend à supprimer la niche fiscale des journalistes, je ne m'attendais pas à déclencher une telle tempête d'indignation – souvent surjouée, d'ailleurs. Chers collègues, il va bien falloir commencer à faire la chasse aux niches fiscales !

Pour beaucoup de nos compatriotes, celle des journalistes n'est ni acceptée ni acceptable. Plusieurs arguments ont été avancés, comme le fait que cet avantage fiscal faisait désormais partie de la rémunération des journalistes. C'est un argument indigne, et j'ai d'ailleurs reçu de nombreux messages de journalistes qui estimaient que ce n'était...

Il est inacceptable que des patrons de presse aient intégré l'avantage procuré par cette niche fiscale à la base de salaire. Chers collègues de la NUPES, vous répétez régulièrement qu'il faut payer des cotisations, que les employés ont droit à la retraite et au chômage. Or, si l'abattement fiscal est intégré au salaire, il n'est pas soumis aux...

Deuxième argument : il s'agirait d'une aide à la presse déguisée. Mais l'État n'a pas à aider la presse ! Dans une grande démocratie, celle-ci est indépendante.

Nous voterons contre l'amendement n° 635 de Charles de Courson, car nous, nous ne voulons pas concentrer les aides en faveur du pouvoir d'achat sur les classes les plus modestes. L'ensemble des classes moyennes – ceux qui travaillent et ceux qui ont travaillé, les retraités –, notamment dans les territoires ruraux, ont aussi des problèmes de po...

Nous aurions pu voter pour l'amendement n° 537 de Mme Dalloz – nous voterons pour le suivant –, mais nous ne pouvons pas laisser dire que la France doit se plier aux injonctions de l'Union européenne, pour une raison simple : notre pays participe de façon éhontée, directement et indirectement, à son financement. L'Union européenne n'a pas de le...

En effet, nos compatriotes pensent – parfois à tort, parfois à raison – que certaines professions qui ont de l'influence ont droit à des avantages et ne comprennent pas pourquoi. Cette niche est insupportable, injustifiée et injustifiable : il faut la supprimer.

Tous les pays riches de l'Union ont obtenu des rabais après le Brexit, sauf la France. Bravo à la Macronie pour sa capacité de négociation ! Notre pays est celui qui paie les rabais de tous les autres. Donc, la trajectoire fixée par l'Union européenne, non merci !

Par ailleurs, la France contribue à la sécurité européenne par l'argent et par le sang, en investissant dans ses armées. Depuis des années, elle est le seul pays, avec le Royaume-Uni, à entretenir une armée digne de ce nom pour défendre de manière souveraine le continent européen. Or cela n'a jamais été pris en compte par l'Union européenne. Qu...

Je poursuis ma croisade naissante contre les niches fiscales, puisque le Gouvernement ne veut pas s'y attaquer. Vous avez refusé de supprimer celle des journalistes, en invoquant des excuses bidon : suivant vos arguments, on n'abrogerait jamais aucune niche, puisqu'une telle mesure fait forcément des perdants. À ce train, nous ne sommes pas prè...

J'espère que cet amendement fera consensus, notamment sur les bancs de la Nouvelle Union populaire, écologique et sociale (NUPES), dont les membres croient toujours être au 4 août 1789, sauf en ce qui les concerne !

D'une certaine façon, je suis content : c'est la deuxième ridicule petite niche fiscale à laquelle vous n'osez pas toucher. Poursuivez donc vos grands discours, parlez de refaire la Révolution française, invoquez Desmoulins, Marat et Robespierre !

Vous n'êtes que de petits bourgeois veillant aux petits avantages de leurs amis conseillers régionaux ! Il est vrai que pendant des années, c'était le seul mandat auquel les Verts parvenaient à accéder ; peut-être est-ce aussi le dernier qui vous restera !

Là, je dois dire que je tombe de ma chaise. Avec Charles de Courson, nous avons 1 milliard de sujets de divergence mais il nous a proposé à tous, clefs en mains, un outil fiscal intelligent et bien pensé qui nous permet enfin de récompenser le travail des classes populaires et des classes moyennes alors que, depuis le début de la législature, n...

Mais qu'est-ce que c'est que ce raisonnement ! Le profil de Charles de Courson n'est tout de même pas celui d'un communiste avec un couteau entre les dents !

Nous sommes au cœur du sujet : allons-nous oui ou non adopter de manière consensuelle un mécanisme fiscal qui rend du pouvoir d'achat aux classes moyennes et populaires ? Ceux qui voteront contre cet amendement voteront contre ce pouvoir d'achat donné aux classes moyennes et populaires.