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Les amendements de Géraldine Bannier pour ce dossier

20 interventions trouvées.

Je voulais juste apporter un éclairage concret à notre débat. J'ai un ami qui, petit-fils d'agriculteur, s'est installé en Gaec avec son beau-frère et sa belle-sœur. Ancien chauffeur routier, il n'avait jamais exercé dans une exploitation agricole, mais il avait la passion de l'agriculture et l'envie de s'installer. Je ne vois donc pas pourquoi...

Pour être représentative au niveau national et multiprofessionnel, une organisation professionnelle doit, selon l'article L. 2152-2 du code du travail, soit satisfaire aux critères de l'article L. 2151-1, soit disposer d'organisations adhérentes représentatives dans au moins dix conventions collectives. Ce second critère ne s'applique qu'à troi...

Cet amendement d'appel me tient particulièrement à cœur, parce qu'il m'a été suggéré par des exploitants situés près de chez moi. Ils ont cédé leur exploitation laitière à un jeune salarié non issu du milieu agricole (Nima). Ils m'ont expliqué avoir préféré transmettre leur exploitation plutôt que de vendre leur patrimoine. Tout en étant consci...

L'article 4 contribue de manière essentielle à redynamiser l'enseignement agricole : si ce dernier est très performant, il n'en doit pas moins relever de nombreux défis. L'article 4 prévoit le déploiement de contrats territoriaux, à l'échelle des établissements scolaires, dès lors que des besoins auront été identifiés au niveau régional, dans ...

Comme l'a dit mon corapporteur pour avis, Bertrand Sorre, l'article 5 constitue une évolution qu'il convient de saluer. Il doit permettre de promouvoir les formations de niveau bac + 3, car celles-ci ont vocation à devenir une référence en matière d'installation et de conseil. La généralisation des formations bac + 3 sert l'objectif de montée ...

L'article 2 bis est devenu redondant, la disposition qu'il prévoit ayant été reprise dans l'article 2. Comme moi, l'auteur de l'article 2 bis proposera sans doute un amendement pour le supprimer. Je signale quand même que les programmes scolaires intègrent déjà, évidemment, des « connaissances et savoirs relatifs à la nature, à la culture, à u...

L'article 2 définit les objectifs programmatiques en matière d'orientation, de formation, de recherche et d'innovation. Il vise non seulement à accroître le nombre d'apprenants pour faire face au défi du renouvellement des générations, mais également à les doter de nouvelles compétences et d'une capacité à penser les chocs et la résilience, con...

L'article 3 propose une réécriture de l'article L. 811-1 du code rural et de la pêche maritime afin de clarifier les missions assignées à l'enseignement technique agricole et d'en compléter le champ par la référence à une sixième mission – nous le saluons. Cette reformulation précise en particulier que l'enseignement et la formation aux métier...

Dans l'agriculture comme dans d'autres domaines, on ne peut pas nier l'histoire. Mme Meunier parle de sexisme ; il est vrai que l'agriculture a eu des progrès à faire en la matière. J'ai connu de nombreuses femmes qui ont passé un brevet d'études ménagères : à l'époque, c'est vrai, elles apprenaient avant tout à être une bonne épouse. Dans les ...

Bien sûr, il faut nous montrer attentifs aux femmes de la génération que j'évoque. C'est tardivement qu'elles ont accédé à un statut, et je tiens à dire que leur retraite n'est pas encore à la hauteur. Toutefois, les choses ont beaucoup changé dans l'enseignement agricole. Par exemple, le milieu de l'équitation, autrefois exclusivement masculi...

En outre, l'enseignement agricole, comme l'éducation nationale, sensibilise déjà les élèves aux questions d'égalité entre les hommes et les femmes. Quoi qu'il en soit, votre rédaction manque de précision.

Il est très similaire au précédent et a été adopté par la commission des affaires culturelles et de l'éducation. Il est défendu.

Le présent amendement, adopté par la commission des affaires culturelles et de l'éducation, vise à permettre la participation des groupements de collectivités territoriales aux politiques d'orientation et de formation. Je laisse M. Raux défendre cette proposition.

Il porte sur l'alinéa 12 de l'article 2, c'est-à-dire sur l'accès à la validation des acquis de l'expérience, en vue de la reconnaissance de tout ou partie d'un diplôme. Je voulais appeler votre attention sur le problème de la reconnaissance de l'ancienneté dans le monde agricole. J'ai toujours été très impressionnée par l'étendue des savoir-fa...

Il m'est arrivé de recevoir dans ma permanence de circonscription des agriculteurs qui avaient fait faillite. En plus du choc de se retrouver dans cette situation, ils subissaient une double peine : celle d'avoir fait faillite et celle de devoir repartir de zéro pour se reconvertir dans une autre profession. Les agriculteurs ne bénéficient d'au...

L'alinéa 12, que je souhaite compléter, indique que la VAE doit permettre de valider tout ou partie d'un diplôme. Or ce n'est pas le diplôme qui valorise l'ancienneté d'un agriculteur. Un exploitant qui aurait passé plusieurs années à conduire des engins agricoles devrait par exemple repartir de zéro s'il devenait salarié d'une entreprise de tr...

Il vise à ajouter un huitième objectif aux politiques publiques, à l'horizon 2030 : « une alimentation saine et de qualité dans la restauration scolaire, en accompagnant les collectivités territoriales, en soutenant le développement des projets alimentaires territoriaux et les actions de lutte contre le gaspillage alimentaire ».

J'ai beau avoir appris à bien manger chez des agriculteurs et mesurer l'importance de ce savoir, je suis radicalement opposée à votre amendement. Je connais bien le milieu de l'éducation, et il serait très dangereux de confier au législateur le soin de définir le contenu des programmes scolaires. Je vous laisse imaginer ce que pourraient faire ...

Cet amendement est très terre à terre. Le pronom relatif « qui » porte soit sur le mot « nation », soit sur le mot « souveraineté ». S'il porte sur la souveraineté alimentaire, ce qui est voulu, on lit que la souveraineté alimentaire contribue à la défense « de ses intérêts fondamentaux ». Dans ce cas, il y a un problème d'écriture. Je propose ...

J'ai connu des agriculteurs en échec et d'autres en réussite. Ces agriculteurs travaillaient ensemble, ils arrivaient à s'entendre. On perd à les opposer. Ils n'ont tous qu'un seul métier, il faut donc tous les défendre.