Les amendements de Frédéric Petit pour ce dossier
27 interventions trouvées.
Je reprendrai les arguments que j'ai développés hier au sujet de l'article 7, sur lequel je n'interviendrai plus. Dans dix ou vingt ans, si nous réussissons notre transition écologique, deux filières seront importantes : celle des sites naturels de restauration et de renaturation ; celle des sites naturels de compensation, qui ne doit pas être ...
Je souligne simplement que l'article 7 mérite d'être conservé parce qu'il prévoit une stratégie pour développer les sites naturels de compensation, de restauration et de renaturation. Le métier de la compensation est spécifique et doit être soutenu.
Monsieur Loubet, vos propos contiennent une contradiction profonde. D'une part, vous affirmez la nécessité de chercher un compromis entre la défense de l'environnement et l'industrialisation, ce à quoi je souscris ; c'est d'ailleurs la raison d'être du texte. D'autre part, vous proposez des amendements qui bloquent toute possibilité d'entente. ...
La limite de trente ans révolus est complètement arbitraire. Or l'arbitraire a pour effet la polarisation du débat, alors que la recherche de compromis suppose la volonté de travailler ensemble et la possibilité de faire évoluer ses positions. Si vous partez du principe que vous avez forcément raison, il vous sera impossible de convaincre des i...
Tout d'abord, vous tenez systématiquement en suspicion les industriels. Pourquoi n'influenceraient-ils pas leurs cabinets comptables, tant que vous y êtes ? Lorsqu'on exerce un métier de contrôle, on se méfie de son client. Cette suspicion est préjudiciable. Plus grave, on vient de vous l'expliquer : l'amendement est satisfait. Si un maire a u...
En cas de doute sur la validité d'un contrôle, c'est donc à lui qu'il faut s'adresser, d'autant que mettre les maires dans la boucle fera peur aux industriels, qui ne sauront plus à qui, du maire ou du préfet, ils doivent en référer. On a un responsable, c'est le préfet et, si un maire, un syndicaliste ou un médecin a un doute, alors il doit s...
…incarné par le préfet, qui dispose des pouvoirs de police appropriés. Faites attention à ne pas proposer tout et n'importe quoi !
J'entends vos arguments, mais je vous alerte sur un point, qui manque au débat. Vous systématisez en réduisant le dispositif à un seul acteur, celui qui compenserait après avoir investi ; vous semblez oublier qu'il y a, derrière les sites naturels de compensation, des personnes dont le métier, la formation, la trajectoire sont tout autres : leu...
J'avoue que je suis choqué d'entendre qu'il y aurait dans notre démocratie, dans notre République française, des citoyens qualifiés de normaux qui sont impuissants, et puis je ne sais quoi. Cette phrase que vous avez employée est dramatique.
Je ne sais pas ce que veut dire un « citoyen normal ». Je vous rappelle, cher collègue, que là où il n'y a pas de dissensus, il n'y a pas de démocratie.
Pardonnez-moi, chers collègues du groupe LFI – NUPES, j'ai fait cette remarque hier et vous m'avez répondu que vous n'étiez pas concernés. Vous nous avez fait une leçon sur la bifurcation, le temps long, en réclamant une planification nationale, que nous devrions tous instaurer.
Comment peut-on prévoir une bifurcation et une planification nationale lorsqu'on considère que chaque citoyen a une meilleure connaissance des projets car il vit dans le territoire où ils se réalisent ?
J'avais demandé la parole avant la dernière tirade de notre collègue, toujours la même, dans laquelle il balance des phantasmes, des choses absolument pas prouvées, et il faut qu'on entende cela des heures et des heures durant.
Mais non, je connais bien les chiffres. Et je rappelle que je ne suis pas un député des riches, un point c'est tout.
J'en viens au cœur de mon propos : l'attractivité, c'est-à-dire la capacité de faire venir des entreprises étrangères qui ont envie d'investir en France, c'est une réalité – j'en vois dans ma circonscription. Et ce n'est pas uniquement lié à la baisse de la fiscalité – ils pourraient sinon choisir des pays où la fiscalité est moindre. Tous les ...
L'attractivité française, ce n'est pas que de l'épicerie, mais aussi un esprit entrepreneurial, qui donne envie d'être entouré d'entrepreneurs.
Chers collègues, je suis fatigué de vos incohérences. Hier, vous déploriez que nous n'ayons pas de vision d'ensemble et vous réclamiez un plan ou une stratégie d'envergure nationale. Aujourd'hui, vous nous dites que le maire doit avoir voix décisionnaire. C'est à n'y rien comprendre !
Vous faites la même chose ! Nous passons notre temps à examiner des amendements contradictoires, pour que vous ayez le simple plaisir de dire non. Cela devient vraiment fatigant.
Puisque nous parlons de perte de temps, laissez-moi vous rappeler, chers collègues, qu'il y a deux heures, vous affirmiez qu'il fallait que le plan soit national.
Vous voulez rendre obligatoire la consultation de certaines instances, mais personne ne parle de l'interdire ! La compétence régionale appartient par définition à la région, qui consultera les acteurs qu'elle estime nécessaire de consulter.