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Les amendements de Fabrice Brun pour ce dossier

29 interventions trouvées.

Pour que les agriculteurs s'installent, il faut que ce soit rentable, et pour cela, il faut que les agriculteurs soient rémunérés dignement. C'est là la vraie question !

J'insisterai sur la nécessité d'associer les organisations professionnelles d'employeurs représentatives à l'élaboration du diplôme de « bachelor agro », dans un dialogue permanent entre formation et métiers – ces métiers, nous le savons, sont au cœur de toutes les transitions, qu'elles soient économiques, écologiques, climatiques ou sanitaires.

Pour compléter les propos de mes collègues, je rappelle que plus de la moitié des élèves de l'enseignement agricole sont scolarisés dans le privé, le plus souvent d'ailleurs dans le secteur associatif sous contrat avec l'État et la région, à l'instar des maisons familiales rurales (MFR) qui font un travail formidable, notamment chez moi en Ardè...

Il vise à graver dans le marbre de la loi que, comme pour tous les diplômes élaborés au niveau national, les représentants de la profession agricole doivent pouvoir concourir, dans le cadre des instances consultatives au sein desquelles ils siègent, à la définition du référentiel du diplôme que vous souhaitez créer.

Monsieur le ministre, je regrette, mais le compte n'y est pas ! Vous évoquez, tout au long de nos débats, un arrêté de 2011 mais, depuis cette date, la démographie vétérinaire est en berne. Les statistiques récentes indiquent, certes, une augmentation du nombre d'inscriptions dans les études vétérinaires, mais c'est un trompe-l'œil. En effet, l...

Monsieur le ministre de l'agriculture et de la souveraineté alimentaire de la France, je vous le dis et vous le redis : le compte n'y est pas. Qu'ont exprimé les cris de désespoir des agriculteurs au printemps ? Que ces derniers voulaient vivre dignement de leur métier. Il n'est, malheureusement, pas fait suffisamment référence, dans le texte, ...

Les établissements d'enseignement agricole – qu'ils soient publics ou privés, du lycée agricole d'Aubenas à la maison familiale et rurale (MFR) de Villeneuve-de-Berg – dispensent des formations très diverses. Les compétences que les jeunes y acquièrent sont variées et les métiers auxquels ils se destinent sont différents. Les établissements for...

Qu'il s'agisse du lycée agricole Olivier-de-Serres à Aubenas ou de la maison familiale rurale (MFR) de Villeneuve de Berg, l'avenir des établissements d'enseignement agricole, publics ou privés, dépend d'un partenariat fort avec l'ensemble des métiers agricoles et du vivant. Cet amendement balaie de façon très large les métiers de l'agriculture...

J'insiste à mon tour sur la nécessité, pour nos concitoyens et les jeunes générations, de mieux appréhender les questions d'économie, de gestion de l'entreprise agricole. Nous cherchons bien, par ce projet de loi, à favoriser la création d'entreprise : la transmission d'une entreprise agricole et l'installation sont des projets économiques. Il ...

Arrêtons d'opposer les agricultures les unes aux autres ! On a besoin de tout le monde pour nourrir les Français et les 9 milliards d'habitants de la planète que nous serons en 2050 !

Vous l'aurez compris, nous souhaitons que l'élevage, les zones de montagne et le pastoralisme soient au cœur des discussions sur cette loi d'orientation agricole. Au reste, ce sera peut-être l'occasion d'entendre La France insoumise et les Écologistes exprimer leur position à propos du loup. La nôtre est claire : il faut compter précisément les...

Nous sommes en train de débattre d'un projet de loi d'orientation agricole. La question centrale est la suivante : que veut la nation pour les premiers concernés, les agriculteurs et les éleveurs ? Nous souhaitons, nous, qu'ils puissent vivre dignement de leur métier. Même si nous savons tous que le revenu ne se décrète pas, nous pouvons graver...

Nous souhaitons graver dans le marbre de la loi la garantie que les agriculteurs puissent vivre dignement de leur métier. Personne ne nie, monsieur le ministre, que vous vous soyez emparé de ce sujet. C'est une bataille d'opinion mais c'est aussi une bataille politique.

Parmi les éléments qui déterminent le prix des produits et la rémunération des agriculteurs, certains dépendent de vous, monsieur le ministre : moins de charges, moins de normes, moins d'interdictions, moins de contrôles.

C'est une demande forte des agriculteurs et il serait important que vous expliquiez à la représentation nationale en quoi votre projet de loi répond aux demandes des agriculteurs qui se sont mobilisés dernièrement pour vous les faire entendre.

L'agriculture de montagne est un atout extraordinaire en matière de qualité des produits, d'environnement, de biodiversité, de préservation des zones humides et d'élevage à l'herbe sur des prairies naturelles, premiers capteurs de CO?.

La montagne est aussi marquée par les contraintes naturelles d'altitude, de climat, d'hiver rigoureux, de pente et de pierrosité, qu'il faut savoir compenser et accompagner.

Le texte doit donc nous donner l'occasion d'affirmer collectivement notre volonté de conforter la politique des indemnités compensatoires de handicaps naturels (ICHN) – tel est l'objet de ce sous-amendement, dont je profite pour souligner une nouvelle fois que l'élevage est le grand oublié de ce projet de loi d'orientation.

Oubliée, la diminution incessante du nombre d'éleveurs, qui menace notre souveraineté ! Oubliés, les revenus des éleveurs de montagne, qui sont les plus faibles de la filière ! Oubliée, la prédation du loup ! Oubliés, les services environnementaux que rend l'élevage, comme le captage du CO2 par les prairies permanentes, la prod...

Dans le prolongement de l'excellent argumentaire de mon collègue Descoeur, je dirai simplement ceci : n'importons pas l'agriculture et l'alimentation dont nous ne voulons pas ! N'importons plus de produits qui ne respectent pas les normes imposées aux agriculteurs et aux éleveurs français, sans quoi tout le monde, agriculteur comme consommateur...