Les amendements de Erwan Balanant pour ce dossier
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…ne serait-ce que dans l'intérêt de l'enquête, par exemple si l'on peut craindre qu'il fasse pression sur les témoins. Avis défavorable.
…mais va-t-il le faire pour répondre à la pression populaire ? Non, un juge dit le droit – c'est le principe dans un État de droit. Les magistrats sont formés et, en connaissance, ils disent le droit. En outre, vous oubliez que, dans notre pays, beaucoup de décisions de justice sont prises par des jurys populaires. C'est le peuple qui juge les...
Comment retrouver cette confiance ? Le projet de loi alloue des moyens conséquents, d'une ampleur inédite, à la justice, afin de la réarmer, de lui permettre d'aller plus vite, d'être meilleure et de résoudre les conflits. Nous, hommes et femmes politiques de ce pays,…
…devons arrêter de critiquer chaque décision de justice, car la justice est souveraine. Nous devons arrêter de faire d'un cas particulier une généralité. Respectons le secret de l'enquête et des procédures. Faisons collectivement ce choix de respecter la justice ! C'est peut-être ainsi qu'elle regagnera la confiance des Français. En outre, et ...
Votre amendement est satisfait, puisque de telles dispositions ont déjà été adoptées dans le cadre de la loi du 23 mars 2019 de programmation 2018-2022 et de réforme pour la justice. La procédure pénale numérique (PPN) se déploie progressivement et le présent projet de loi prévoit des moyens supplémentaires afin que ce déploiement soit plus rap...
Le dispositif proposé dans le projet de loi n'est pas du tout une procédure d'appel dégradée. C'est même plutôt une double garantie offerte à la personne concernée par la décision du JLD. Demande de retrait. À défaut, l'avis serait défavorable.
Il est en effet important que le juge et le prévenu se voient en personne, mais replacez-vous dans la logique du dispositif : le juge aura déjà vu physiquement la personne concernée dix jours avant la remise du rapport sur la faisabilité de l'Arse.
Il n'y a rien de déshumanisant. Ici, la dématérialisation permettra d'aller plus vite, notamment au bénéfice de la personne concernée qui, ainsi, restera moins longtemps en détention provisoire. L'avis est donc très défavorable.
Comme vous l'avez dit, madame Untermaier, nous avons déjà eu ce débat en commission, et je vous avais dit que j'étais favorable à cette idée, qu'il faudrait retravailler pour la séance. C'est chose faite, et je propose le retrait des amendements n° 913 et 331 ainsi que du n° 1146 au bénéfice de l'amendement n° 840 de Mme Abadie – et des amendem...
En travaillant sur l'idée de consultation, proposée par Mme Abadie, nous avons préféré remplacer l'obligation de solliciter un rapport par une simple possibilité. Cette correction faite, l'avis de la commission est favorable.
Défavorable. Mieux vaut prévoir un délai de six, et non de quatre mois, avant que le JLD statue de nouveau sur une demande de mise en liberté.
Reconnaître des droits aux témoins assistés n'alourdit en rien la procédure. Je rappelle qu'il s'agit d'un statut par défaut, la mise en examen intervenant lorsqu'il s'avère insuffisant. En renforçant les droits du témoin assisté, on encourage le recours à cette procédure, moins contraignante et moins lourde que la mise en examen.
Votre amendement est partiellement satisfait par une modification adoptée en commission, qui étend au témoin assisté le droit de demander au juge ayant prescrit l'expertise que l'expert fasse certaines recherches ou auditions. En revanche, je suis moins convaincu par la remise automatique de la copie de l'intégralité du rapport d'expertise, san...
Si vous me le permettez, monsieur le président, je ferai une réponse assez longue, qui concernera également d'autres amendements à venir. De quoi parle-t-on ? La géolocalisation n'est pas une technique spéciale d'enquête, comme j'ai pu l'entendre, mais une technique d'enquête tout court. On évoquera tout à l'heure la sonorisation qui, elle, es...
Dès lors, quelle solution technique s'impose ? Vous le savez tous, il est possible de géolocaliser quelqu'un grâce à un téléphone portable – nous sommes d'ailleurs tous amenés à utiliser cette possibilité pour nous déplacer ou, quelquefois, pour indiquer notre emplacement à un ami.
Bien évidemment, la géolocalisation est une technique encadrée. D'ailleurs, en commission, nous sommes convenus qu'il était nécessaire d'assurer une meilleure protection : ainsi, nous avons décidé que le déclenchement de la géolocalisation d'un appareil, tel qu'un téléphone, serait autorisé par le JLD, alors que seul le procureur intervient dan...
En cohérence avec les débats que nous avons eus en commission, j'émets un avis favorable sur les amendements identiques. Un seuil de cinq ans permettra d'englober les qualifications pénales nécessaires au travail des enquêteurs. Mme K /Bidi a évoqué tout à l'heure une question philosophique, mais celle-ci a été tranchée : dans notre pays, la g...
Se pose ensuite la question du type de géolocalisation. Pour la géolocalisation par bornage ou par balisage, le seuil, je le rappelle, est fixé à trois ans. En l'établissant à cinq ans pour celle-ci, j'estime que nous nous dotons d'un dispositif équilibré.
L'amendement est satisfait par le renvoi à l'article 230-33 du code de procédure pénale, qui précise que la décision est « écrite et motivée par référence aux éléments de fait et de droit justifiant que ces opérations sont nécessaires ». Demande de retrait ou, à défaut, avis défavorable.
Je l'avais dit en commission : ces amendements sont satisfaits, car c'est bien le cadre de la technique de géolocalisation qui s'applique à l'activation à distance. Cela étant, après notre débat en commission et parce que ça va toujours mieux en le disant, je suis favorable à leur maintien et à leur adoption.