Les amendements de Erwan Balanant pour ce dossier
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Non, tout le monde n'est pas suspecté dans notre pays ; tout le monde ne fait pas l'objet d'une enquête !
Le recours à cette technique sera possible seulement dans les enquêtes relatives à un crime ou un délit puni d'au moins cinq ans d'emprisonnement et devra être autorisé par le juge des libertés et de la détention.
Ce cadre est plus protecteur que celui du recours à la technique de géolocalisation actuelle. Il faut donc cesser de manier les fantasmes !
Pour la plupart, nous avons autorisé un certain nombre d'applications à accéder à notre géolocalisation. Nous aurions davantage de pudeurs au motif que la police va désormais utiliser la géolocalisation pour attraper des bandits ? Je ne comprends pas.
Ne confondons pas tout ! Je le répète, il s'agit d'une technique d'enquête, non pas d'une technique spéciale d'enquête.
Nous aurons tout à l'heure un débat, important et nécessaire, sur ces techniques spéciales d'enquête. Ne nous trompons pas de débat !
Les présidents des partis politiques ne font pas partie des personnes qui bénéficient d'exemptions particulières dans les techniques d'enquête,…
…et je pense qu'il doit continuer à en être ainsi. En outre, la notion de « présidents des partis et groupements politique » est un peu floue. Certains partis politiques comptent très peu de membres – je n'en citerai aucun – et l'on ne sait pas vraiment qui en est le président. Qui plus est, pourquoi privilégier le président du parti, et pas l...
Sur le fond, monsieur Delaporte, certains de vos propos ne sont pas tout à fait justes. Vous avez mentionné un certain nombre de professions, mais celles-ci bénéficient déjà d'une protection spécifique, puisque le présent article les exclut de la géolocalisation.
Votre préoccupation, M. Iordanoff, porte sur un amendement qui a reçu un vote défavorable. J'y étais favorable, puisque j'avais déposé le même ; néanmoins, rassurez-vous, il est déjà satisfait.
En tout état de cause, ce n'est pas le rapporteur qui peut décider d'une seconde délibération, mais nous aurons le temps de le faire à la fin des débats. J'émets un avis défavorable à l'amendement n° 1328. Pour rappel, la définition du journaliste est la suivante : « Est considérée comme journaliste au sens du premier alinéa toute personne qui...
Vu la teneur de l'amendement, je regarderai du côté que je veux. Il existe effectivement des objets connectés de ce type. Je ne sais pas s'ils sont géolocalisés – je doute, d'ailleurs, de l'utilité de la géolocalisation.
J'ajoute que la fin de la défense de votre amendement relevait de la tentative de one-man-show. On a vu tout à l'heure que vous étiez très mauvais chanteur, alors vous avez tenté d'être bon humoriste : c'est également raté.
Non. Vous qui, généralement, êtes sérieux et travaillez bien, vous n'avez pas fait votre job : nous parlons de la géolocalisation, et uniquement de la géolocalisation. Nous ne sommes pas du tout dans le cas dont vous parlez. L'accès total et illimité à toutes les données personnelles n'est pas possible. Avis défavorable à cet amendement de fant...
Je voulais m'excuser auprès de M. Bernalicis : c'est vrai, il avait raison. J'avais mal lu la fin de son amendement, qui tend en effet à insérer la mention « Sont exclus des appareils électroniques mentionnés les objets technologiques liés au domaine de la sexualité » après l'alinéa 127.
or ce ne sont pas exactement les mêmes ! Ce sont deux dispositifs différents. Mais il est vrai que vous visiez l'alinéa 127 du présent article ; je vous présente donc mes excuses.
La question des délais est essentielle, et l'examiner de près permet de combattre certaines idées reçues. Vous l'avez indiqué vous-même : d'un côté, vous dites qu'il faut laisser du temps à la défense ; de l'autre, qu'il faut réduire les délais qui lui sont laissés. Or c'est un peu ce que nous faisons en fusionnant les délais.
C'est un vrai sujet ! Ensuite, j'ajoute qu'en raccourcissant une partie des délais, nous allons dans la bonne direction. Dans de nombreux cas, la détention provisoire sera moins longue : le délai sera désormais compris entre quatre et dix semaines pour tous les cas, ce qui fait que pour les personnes actuellement concernées par les délais allan...
Comme nous avons déjà eu ces débats en commission, je voulais nous faire gagner du temps, mais je vais vous donner un argument supplémentaire. Le délai de quatre à dix semaines correspond en effet à un allongement dans le cas où il est actuellement de quatre à six semaines, c'est-à-dire celui où la peine encourue est inférieure ou égale à sept ...
Tous les prévenus ne sont pas placés en détention provisoire lorsque leur dossier est renvoyé à une prochaine audience car ils peuvent être placés sous contrôle judiciaire ou faire l'objet d'une assignation à résidence sous surveillance électronique. Lorsque le tribunal renvoie à une prochaine audience, c'est souvent pour des affaires plus comp...