Les amendements de Christophe Bentz pour ce dossier

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Nous allons naturellement nous opposer à tous les amendements de cette discussion commune, car ils ne protègent pas suffisamment les personnes concernées. On peut toujours changer d'avis ; surtout, on doit toujours pouvoir changer d'avis. Au cœur du consentement libre et éclairé, il y a le choix ; et ce choix, pour être fiable, doit avoir été r...

J'ai vérifié, vous avez bien cosigné l'amendement dont je parle, le n° 3391 de M. Giraud portant article additionnel après l'article 3. D'ailleurs, le président Maillard est venu à ce moment-là dans l'hémicycle pour vous convaincre de le retirer, ce que vous avez fini par faire, au nom de l'« étanchéité » entre les titres Ier

Le président Maillard a dit alors que, si l'on introduisait une telle disposition, il n'y aurait plus à l'Assemblée de majorité pour adopter le projet de loi dans son ensemble. Si l'un des amendements dont nous discutons ici est adopté, je forme le vœu que les faits donnent raison au président Maillard.

Nous sommes naturellement défavorables à ces amendements d'élargissement. Le choix qu'expriment les directives anticipées n'est pas seulement individuel, car il implique l'entourage médical et familial, et interroge plus largement notre société dans son ensemble. Nos discussions le démontrent. Pour n'être pas uniquement individuel, ce choix n'...

Sur la base de l'article 100 relatif au bon déroulement de la discussion des amendements. Je fais extrêmement rarement un rappel au règlement.

Je n'ai pas développé la défense de mes amendements précédents parce que je ne veux pas ralentir les débats. Et je note que ceux-ci se passent bien depuis le début.

Toutefois, madame la ministre, je vous pose régulièrement des questions sur le projet de loi. C'est normal car il s'agit d'un texte du Gouvernement et il serait normal qu'en tant que député d'opposition, j'aie des réponses. Or vous refusez régulièrement de nous répondre, et particulièrement de me répondre.

Cela a été le cas tout à l'heure sur la question des médecins héritiers, hier sur l'existence d'un lien entre administration d'une substance létale et mort provoquée. Sur bien des questions, vous ne nous répondez pas. Je vous en prie, répondez-nous ! C'est le minimum sur un sujet aussi sensible que celui dont nous discutons.

Il vise à graver dans le marbre le fait que l'aide à mourir, le suicide assisté ou l'euthanasie ne doivent pas faire partie des directives anticipées.

Il vise, comme d'autres amendements déposés par mon groupe, à garantir la liberté du choix de l'aide à mourir, en introduisant des termes juridiques clairs dans le texte de l'article. Les amendements n° 3191, 3192 et 3193 – ces deux derniers devant être examinés dans la discussion commune à suivre – tendent à préciser que la volonté du patient ...

Il vise à insérer dans l'article 6 l'alinéa suivant : « Avoir manifesté un consentement exempt de contrainte, de provocation ou de manœuvre de la part d'un tiers et dépourvu d'erreur sur la gravité de l'affection ou sur les perspectives de traitement. » En effet, il est impératif de déterminer si le consentement est exempt de contrainte, d'erre...

Il propose que, à l'alinéa 9, les mots « dispositifs d'accompagnement », un peu froids et administratifs, soient remplacés par les mots « soins d'accompagnement ». La défense de cet amendement me permet par ailleurs de poser une nouvelle question. À votre sens, madame la ministre, l'aide à mourir est-elle un soin ? Elle me permet aussi de reve...

Madame le ministre, non seulement nous sommes opposés à ce texte, mais en plus celui-ci n'est pas viable. Le collègue Bazin a souligné qu'il était d'ores et déjà confus, et voilà que vous promettez, avec les collègues macronistes, de retravailler la question de l'aide à mourir, celle des directives anticipées ; hier, vous avez avoué que la noti...

Il vise à préciser que l'expression de la volonté du patient doit être sans contrainte : c'est selon nous la formulation juridique la plus adaptée.

Nous avons prévenu, madame la ministre : nous allons continuer à parler de soins palliatifs lors de l'examen du titre II du texte. Vous avez voulu compartimenter celui-ci, mais nous nous y refusons car nous ne croyons pas à l'étanchéité affichée. Nous revenons sur un débat qui, à mon sens, n'est pas terminé. Il concerne les 200 000 Français qu...

Cet amendement concerne la sédation profonde et continue. Je le répète : la loi Claeys-Leonetti de 2016 n'est pas suffisamment connue et appliquée. Notre collègue Odoul propose que les personnes en fin de vie soient mieux informées de la possibilité de recourir à la sédation profonde et continue. Cela permet de répondre au passage aux contrevé...

Tous les médecins en soins palliatifs sont formels : dans le cadre d'une sédation profonde et continue maintenue jusqu'au décès, c'est bien la maladie qui donne la mort.

La sédation profonde et continue, maintenue jusqu'au décès, telle que la prévoit la loi de 2016, constitue l'ultime soulagement, tout en restant – notre collègue Dessigny l'a dit – dans le domaine du soin : il n'y a pas d'intention de provoquer, d'administrer la mort. Le risque que fait courir la loi proposée, étant donné la proximité des critè...

Que l'on soit favorable ou défavorable à ce texte relève de l'opinion personnelle et toutes les opinions, je le répète, sont parfaitement respectables. Cependant, on ne devrait pas mettre en débat l'aide à mourir tant que les soins palliatifs ne sont pas développés partout sur le territoire. Autrement dit, le débat intervient beaucoup trop tôt :…

…dans dix ans peut-être, si, comme je l'espère, les soins palliatifs sont devenus accessibles à 100 % des Français, dans tous les départements de France, alors nous pourrons le mener – sauf que le problème sera alors réglé.