Les amendements de Anne-Laure Blin pour ce dossier

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Je vais vous parler de l'échalote d'Anjou. Toutes les opérations de culture ou de conditionnement de cette échalote sont effectuées en Anjou. Elle dispose d'une IGP depuis 2015 et appartient à notre patrimoine culinaire national. C'est le fruit d'une production maraîchère exigeante et qui nécessite une main-d'œuvre importante, car la plantation...

Ces nouvelles variétés, commercialisées sous le nom d'échalotes, sont à l'origine d'une concurrence déloyale pour nos producteurs français, notamment angevins, et induisent le consommateur en erreur. Cette distorsion de concurrence menace ces filières qui constituent une vraie richesse. Dans le cadre de cette loi d'orientation, nos producteurs...

Je ne crois pas que la teneur de nos débats aujourd'hui honore le Parlement. Nos discussions sont incompréhensibles, illisibles : aucun agriculteur ne peut décemment comprendre ce qui se passe ce soir dans l'hémicycle. Monsieur le ministre, voilà deux ans que les agriculteurs attendent ce texte finalement mal préparé, que le Parlement aurait dû...

Pourtant, ce n'est écrit nulle part dans le texte, et cela n'a été suggéré dans aucun amendement – c'est donc l'objectif de ce sous-amendement. Ceux qui savent, ce sont ceux qui travaillent la terre, jour après jour, dans nos exploitations. Ceux qui savent, ce sont les agriculteurs qui, aujourd'hui, font face aux aléas climatiques alors qu'ils ...

…ces défenseurs de la décroissance – vous l'avez dit vous-même, madame Batho : vous êtes les tenants de la décroissance.

Il me semble donc indispensable qu'il soit écrit dans le texte que les agriculteurs sont les premiers défenseurs de l'environnement.

Le présent amendement, déposé par notre collègue Véronique Louwagie, vise à insérer la cidriculture dans le champ de la préservation du patrimoine agricole, car elle contribue à l'identité et au rayonnement de la Normandie. Le verger cidricole joue un rôle important dans le développement local et la création d'emplois, nécessitant dix fois plus...

Il vise à aborder un sujet dont il n'est pas fait mention dans le texte : la question des importations déloyales. Nos agriculteurs, comme d'ailleurs les Français, ne comprennent pas qu'il soit possible d'importer des produits de l'étranger, qui ne respectent pas les normes que l'on s'impose à nous-mêmes et que l'on impose aux agriculteurs.

Ce sous-amendement vise donc à s'assurer que l'apport émanant de la production nationale sera privilégié pour garantir la souveraineté alimentaire et, surtout, limiter le recours aux importations qui, encore une fois, concurrencent fortement les produits des agriculteurs français. C'est ce qu'ils dénoncent sur les ronds-points et ce sont les en...

Monsieur le ministre, vous avez conçu l'article 1er comme la pierre angulaire de votre projet de loi d'orientation, mais sa rédaction, la vôtre, n'est pas satisfaisante – je vous l'ai fait savoir en commission –, raison pour laquelle vous avez demandé une nouvelle rédaction. Et, alors que la loi doit être intelligible, le p...

Nous voulons toutefois le faire au niveau européen et abroger l'ensemble des textes qui ont reçu votre soutien à ce même niveau et dont M. Canfin s'est fait le premier défenseur.

Ces textes concourent à la décroissance que vous appelez de vos vœux et à laquelle nous nous opposons. Votre article n'a aucune portée normative et les intérêts que vous prétendez défendre au profit de nos agriculteurs se heurteront à des préconisations et des contre-indications constitutionnelles, relatives à l'environnement. Les agriculteurs...

Les agriculteurs souhaitent également avoir la certitude de pouvoir, demain, jouir de la liberté d'entreprendre, de travailler dans leur exploitation et de vivre enfin du fruit de leur travail.