Publié le 6 octobre 2022 par : M. Philippe Brun, Mme Pires Beaune, M. Baptiste, M. Mickaël Bouloux, M. Aviragnet, Mme Battistel, M. Califer, M. David, M. Delaporte, M. Delautrette, M. Echaniz, M. Olivier Faure, M. Garot, M. Guedj, M. Hajjar, Mme Jourdan, Mme Karamanli, Mme Keloua Hachi, M. Leseul, M. Naillet, M. Bertrand Petit, Mme Pic, M. Potier, Mme Rabault, Mme Rouaux, Mme Santiago, M. Saulignac, Mme Thomin, Mme Untermaier, M. Vallaud, M. Vicot, les membres du groupe Socialistes et apparentés.
Le 6° de l’article 179 de la loi n° 2019‑1479 du 28 décembre 2019 de finances pour 2020 est complété par alinéa ainsi rédigé :
« Il comprend également une contribution libre de l’Institut de l’économie pour le climat. »
Si l'initiative que constitue l'évaluation verte du budget est à saluer, il demeure le même problème qu'avec les études d'impact : il est demandé à l'auteur du texte, le Gouvernement, de porter un jugement sur le caractère écologique de son propre budget, il est donc juge et partie.
Bien entendu, le regard du Gouvernement sur son propre budget est précieux. Il convient cependant d'inviter d'autres entités à donner un avis extérieur plus neutre.
C'est pourquoi cet amendement des députés Socialistes et apparentés prévoit que le « budget vert » comprend une contribution de I4CE, l'institut de l'économie pour le climat (fondé par la Caisse des dépôts et l'Agence française de développement) qui permet à ce dernier de donner son évaluation du caractère écologique du budget.
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