Publié le 6 avril 2023 par : M. Guedj, M. Aviragnet, M. Califer, M. Delaporte, M. David, M. Baptiste, Mme Battistel, M. Mickaël Bouloux, M. Philippe Brun, M. Delautrette, M. Echaniz, M. Olivier Faure, M. Garot, M. Hajjar, Mme Jourdan, Mme Karamanli, Mme Keloua Hachi, M. Leseul, M. Naillet, M. Bertrand Petit, M. Bertrand Petit, Mme Pic, Mme Pires Beaune, M. Potier, Mme Rabault, Mme Rouaux, Mme Santiago, M. Saulignac, Mme Thomin, Mme Untermaier, M. Vallaud, M. Vicot, les membres du groupe Socialistes et apparentés.
Dans un délai de six mois à compter de la promulgation de la présente loi, le Gouvernement remet au Parlement un rapport portant sur l’opportunité de généraliser la création, dans chaque lieu d’accueil pour personnes âgés, d’espaces de détente de type Balnéo ou Snoezelen.
Cet amendement des députés socialistes et apparentés , issu de la contribution de l’Union nationale des centres communaux et intercommunaux d’action sociale (Unccas) au CNR « Bien vieillir dans la cité », propose la remise par le Gouvernement d’un rapport sur la mise en place d’espaces de détente spécifiques dans les lieux d’accueil pour personnes âgées.
Parmi les interventions proposées en maison de retraite, se développent de plus en plus les techniques de relaxation. Et pour cause : le corps a besoin de se détendre complètement, tout comme l’esprit, et ces fonctions ne s’arrêtent pas avec l’activité professionnelle. Il s’agit de réduire l’anxiété et le stress, bien entendu, et de fait renforcer le système immunologique. Un autre avantage non négligeable est celui d’améliorer la régulation tonique, problème récurrent chez les personnes âgées et difficile à gérer. Enfin, la relaxation contribue à améliorer la relation de la personne âgée avec son corps.
La relaxation complète bien la prise en charge classique et est indiquée en cas de dépression, neurasthénie, hypocondrie, et autres épisodes psychopathologiques comme les phobies, les TOC et l’angoisse en général ; d’hypertonie (qui atteint spécifiquement la nuque et la zone dorso-lombaire) ; ou d’insomnie.
Il s’agit d’une proposition portée de manière continue par les groupes de travail des élus de l’Unccas dédiés au Grand âge depuis 2018.
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