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Interventions sur "vie"

165 interventions trouvées.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaStéphane Viry :

...s laquelle nous sommes – nous l'avons suffisamment dénoncée depuis 2018 car nous avons bien compris que le paritarisme était dénaturé et qu'on condamnait le dialogue social à une impossibilité manifeste de résultat. Il n'en demeure pas moins qu'à ce jour, il faut bien sortir de l'impasse et trouver une solution permettant aux chômeurs d'être indemnisés. Puisque nous sommes au milieu du gué, je reviens au point que j'évoquais lors de la discussion générale. Trouvons ensemble le mécanisme pour que le Parlement ait désormais voix au chapitre afin qu'il puisse se saisir à échéance régulière des orientations et des objectifs voulus par la nation en matière d'indemnisation des chômeurs et de fonctionnement de l'assurance chômage. Nous ne l'avons jamais fait, trouvons rapidement ensemble les soluti...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaArthur Delaporte :

Non, car ces amendements ont des objets différents et nous offrent l'opportunité de débattre. Vous le savez, nous le savons tous, ce projet de loi étant vide, nous devons nous contenter de déposer des amendements de suppression pour pouvoir discuter de l'assurance chômage, qui est au cœur du sujet. Si les aspects juridiques viennent d'être évoqués – nous y reviendrons –, ce texte est, d'autre part, socialement injuste, nous le constatons chaque jour. Je pense, par exemple, à Bertrand, rencontré à ma permanence la semaine dernière : il est maître d'hôtel, intermittent de la restauration, inscrit depuis 2007 à Pôle Emploi. Jusqu'à votre réforme, il bénéficiait d'une allocation fluctuant entre 62 euros et 68 euros par jour...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaPierre Dharréville :

Je reviens sur la question budgétaire, déjà abordée par Arthur Delaporte et notre rapporteur. D'abord, tout a été fait par les gestionnaires du régime de l'assurance chômage pour maintenir un équilibre, et ils ont été forcés de faire des économies par une précédente lettre de cadrage qui a fait exploser les négociations. Lorsque nous avons été confrontés à la crise sanitaire, le Gouvernement a pris des m...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaArthur Delaporte :

J'ajoute à ce qui vient d'être dit que, depuis vingt ans, la répartition du financement du service public de l'emploi entre l'État et l'Unedic a biaisé le diagnostic des problèmes de l'assurance chômage. On a ainsi nourri de faux débats et des malentendus, on a freiné les réformes et on a ouvert la voie à la reprise en main par l'État. Sur le plan théorique, il n'y a aucune raison que l'Unedic finance 80 % du service...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaHadrien Clouet :

J'y reviens : nous avons bien remarqué que vous ne vouliez pas de la démocratie paritaire, puisque vous n'avez pas envoyé la lettre de cadrage dans les délais requis ; vous ne voulez pas non plus de la démocratie parlementaire, puisque le texte n'a pas bougé d'un iota entre le début et la fin de la discussion en commission : il n'a en effet été tenu aucun compte de nos remarques, de nos réflexions ou de no...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaHadrien Clouet :

...t de loi, en ouvrant la porte à un conseil d'orientation qui comprendrait des associations d'usagères et d'usagers du service public de l'emploi. Il nous semble en effet que toute démocratie gagnerait à inclure les parties prenantes. Permettre aux chômeuses et aux chômeurs de prendre la parole sur des sujets qui les concernent, c'est une démarche de bon sens : personne ne sait mieux ce qu'est une vie au chômage qu'une personne qui s'y trouve.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaArthur Delaporte :

Cet amendement est complémentaire du précédent, que j'aurais défendu si vous m'aviez redonné la parole, madame la présidente.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaMarc Ferracci, rapporteur de la commission des affaires sociales :

J'ai eu l'occasion de le dire en commission : sur le principe, je trouve l'idée intéressante ; néanmoins, cela reviendrait à préempter la négociation interprofessionnelle qui aura lieu entre les partenaires sociaux sur la question de la gouvernance. J'espère que la question de la participation des parties prenantes y sera évoquée, mais d'ici là, l'avis est défavorable.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaValérie Rabault :

Nous sommes l'un des rares pays où les chômeurs ne sont pas représentés et où ils n'ont pas voix au chapitre. Certes, la situation de l'emploi s'améliore – notre collègue Ruffin vient de le dire –, mais pourquoi ne voulez-vous pas au moins lancer une expérimentation ? Monsieur le rapporteur, il vous suffirait de sous-amender cet amendement. En effet, une expérimentation permettrait d'avoir les chômeurs autour de la table, eux qui sont tout de même les premiers concernés par une réforme de l'assurance chômage mais aussi les seuls à qui on ne demande pas leur avis – les seuls...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaMarc Ferracci, rapporteur de la commission des affaires sociales :

À l'image du précédent amendement, celui-ci tend à modifier légèrement la gouvernance de l'assurance chômage, en incluant la consultation du Cese dans l'ensemble du processus de définition des règles, ce qui reviendrait à nouveau à préempter les négociations que j'évoquais tout à l'heure. J'ajoute que des évaluations s'apprêtent à être menées. Elles ont été diligentées par la Dares, qui a sollicité des chercheurs indépendants. C'est sur la base de ces travaux que nous serons en mesure d'évaluer les effets de la réforme. Avis défavorable sur cet amendement.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaHadrien Clouet :

...Défenseur des droits. Celui-ci a, qui plus est, l'habitude de travailler avec le service public de l'emploi, dans la mesure où, comme vous le savez, il coopère avec le médiateur national de Pôle emploi et ses délégués régionaux. Il dispose donc d'une connaissance très fine et précise de l'ensemble des problèmes que pose l'indemnisation des chômeurs, problèmes qui ont trait aussi bien au niveau de vie, à l'accès aux services publics, aux relations de part et d'autre du guichet, ou encore, entre autres, au contentieux. Aussi mon camarade Arthur Delaporte propose-t-il de placer au centre de la décision une institution qui joue un rôle à la fois remarquable et vital pour les chômeuses et les chômeurs, afin de s'assurer que jamais les décisions que nous prenons dans cette enceinte ne se soldent p...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaPierre Dharréville :

...discuter dans quelques heures : la situation est encore plus problématique, puisque le Gouvernement nous proposera de légiférer sur la base de l'un de ses amendements. Là, l'étude d'impact n'est pas lacunaire, elle est inexistante. La préparation du travail législatif important que nous sommes en train de réaliser pose donc question, d'autant qu'il aura des conséquences sur notre droit et sur la vie concrète des femmes et des hommes dans notre pays. Pour ma part, je regrette que nous fonctionnions de cette manière et j'estime que les études commandées par le Parlement doivent être rendues à temps. Nous avons attendu deux ans pour obtenir celle relative au non-recours aux droits, qui a été rendue vendredi : j'espère que nous en discuterons au cours de nos échanges, car elle devrait selon moi ...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaCaroline Fiat :

...nt vous dire que les congés de formation ne sont pas adaptés et que la majorité des personnes qui entrent à l'Ifas, l'Institut de formation des aides-soignants, négocient un licenciement ou une rupture conventionnelle pour avoir droit aux allocations chômage et être rémunérées. Surtout, c'est Pôle emploi qui paie les très onéreux droits d'inscription. Empêcher les personnes qui pourraient avoir envie de faire le plus beau métier du monde – très objectivement – n'est vraiment pas une bonne idée, alors que le pays manque cruellement d'aides-soignantes. C'est pourquoi je vous invite à voter cet amendement qui permettra d'asseoir les discussions sur des faits précis.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaHadrien Clouet :

Non, je pense qu'ils sont bien distincts, et je ne voudrais pas priver nos collègues d'une discussion sur les différents points qu'ils abordent. L'amendement n° 300 revient sur les raisons avancées pour justifier le projet de loi dont nous débattons aujourd'hui. Ainsi, à défaut d'accord entre les partenaires sociaux, le Gouvernement a choisi de négocier directement avec le Medef, cette organisation patronale si essentielle pour vous, et ce en dépit d'un front uni – et unique – de huit syndicats qui s'opposent vigoureusement à la réforme, dans sa méthode comme dans...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaEmmanuelle Ménard :

Cet amendement vise à supprimer l'alinéa 1. Monsieur le rapporteur, dans votre réponse aux éléments que j'ai avancés tout à l'heure, vous avez rappelé que le Gouvernement ne contournait pas le Parlement puisque celui-ci n'a jamais été saisi de la définition des règles de l'assurance chômage. J'ai envie de vous répondre : « Et alors ? ». Durant la crise sanitaire, vous avez pris la très mauvaise habitude de gouverner par ordonnances. Votre argument principal pour le justifier était leur rapidité et leur efficacité pour faire fonctionner le pays tant que la crise sanitaire perdurait. Je vous rappelle pourtant une donnée : il fallait en moyenne 250 jours pour adopter une loi par le Parlement au c...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaMarc Ferracci, rapporteur de la commission des affaires sociales :

La suppression de l'alinéa 1 reviendrait à supprimer la totalité de l'article. Je maintiens les arguments que j'ai défendus lors de notre discussion. Avis défavorable.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaDanielle Simonnet :

...sociaux lorsqu'un régime de carence expire. Depuis 2008, le Gouvernement peut fixer par décret, grâce au délai de carence, les règles de l'assurance chômage. C'est inouï ! Le Gouvernement dispose ainsi d'une marge considérable pour imposer des réformes antisociales. Il faut respecter la démocratie sociale et vous empêcher à tout prix de détricoter davantage l'assurance chômage dans les mois qui viennent. Vous nous demandez un chèque en blanc alors que nous ne connaissons pas le contenu de la réforme que vous préparez. L'assurance chômage doit donc être régie par la dernière convention ayant donné lieu à un accord des partenaires sociaux. Le principe du dialogue social doit être respecté plutôt que de tordre le bras aux partenaires sociaux. Cet amendement permettrait de revenir le 1er nove...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaBoris Vallaud :

...nt à défendre le paritarisme. Lors de la précédente législature, les deux dieux du paritarisme étaient les retraites et l'assurance chômage. Vous les avez combattus en cherchant à toute force à étatiser. Votre démarche politique n'est pas fondée sur la confiance, le dialogue et la concertation, mais sur l'unilatéralisme et les coups de menton. La proposition de ces amendements est simple et intervient à un moment où nous avons besoin d'une vraie vitalité démocratique, car vous ne disposez pas de la majorité nécessaire pour appliquer le programme du Président de la République, ce qui vous oblige, d'une certaine manière, à davantage de démocratie sociale et de débat parlementaire. Vous ne proposez pourtant ni l'un ni l'autre. Vous avez réussi le tour de force d'adopter la dernière réforme de ...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaSébastien Jumel :

–, avec en tête les visages, les histoires de vie des gens de chez moi, au Havre où j'ai grandi, à Dieppe où j'ai milité ; les plans sociaux se sont succédé là-bas et on y a organisé la casse industrielle. Les libéraux, dans la continuité desquels vous vous inscrivez, ont laissé faire le détricotage systématique de l'économie réelle.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaSébastien Jumel :

et la déconnexion entre son territoire de vie – qu'il représente légitimement – et le nôtre ! Nous sommes ici pour porter la voix des chômeurs et j'ai une boule dans le ventre en vous écoutant.