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...moral », lequel passe notamment par le port obligatoire du voile par les femmes dans la sphère publique. Si cette mesure est la cible de la contestation populaire, l'origine de celle-ci est en réalité le régime des mollahs. La protestation dans l'ensemble du pays, de la mer Caspienne au Golfe persique, démontre la capacité de la société civile iranienne à s'opposer courageusement, au péril de sa vie, à l'intégrisme religieux érigé en politique d'État.
Depuis plus de quatre décennies, les Iraniennes sont les principales victimes de ce totalitarisme religieux. Malgré son destin funèbre, Mahsa Amini est devenue la figure iranienne qui incarne la liberté, l'égalité et l'unité d'un peuple issu d'une civilisation multimillénaire. Malgré les tentatives de coupures d'internet et les censures, des images terribles nous parviennent, en Europe. Face à cette répression violente par l'appareil sécuritaire iranien – une centaine de morts, selon certaines sources –, les pays occidentaux ont pris diverses mesures. Je tiens, avec mon groupe, à saluer la mémoire des victimes et à apporter tout mon soutien à ces femmes et hommes qui se battent.
Les Françaises et les Français qui vont se mobiliser pour la marche contre la vie chère et l'inaction climatique du 16 octobre prochain à Paris veulent savoir, madame la Première ministre, si vous, les amis d'Emanuel Macron, êtes là pour servir ou pour vous servir ?
C'est un chant qui s'est répandu à travers l'Iran : « Natarsim, natarsim, ma hame ba ham hastim ». Cela veut dire : « N'ayons pas peur, n'ayons pas peur, nous sommes ensemble. » Ce slogan a été repris par les courageuses femmes iraniennes qui manifestent au péril de leur vie.
...dégradée. Les éleveurs d'Ariège et d'ailleurs commencent à décapitaliser leur cheptel, c'est-à-dire à vendre leur outil de travail, pour passer l'hiver. C'est un signal d'alerte. Dans ces circonstances et pour faire face à ces nombreuses pertes, que ce soit pour les éleveurs, les céréaliers, les arboriculteurs ou les maraîchers, il est impératif de soutenir l'agriculture en mobilisant tous les leviers disponibles, notamment en débloquant une aide d'urgence directe afin de soutenir les différentes filières. Il ne doit s'agir ni d'une avance ni d'un prêt remboursables. Nos agriculteurs demandent des actes forts et rapides à la mesure de leur désarroi. Nous devons soutenir notre modèle agricole pour ne pas glisser vers une perte massive de notre souveraineté alimentaire. En ce jour d'ouvertur...
...et octobre – et 215 % d'augmentation du prix du kilo de beurre. Le prix de l'huile, quant à lui, a quadruplé. Cette flambée des prix est continue, exponentielle, incontrôlée et, dans bien des cas, injustifiée. Cette semaine, en une nuit, le prix du kilo de beurre a augmenté de 28 %. Les artisans boulangers sont étranglés par le prix des matières premières et par le coût de l'énergie. Certains en viennent à supprimer la fournée de l'après-midi pour ne pas avoir à rallumer leur four. Au bout de la chaîne, ce sont les Français qui paient l'addition : la baguette passe de 1 euro à 1,30 euro ; les boulangeries qui ne peuvent pas suivre sont contraintes de fermer, alors qu'elles sont parfois le seul commerce de proximité en territoire rural. Les artisans boulangers ne sont qu'un exemple parmi tan...
... Ces derniers font face à une menace existentielle, pas moins. Je veux saluer ici l'engagement du Président de la République, qui a reçu le Premier ministre arménien Nikol Pachinian à l'Élysée. La France se trouve sans ambiguïté aux côtés de l'Arménie. L'Union européenne doit en faire autant. Alors que nous voyons Mme von der Leyen plaisanter aux côtés de M. Aliyev, nous voulons lui dire que les vies arméniennes valent mieux que tous les accords commerciaux. Comment la France entend soutenir plus fortement l'Arménie ? Comment comptez-vous obtenir la mise en place d'une force d'interposition internationale ? Les Arméniens ont le droit de vivre en paix et en sécurité.
Ma question s'adresse à Mme la ministre de l'Europe et des affaires étrangères. « Femmes, vie, liberté ». Voilà ce qui résonne depuis plusieurs jours dans les rues de Téhéran, de Chiraz, d'Ispahan et partout ailleurs en Iran. Plus qu'un slogan, c'est un cri, un appel puissant et courageux, pour la liberté, bafouée depuis trop d'années. Femmes : je veux aujourd'hui rendre hommage à toutes les femmes, à ces jeunes Iraniennes, rejointes désormais par de nombreux jeunes Iraniens, qui bravent...
à ces femmes qui, chaque jour, par leur combat, réaffirment leur soif d'émancipation. Vie : c'est ce que la police des mœurs a ôté, le 16 septembre dernier, à Mahsa Amini, Iranienne de vingt-deux ans, pour les quelques cheveux qui dépassaient de son voile. Depuis, ce sont des dizaines de femmes qui ont connu le même sort. Liberté : c'est ce que demandent les Iraniennes à travers ce mouvement : la liberté de disposer de leurs corps, de porter les vêtements qu'elles – elles seules – tr...
...aura de l'insécurité. Les mesures que vous portez tendent à répondre à une urgence mais elles ne mettront pas fin à toutes ces insécurités. Monsieur le ministre, vous vous êtes engagé à ouvrir un dialogue sur la restitution des terres. C'est un préalable au développement endogène, et le développement économique est un préalable à la sécurité publique. Êtes-vous prêt à utiliser immédiatement ce levier exclusivement étatique pour mettre fin à une situation inacceptable et anachronique ?
...ur allier sobriété et développement durable, en faisant de l'aménagement durable du territoire une priorité absolue. Cette priorité passe par une planification écologique ambitieuse impliquant chaque pan de la société, chaque territoire, sans laisser personne de côté. Cette planification qui vise la préservation des sols, de l'air et de la biodiversité passe par l'eau, ressource essentielle à la vie. Vous avez, avec Mme la secrétaire d'État Bérangère Couillard, fait le choix de Marseille pour annoncer le lancement du premier chantier de la planification écologique consacré à la gestion de l'eau. Vous avez fait le choix de venir à Saint-Chamas, sur l'étang de Berre, pépite écologique, pour illustrer votre volonté de régler les problèmes les plus épineux en matière de conflit des usages de l'e...
... de les aider dans leur scolarité ? Nous le sommes tous, de façon quotidienne. Chaque jour, l'accès à l'école de ces élèves est mis à mal par le manque d'AESH. Il n'y a, selon les chiffres du ministère de l'éducation nationale et de la jeunesse, qu'un accompagnant pour quatre élèves en situation de handicap et 97 % des accompagnants effectuent un temps partiel forcé. Chaque jour, la France contrevient au droit à l'éducation pour tous, ce droit fondamental scellé par notre Constitution et par la Convention internationale des droits de l'enfant. La Défenseure des droits est fréquemment saisie de cette question et décrit « une situation de bricolage ». Chaque jour, ce manque d'AESH fait grandir la souffrance et le sentiment d'abandon que ressentent 430 000 familles en détresse, 430 000 enfants...
Alors que le Président de la République est en train de lancer une convention citoyenne sur la fin de vie, je souhaite interroger M. le ministre de la santé et de la prévention au sujet des soins palliatifs. Les lois de 2005 et de 2016 concernant le droit des malades et la fin de vie défendent trois principes de non-abandon, de non-souffrance et de non-acharnement. Elles permettent d'accompagner les personnes en fin de vie, mais n'autorisent pas à donner la mort. La vie humaine est la valeur suprême ...
Rappelons que, pour chaque projet, les Step emploient cent personnes pendant près de trois ans et qu'elles ont une très forte valeur ajoutée locale. Leur coût est par ailleurs connu pour soixante ans. À l'inverse, les batteries ont une durée de vie de sept ans et sont souvent fabriquées non seulement hors de France mais hors d'Europe.
...ge d'apprendre les intentions du Gouvernement par voie de presse ou succinctement, lors des auditions des ministres à l'Assemblée et au Sénat. Ces intentions sont toujours très floues : dans quel sens le Gouvernement souhaite-t-il aller ? Nous savons que vous souhaitez faire varier les conditions d'indemnisation en fonction de la conjoncture, mais comment, selon quels critères ? C'est ce qu'il conviendrait d'étudier. Toujours est-il que la forme n'est pas acceptable. C'est pourquoi je demande la suppression de l'article 1er .
Nous ne voulons pas de la prorogation des mauvaises mesures imposées à l'assurance chômage par le Gouvernement en 2019. Nous ne voulons pas non plus de la modulation des droits à l'assurance chômage en fonction de la période. L'assurance chômage est un droit acquis et ne peut être une variable d'ajustement de la conjoncture économique, ni un levier des politiques publiques de l'emploi. Nous rejetons votre volonté d'étatiser l'assurance chômage, qui se confirme et s'approfondit par ce texte et qui provoquera la confusion entre ce qui relève de la protection sociale et ce qui relève de la solidarité nationale. La confusion est déjà bien installée ; nous pensons au contraire qu'il faut clarifier les choses et garantir des droits stables à cel...
...ntes réalités territoriales ? Ne pourrait-on pas prendre le problème dans l'autre sens ? On parle de faciliter et d'encourager le retour à l'emploi, mais les difficultés de recrutement sont très souvent liées aux métiers eux-mêmes. Le manque d'attractivité s'explique plus par le niveau des salaires de certaines professions, les conditions de travail, la faible reconnaissance sociale ; autant de leviers qui ne sont pas ou sont trop peu abordés dans le texte.
Il vise également à supprimer l'article 1er , car nous ne souhaitons pas qu'on se souvienne de nous comme des parlementaires qui auront laissé enterrer progressivement l'une des clés de voûte du système de protection sociale. Je rappelle le décalage du fond et de la méthode, dont nous avons déjà parlé hier. La gestion de l'assurance chômage ne peut être que paritaire ; elle est un droit et non un levier pour atteindre le plein emploi. Avec le fonctionnement par décret, vous assurez ...
...us n'avez jamais considéré qu'il y avait urgence. Vous nous dites que des chefs d'entreprise proposent des CDI à des personnes en CDD qui préfèrent rester en CDD. Moi, en vingt-trois ans de reportage, j'ai croisé non pas des centaines mais des milliers de salariés que les employeurs laissaient pendant des années en CDD. J'ai une centaine de témoignages de cuisiniers, de caristes, d'assistants de vie, de professeurs contractuels qui espèrent un CDI alors qu'on ne leur propose rien. Mais ce n'est pas votre souci. Votre souci est exposé dans une note de la Dares – direction de l'animation de la recherche, des études et des statistiques – qui vient de paraître. Il y est indiqué que, pour une fois, il y a une éclaircie dans le ciel de l'emploi. On se retrouve dans une situation dans laquelle le ...
C'est bien de prendre le temps d'avoir un débat, qui est essentiel, sur cet article. En réalité, vous n'étiez pas obligés de prolonger les mauvaises mesures de 2019. Vous auriez pu procéder autrement, en envoyant la lettre de cadrage puisque la vie démocratique, notamment la démocratie sociale, ne s'arrête pas pendant les élections. Vous auriez également pu choisir, en continuant de garder la main – ce que je critique –, de mettre fin aux mauvaises mesures prises en 2019, d'autant que, selon le rapport de la Dares remis vendredi au Parlement, 30 % des personnes éligibles à l'assurance chômage n'y recourent pas. Ce sont surtout les personnes...