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Interventions sur "ukraine"

601 interventions trouvées.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaNicolas Metzdorf :

...tôt l'Europe allait de nouveau s'effondrer. Ce rappel des heures les plus sombres de notre histoire et cette comparaison avec la situation que nous vivons actuellement ne sont pas fortuits. Nous devons en tirer les leçons, à savoir qu'il n'y a de paix possible que lorsque l'agresseur n'a plus d'autre choix que de se soumettre. Depuis le 24 février, la France apporte son soutien indéfectible à l'Ukraine et aux Ukrainiens. Ce soutien qui nous honore tous est plus que jamais nécessaire, maintenant que, sans vergogne et au mépris de toutes les conventions internationales et des valeurs humaines, Poutine pense pouvoir annexer les territoires d'une nation souveraine. Le soutien de la France permet à l'Ukraine de tenir et de résister à l'agression, engrangeant des succès qui montrent le courage et la ...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaNicolas Metzdorf :

...e la représentation nationale, d'être à la hauteur du peuple français. Personne ici ne se fait d'illusion sur les desseins de Vladimir Poutine, sur ses ambitions folles de construire une Grande Russie ni sur sa volonté de détruire l'Occident, ce que nous incarnons et les valeurs humanistes des Lumières que nous défendons. Face à ce péril, il n'y a qu'une seule chose à faire : faire bloc – pour l'Ukraine, pour la France, pour l'Europe et pour le monde. Je sais pouvoir compter sur vous, car sur ces bancs, c'est aussi la France de Malraux qui siège.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaCharles Sitzenstuhl :

Ce débat relatif aux conséquences pour la France de la guerre en Ukraine est l'occasion de nous interroger sur notre débat démocratique. Comme nombre de Français, je m'interroge depuis longtemps sur ces femmes et ces hommes politiques, dont certains siègent parmi nous, qui se disent patriotes et défenseurs de l'indépendance nationale alors qu'ils prêchent depuis des années un catéchisme étranger conçu au Kremlin et déclarent sans aucune retenue leur admiration pour un...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaCharles Sitzenstuhl :

Qui a été reçu par Vladimir Poutine, au Kremlin, en tête-à-tête, en mars 2017, en pleine élection présidentielle, et y a présenté son « point de vue sur l'Ukraine qui coïncide avec celui de la Russie » ? Mme Le Pen.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaCharles Sitzenstuhl :

Quel génie, enfin, a affirmé en février 2022 : « Je ne crois pas à une invasion russe en Ukraine » ? Mme Le Pen. Je pourrais continuer ainsi, pendant des heures, à passer en revue toutes les références du catéchisme russo-lepéniste – il y en a tellement ! Le RN pourra nier, éluder, se contorsionner, enfumer les débats par des prises de position hypocrites, faire semblant de pleurer sur le sort de l'Ukraine comme ses représentants l'ont fait aujourd'hui,…

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaCharles Sitzenstuhl :

...des, mais nous serons toujours là pour rappeler sa si longue et aveugle soumission à la Russie poutinienne. Nous ne laisserons pas le président intérimaire du Rassemblement national proférer des menaces publiques contre les personnes qui oseraient rappeler ses années de collaboration idéologique avec la Russie, si largement documentées par la presse et les journalistes français. Ce qui se joue en Ukraine est bien trop grave pour l'avenir du continent européen pour que nous nous taisions.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaCharles Sitzenstuhl :

Le président russe a envahi l'Ukraine, mais chacun sait que c'est bien sur tout l'Occident démocratique qu'il a placé une cible. Nous continuerons à démasquer les faux patriotes et les hypocrites.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaCharles Sitzenstuhl :

Nous serons aux côtés des Ukrainiens, aux côtés des alliés et des amis véritables de l'Ukraine, et aussi aux côtés des Russes qui réprouvent l'entreprise guerrière menée par le régime de Moscou. Chers collègues, soyons fiers de notre modèle démocratique européen. C'est ce modèle qui inspire les soldats ukrainiens qui se battent pour leur patrie et pour notre liberté collective.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaLoïc Kervran, coprésident :

Je vous prie de bien vouloir excuser l'absence de M. Thomas Gassilloud, président de la commission de la défense nationale et des forces armées, qui accompagne la présidente Yaël Braun-Pivet dans son déplacement en Pologne et en Ukraine, ce qui me vaut le grand honneur de coprésider cette audition exceptionnelle. Le rapport sur les exportations de matériels de guerre remis au Parlement met en lumière la responsabilité particulière de la France, patrie des droits de l'Homme, dans ce domaine. Notre vision et notre vocation vont bien au-delà de nos frontières. Cette responsabilité particulière est aussi celle de notre Assemblée. ...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaGuillaume Kasbarian, coprésident :

...es exigences particulières auxquelles elles sont soumises. Elles doivent être réalisées en parfaite cohérence avec les priorités stratégiques de la France, dans le respect de nos engagements internationaux. Monsieur le ministre des armées, pouvez-vous nous indiquer les motifs principaux justifiant l'achat d'armements par des pays tiers ? Pouvez-vous nous préciser comment le soutien militaire à l'Ukraine, cible d'une agression armée de la Russie, trouve sa cohérence avec nos principes stratégiques et les modalités de contrôle des exportations de matériels de guerre ? Le contrôle des exportations est tout aussi essentiel s'agissant de l'exportation de biens à double usage, civil et militaire. Pour la première fois, le Gouvernement remet au Parlement un rapport à ce sujet. Il faut se réjouir que c...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaMichel Herbillon, coprésident :

Je vous prie de bien vouloir excuser l'absence du président Bourlanges, qui accompagne également Mme la présidente de l'Assemblée nationale dans son déplacement en Pologne et en Ukraine. Au nom de la commission des affaires étrangères, je me réjouis et me félicite de la tenue de cette réunion, dans ce format totalement inédit. Dans un rapport d'information dont la commission des affaires étrangères a autorisé la publication le 18 novembre 2020, et qui s'intitule « Renforcer le contrôle des exportations d'armement, une contribution à l'Europe de la défense », Michèle Taba...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaAnna Pic :

...opération par des stratégies de substitution à l'export en privilégiant des pays tiers ou des partenaires étrangers, y compris dans leur dispositif de production. Face à ces constats et à l'évolution du contexte stratégique qui a conduit la France à faire évoluer ses positionnements, plusieurs questions peuvent se poser. Quid d'une éventuelle insuffisance du soutien militaire français à l'Ukraine ? Plus généralement, en quoi va consister la mise en place d'une économie de guerre, s'agissant de l'adaptation des règles juridiques, de la réorganisation de la production d'armement et de la constitution de stocks ? Si la France exporte davantage, comme c'est prévisible, comment nos militaires formeront-ils nos partenaires étrangers à l'utilisation de ce nouveau matériel ? Par ailleurs, en sep...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJean-Charles Larsonneur :

...ontrat de coalition allemand défend le passage à un système de vote à la majorité qualifiée au sein du Conseil pour les sujets relatifs à la diplomatie, via ce que l'on appelle les clauses passerelles, ainsi qu'une harmonisation européenne du contrôle export sur la base d'un règlement juridiquement contraignant. Ces propositions trouvent un écho particulier dans le contexte de la guerre en Ukraine, comme en atteste le dernier discours du chancelier Olaf Scholz à Prague, fin août. Sur ces sujets, quelle est la position française ? Enfin, en réponse à l'agression azérie sur le sol arménien, le Président de la République a demandé hier, à l'issue d'un échange avec le Premier ministre arménien, le retour des forces azerbaïdjanaises à leur position initiale. Un embargo de l'Organisation pour l...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaLaurent Panifous :

Le bilan que vous nous présentez pour l'année 2021 est plutôt exceptionnel, puisque la France se place sur la troisième marche du podium, avec 11,7 milliards d'euros. C'est un résultat positif, qui renforce notre position et celle des quelque 4 000 entreprises de notre BITD. Je voudrais aborder trois sujets, en commençant par les exportations d'armes en direction de l'Ukraine et de la Russie. Les cessions gratuites d'armes à l'Ukraine sont une nécessité, dans le contexte actuel. Je profite de ce que la réunion se tient à huis clos pour vous demander où en sont ces livraisons. J'ai relevé, dans votre rapport, une ligne qui a retenu mon attention : 6,71 millions d'euros en 2021 pour des licences d'exportation à la Russie. De quoi s'agit-il ? Plusieurs collègues ont déj...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaEmmanuel Fernandes :

Les sanctions à l'égard de la Russie, en vigueur depuis 2014, sont renforcées depuis février 2022 et l'invasion de l'Ukraine par la Russie. Or, en mars 2022, des systèmes de visée nocturne fournis par l'entreprise française Thales furent découverts par l'armée ukrainienne dans des chars russes. Depuis 2015, la France a délivré 76 licences d'exportation de matériels de guerre à la Russie, pour un montant de 152 millions d'euros. Ces contrats portent sur des caméras thermiques pour équiper plus de 1 000 chars, mais aussi...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJean-Louis Bourlanges, rapporteur de la commission des affaires étrangères :

...La rhétorique du Kremlin sur une prétendue menace de l'OTAN est une sinistre fable. La vérité, c'est celle d'un revirement à 180 degrés de la politique russe, le retour préparé, décidé, annoncé, orchestré et mis en œuvre de la reconquête de l'empire évanoui. Aujourd'hui, la Fédération de Russie occupe militairement une partie du territoire de trois États souverains – la Géorgie, la Moldavie et l'Ukraine –, contrôle de plus en plus directement l'Arménie, la Biélorussie et le Kazakhstan, et mène sans aucune sorte de justification morale ou juridique, au mépris de la Charte des Nations unies, des accords d'Helsinki et de Budapest, l'invasion-destruction du territoire et de la population d'une Ukraine libre aux frontières qu'elle avait elle-même reconnues et prétendu garantir.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJean-Louis Bourlanges, rapporteur de la commission des affaires étrangères :

Ce n'est pas un hasard si ces dernières années, les menées déstabilisatrices de la Russie ont visé et atteint trois États qui étaient dans cette sorte de porte-à-faux : la Moldavie, la Géorgie et l'Ukraine. La visibilité des engagements stratégiques dont bénéficieront la Suède et la Finlande ne peut que renforcer la prévisibilité des acteurs et la sécurité globale du système. Nous gagnerons à voir, au nord de l'Europe, la ligne claire des responsabilités assumées effacer la zone grise des solidarités incertaines.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaTematai Le Gayic :

L'adhésion de la Suède et de la Finlande à l'OTAN contribuera-t-elle à la construction d'une paix durable ? Ce n'est pas certain. Si la guerre en Ukraine a rendu nécessaire une réflexion sur la Boussole stratégique de l'UE et sur le réarmement des États membres, sans une diplomatie européenne unifiée, indépendante et crédible, les armes européennes ne serviront à rien. Mon collègue Jean-Paul Lecoq ne cesse de le répéter : sans une véritable coopération entre les États européens en matière de défense, la guerre décidée par Vladimir Poutine redonner...