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Interventions sur "ukraine"

601 interventions trouvées.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJean-Paul Lecoq :

Quelle prise avons-nous actuellement sur le conflit en Ukraine si ce n'est au travers de notre responsabilité de membre permanent du Conseil de sécurité des Nations unies ? Cette responsabilité nous oblige, face à la résurgence de l'impérialisme russe et face à cette guerre de conquête, guerre réactionnaire par essence. Notre responsabilité collective nous oblige à lutter contre cette fuite en avant de Poutine. Ensemble, nous devons arrêter ce torrent de vi...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJean-Paul Lecoq :

...annexion de la Crimée ukrainienne par la Russie, le Parti communiste français appelle à une conférence européenne pour la paix et la sécurité, sous l'égide des Nations unies. Cette étape serait essentielle pour repenser et apaiser les relations internationales à l'est de l'Union européenne, et pour prendre en compte les aspirations des peuples, tant ukrainien que polonais, biélorusse ou russe. L'Ukraine devra retrouver son territoire souverain et inviolé, tandis que les responsables russes, au premier rang desquels Vladimir Poutine, devront payer pour leurs crimes. Aucun peuple ne devra payer l'addition de la victoire ou de la défaite : seuls les profits de guerre, où qu'ils soient, devront être réquisitionnés pour financer la reconstruction. Cette paix juste respectera la résistance héroïque d...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaBertrand Pancher :

Alors que nous débattons de la guerre en Ukraine, je voulais tout d'abord adresser au nom de mon groupe mais aussi, je le sais, plus largement, notre soutien aux femmes iraniennes et aux hommes engagés à leurs côtés pour lutter contre une effroyable dictature islamiste en Iran.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaBertrand Pancher :

…et les libertés lorsqu'ils sont menacés, comme en Ukraine, aux portes de l'Europe. Depuis 222 jours, le peuple ukrainien résiste héroïquement à l'agression inique de la Russie de Poutine. Beaucoup, nourris à plein par la propagande russe renvoyant une image de superpuissance de son armée et de ses dirigeants, estimaient pourtant que le pays tomberait en trois jours : il n'en a rien été. La résistance ukrainienne a évidemment un coût. Un coût humain, t...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaBertrand Pancher :

...servira de leçon s'agissant de la Chine, de plus en plus agressive, en particulier face à Taïwan. Enfin, reconnaissons que les services de l'État et des responsables politiques de tous bords et au plus haut niveau ont aussi parfois fait preuve d'un aveuglement teinté de naïveté, n'ayant pas su, ou pas voulu voir le danger que représentaient la Russie de Poutine et l'imminence d'une invasion de l'Ukraine. Avec les précédents de la Géorgie en 2008, et de la Crimée en 2014, nous étions pourtant prévenus. Par pitié, n'appelons plus à « ne pas humilier la Russie », alors que d'effroyables massacres de civils ont lieu en Ukraine. Si le diagnostic de la nécessité d'une Europe de la défense est le bon, force est de constater que la volonté manque pour avancer plus vite. Il faut que l'Europe accélère, c...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaAurore Bergé :

Mon premier mot s'adresse aux Ukrainiennes et aux Ukrainiens attaqués, blessés, violés, tués. Le 24 février dernier, Vladimir Poutine et son gouvernement ont décidé, seuls, et délibérément, de violer la Charte des Nations unies et d'attaquer un pays libre et souverain. Désormais, ils prétendent annexer de force des pans entiers de l'Ukraine. Nous le disons clairement ici : jamais nous ne reconnaîtrons les résultats des référendums d'annexion de quatre régions ukrainiennes.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaAurore Bergé :

...e la Crimée, l'Union européenne a su répondre de façon forte et unanime face à l'agression préméditée de la Russie. Sous la présidence française de l'Union européenne, nous avons adopté un paquet de sanctions économiques, politiques et financières d'une ampleur inédite. Notre présidence a su défendre l'idée de l'autonomie stratégique européenne. Nous avons exprimé sans ambiguïté notre soutien à l'Ukraine et à son effort de guerre, notamment grâce à des mesures économiques et des livraisons militaires importantes. Comme vous l'avez souligné, madame la Première ministre, nous avons également accueilli les réfugiés de guerre ukrainiens, par solidarité, en cohérence avec nos valeurs et dans le respect de la Convention de Genève. Affirmons-le : la solidarité avec le peuple ukrainien, c'est l'honneur ...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaAurore Bergé :

Les faits sont là, documentés, illustrés, précis, incontestables. C'est en Ukraine que les villes se font détruire à coups de mortier : Marioupol en est le triste symbole. C'est en Ukraine que déferlent des soldats russes : avez-vous vu des troupes ukrainiennes en Russie ? C'est en territoire ukrainien que sont dénoncées chaque jour des exactions de l'armée russe, allant de l'exécution sommaire au viol et à la torture. Et c'est en territoire ukrainien que l'on déterre, dans des...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaAurore Bergé :

C'est là tout le sens du soutien que, depuis le premier jour de la guerre, la France apporte à l'Ukraine et à son peuple – un soutien au sujet duquel notre groupe n'a jamais connu ni ne connaîtra la moindre ambiguïté.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJérôme Buisson :

...résent de l'incurie économique : une politique mondialiste nous a conduits, après trois décennies de désindustrialisation, à la perte de notre souveraineté. La France dépend de la Russie, premier producteur mondial de matières premières, et de la Chine, l'usine du monde. Or la réindustrialisation et la relocalisation des productions sont indispensables à toute politique de puissance. La guerre en Ukraine constitue un révélateur supplémentaire de la nécessité d'un patriotisme économique que les Français attendent et que le Rassemblement national promeut, car le localisme, protectionnisme naturel, permet de défendre notre tissu industriel et économique. Incurie budgétaire, enfin, car le Gouvernement présente un budget pour 2023 lourdement déficitaire, creusant la dette de notre pays, qui devrait a...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaMathilde Panot :

Ce sont 222 jours de trop, au terme desquels nous mesurons, provisoirement, le désastre. Le jeudi 24 février 2022, à cinq heures trente du matin, sur ordre du gouvernement de Vladimir Poutine, la Russie envahissait l'Ukraine, faisant basculer l'histoire de notre vieux continent. Depuis ce jour, les horreurs de la guerre ne cessent de retentir jusqu'à nous – depuis Boutcha, théâtre d'un massacre, où il y a quelques mois encore des familles avec leurs enfants enjambaient les corps de civils gisant au sol, jusqu'au bombardement d'un hôpital et d'une maternité à Marioupol, en passant par Izioum, devenue un immense cimeti...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaMathilde Panot :

Les foyers de contestation qui se forment en Russie doivent nous rappeler qu'il ne faut pas confondre le peuple russe avec le gouvernement de Vladimir Poutine. Le rôle de la France dans cette crise est d'œuvrer aux côtés de l'Ukraine pour le respect vaille que vaille du droit international, la protection des civils et le retour de la paix : dans cette perspective, la poursuite du dialogue avec la Russie était nécessaire. La France se doit également d'alerter, afin qu'une tragédie ne s'ajoute pas à tant de souffrances : le 4 mars, des tirs russes frappaient la centrale de Zaporijjia. Depuis des mois, nous donnons l'alerte en s...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaMathilde Panot :

Telles sont les pistes prioritaires que nous identifions. Mais puisque ce débat porte également sur les conséquences pour la France de la guerre en Ukraine, il nous faut redoubler de rigueur. Quiconque affirmerait que la guerre en Ukraine est l'unique responsable de la situation économique de notre pays s'exposerait à une accusation de mensonge. Au commencement, la pandémie de covid-19 disloquait les chaînes d'interdépendance et désorganisait les chaînes de production mondialisées ; la distorsion du marché entraînait une folie spéculative et l'explo...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaMathilde Panot :

Madame la Première ministre, en toutes circonstances et ne vous en déplaise, la faillite du marché de l'énergie avait commencé avant la guerre en Ukraine. Ses conséquences sont vécues de plein fouet par les Français. En un an, les prix de gros de l'électricité sur le marché européen ont été multipliés par dix et ceux du gaz par vingt. Concrètement, les factures des Françaises et des Français augmenteront en moyenne de 200 à 300 euros par an. Alors, lorsque Emmanuel Macron évoque la fin de l'abondance au sujet des bouleversements énergétiques, comm...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaMathilde Panot :

J'achève sur ces mots : vous ne nous ferez jamais croire que vos choix politiques sont le produit d'une nécessité qui s'imposerait à vous. La guerre en Ukraine ne peut servir d'argument pour mener une guerre sociale aux Français.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaMohamed Laqhila :

Depuis la fin de la seconde guerre mondiale, nous pensions la guerre de haute intensité inenvisageable sur le sol européen. Mais la guerre que mène aujourd'hui la Russie en Ukraine nous ramène inexorablement à la réalité : celle d'un monde que nous avons trop longtemps plus ou moins ignoré – un monde multipolaire, aux intérêts de plus en plus divergents et dans lequel se mêlent hostilités et affrontements entre États. Un nouvel ordre mondial se dessine sous nos yeux, parfois contre nos peuples et en totale opposition avec les valeurs humanistes et démocrates que nous, Franç...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaValérie Rabault :

Ce 3 octobre marque le 222ème jour depuis l'agression russe en Ukraine. Depuis 222 jours, les Ukrainiens vivent dans un pays en guerre ; depuis 222 jours, ils vivent au gré des sirènes et des alertes ; depuis 222 jours, ils subissent bombardements et attaques ; depuis 222 jours, ils vivent des horreurs : des viols de femmes et d'enfants, des actes de torture, des morts et des blessés qui se comptent par milliers, l'enlèvement de plus de 6 000 enfants ukrainiens envo...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaValérie Rabault :

Derrière l'Ukraine, avec le piétinement du mémorandum de Budapest de 1994, c'est l'ordre mondial qui est attaqué. Alors, mes chers collègues, comment ne pas voir que cette guerre est aussi la nôtre ? Il me semble que la seule question qui se pose pour nous aujourd'hui est celle-ci : la France en fait-elle assez pour soutenir l'Ukraine ? Oui, la France est un soutien reconnu de nos amis ukrainiens, que celui-ci pass...