Ce site présente les travaux des députés de la précédente législature.
NosDéputés.fr reviendra d'ici quelques mois avec une nouvelle version pour les députés élus en 2024.

Interventions sur "ukraine"

601 interventions trouvées.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaThomas Gassilloud, président :

...tante, avec l'adoption probable de la nouvelle loi de programmation militaire (LPM) dont chacun, compte tenu du contexte international, mesure l'importance. Notre commission aura une responsabilité très importante ; cela doit nous pousser à être exigeants vis-à-vis de nous-mêmes et de nos interlocuteurs. Nous venons de clore une série d'auditions sur les enseignements à tirer de l'agression de l'Ukraine par la Russie. Dix de nos collègues travaillent actuellement à cinq missions d'information qui devraient nous permettent de formuler, lors de la remise des travaux, mi-février, diverses recommandations sur les points de vigilance à prendre en considération dans la future LPM. Nous engageons aujourd'hui un nouveau cycle d'auditions sur la dissuasion nucléaire, sujet que nous avions commencé d'abo...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJean-Marie Fiévet :

...e dissuasion nucléaire française. Il avait ouvert le débat à ce sujet en février 2020, lors de son discours consacré à la stratégie de défense et de dissuasion, invitant ceux de nos alliés européens qui y sont prêts à participer aux exercices organisés par la France. Jusqu'alors, cette proposition ne semblait pas les avoir convaincus. Toutefois, après presque un an de conflit entre la Russie et l'Ukraine, face à la recrudescence de la menace nucléaire brandie par le chef de l'État russe dès le début de l'invasion de l'Ukraine et dans la mesure où les forces nucléaires sont des garants majeurs de la prévention de la guerre, l'importance de la dissuasion pour la défense nationale, mais aussi européenne, a été réaffirmée. Depuis le Brexit, la France est la seule nation de l'Union européenne dotée d'...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaBastien Lachaud :

...sur l'intérêt de la force aérienne, qui sert le discours nucléaire mais qui n'est pas une force posthume : quel est son usage dans notre doctrine ? Je ne reviendrai pas sur la polémique déclenchée en octobre dernier par Emmanuel Macron opposant « intérêts fondamentaux » à « intérêts vitaux », puisque vous avez clairement indiqué en rester à la doctrine des intérêts vitaux. Au sujet du conflit en Ukraine, certains, tel Jean-Marie Guéhenno, ont appelé à renforcer notre dissuasion conventionnelle pour faire face à la stratégie russe qui est de rester sous le seuil nucléaire, et donc d'affecter moins de crédits à la dissuasion et davantage aux forces conventionnelles ; qu'en pensez-vous ? D'autre part, quelles sont les conséquences de l'hypervélocité, sur laquelle certains États comptent pour leur d...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaChristophe Blanchet :

...s 2017, le montant alloué au programme 146 Equipement des forces n'a cessé d'augmenter pour atteindre 15,5 milliards d'euros dans le projet de loi de finances pour 2023. Le groupe démocrate soutient pleinement cet élan budgétaire qui va dans le sens de l'Histoire. La Russie, deuxième plus grande puissance nucléaire mondiale, se sert de sa dissuasion nucléaire pour mener à bien la guerre en Ukraine et menace les pays occidentaux qui voudraient y mettre fin en portant atteinte au régime ou à l'intégrité du territoire russe. L'Iran n'est plus très loin de finaliser son programme nucléaire à usage militaire et n'a jamais caché, une fois cet objectif atteint, son intention de détruire Israël, allié et partenaire de la France au Moyen-Orient. La Corée du Nord accroît sa menace envers le Japon et...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaMélanie Thomin :

La guerre menée par la Fédération de Russie est opérée sous parapluie nucléaire et la Russie utilise une grammaire nucléaire déstabilisatrice qui s'adresse moins à son adversaire direct qu'aux opinions des démocraties occidentales. Mais si la guerre en Ukraine occupe notre attention depuis un an, l'incertitude de nos alliances nous met aussi au défi. À cet égard, la dissuasion est un choix d'autonomie et de liberté d'action ; en faire une réalité opérationnelle exige un investissement permanent. Nos concitoyens doivent pouvoir faire leur cette dimension essentielle – c'est une question de légitimité prégnante dans le dialogue armée-Nation. Le Parlement...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaFabien Roussel :

...ion des Nations unies a repris la main avec le traité d'interdiction de l'arme nucléaire. Nous avons également évoqué cette question lors de la campagne présidentielle, et nous considérons que si désarmement nucléaire il y a, il doit être multilatéral. À cet égard, la France ne pourrait-elle participer en tant qu'observateur au traité d'interdiction des armes nucléaires ? Concernant le conflit en Ukraine, quelle serait la réaction de la France et de l'Otan si la Russie utilisait l'arme nucléaire ?

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaLaurent Panifous :

L'intervention militaire russe en Ukraine a remis à l'avant de la scène les capacités de la France en matière de défense et d'armement. Notre pays a une place à part en Europe car il dispose d'une force de dissuasion nucléaire et n'a jamais renoncé à entretenir une armée complète. Le coût de la dissuasion nucléaire est de 12 % du budget de la défense et il est en hausse depuis 2021 pour assurer le nécessaire renouvellement. Le Président ...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJosé Gonzalez :

Nos armées ont dû, depuis le début du conflit en Ukraine, déployer plusieurs centaines de nos soldats en Roumanie, ou encore en Estonie où la France assurait déjà une présence militaire depuis cinq ans. Il faut s'interroger sur le déploiement de soldats issus d'une puissance dotée et d'une armée de professionnels dans des pays qui n'ont pas ces caractéristiques. En quoi le fait d'être une puissance dotée modifie-t-il la portée stratégique de ces déploi...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaPhilippe Sorez :

En mars 2022, l'armée russe a assuré avoir tiré des missiles hypersoniques qualifiés d'« invincibles » par Vladimir Poutine dans son offensive contre l'Ukraine. Le 17 décembre dernier, le Kremlin a annoncé avoir mis en service un missile hypersonique quasiment indétectable, pouvant emporter une charge nucléaire et capable d'atteindre vingt-sept fois la vitesse du son, soit plus de 33 000 km/h. Il s'agit là d'un avantage stratégique réel et d'un marqueur de puissance. D'autres compétiteurs stratégiques, telle la Chine, travailleraient également à la fabr...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaThomas Gassilloud, président :

Cette dernière audition de l'année 2022 pour notre commission achève également notre cycle consacré au retour d'expérience de la guerre en Ukraine. Après avoir accueilli Mme Alice Rufo et M. Philippe Errera en début de matinée, nous prendrons encore davantage de hauteur avec cette audition qui portera sur les leçons du conflit ukrainien dans le domaine spatial. C'est la raison pour laquelle nous avons le plaisir de vous accueillir, mon général, puisque, depuis le 1er juillet dernier, vous êtes commandant de l'espace – ce n'est pas rien ! <...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaFrançois Piquemal :

Mon général, plusieurs questions. Premièrement, l'augmentation du budget dans le PLF prend-elle en compte les enseignements de la guerre en Ukraine ? Deuxièmement, des enseignements particuliers ont-ils été tirés des exercices Aster X, porteurs de pistes d'amélioration ? L'importance du spatial dans les conflits, notamment dans le conflit ukrainien, doit-elle amener à repenser l'entièreté ou, en tout cas, une partie de notre doctrine en matière de défense ? À propos des constellations privées, ne pensez-vous pas que les données auxquelles...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJean-Louis Thiériot :

...s, un programme européen appelé Odin's Eye avait, me semble-t-il été lancé. Où en sommes-nous à ce sujet, et quelles sont les perspectives ? Que pouvons-nous faire pour disposer d'une capacité d'analyse autonome face à ces menaces qui, évidemment, sont très probablement sous le seuil de la dissuasion, mais qui peuvent poser quelques difficultés ? Permettez-moi deux autres questions. La crise en Ukraine, avec l'interruption du partenariat avec Soyouz, nous a posé un problème de lanceur. Celui-ci est-il réglé ou en voie de règlement ? Enfin, je vais vous poser la question à laquelle vous n'allez pas pouvoir répondre ! Il est très difficile sur le spatial d'avoir une idée précise de la volumétrie nécessaire dans le cadre de la LPM, puisque cela ne concerne pas que des objets ou des programmes à e...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaSabine Thillaye :

... coopérations très larges. Sans elles, jamais nous n'aurions pu élaborer un droit nouveau en si peu de temps. Dix ans à peine se sont écoulés entre le lancement de Spoutnik 1 en 1957 et l'établissement du Traité de l'espace en 1967. Le droit de l'espace est au cœur du développement des activités spatiales. Jusqu'à présent, la géopolitique spatiale semblait échapper aux conflits armés mais, avec l'Ukraine, ce n'est vraiment plus le cas. Nous devons donc nous y préparer. C'est la raison pour laquelle le commandement de l'espace a été créé et qu'en cette fin d'année, il faut former des vœux supplémentaires pour la LPM. Qu'en est-il de l'articulation de coopération ? Nous avons l'ESA (Agence spatiale européenne), nous constatons une concurrence franco-allemande, presque chaque État membre dispose de...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJean-Charles Larsonneur :

Merci, mon général, pour ce panorama très complet. Je vous poserai deux questions d'ordre général qui rejoindront celles des collègues, puis une question plus technique et prospective relative au Retex Ukraine. Par rapport aux exercices que vous conduisez avec Aster X et aux scénarios que vous envisagiez à l'époque, quels ont été les éléments de surprise dans ce que vous avez observé ? Quels enseignements faut-il en tirer, directement ou pas ? Il se peut aussi que ce qui se passe en Ukraine ne concerne pas directement les sujets français, auquel cas cela peut se révéler important également en termes d...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaThomas Gassilloud, président :

Je précise qu'Astérix est un jeu de mots et s'écrit Aster X. Aster X, Yoda, c'est sans doute le lien avec des éléments cyber qui donne de l'imagination, car on sait que les combattants cyber sont très doués pour trouver des noms intéressants. Il me semble que l'exercice Aster X a été lancé quasiment le même jour que la guerre en Ukraine, le 24 février 2022. C'est une coïncidence, mais vous nous direz cela dans votre réponse. Nous en arrivons au dernier orateur de groupe.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaLaurent Panifous :

...c l'arrivée de ces nouveaux acteurs privés, l'une des différences centrales est cette capacité à générer un débat public qui n'aurait pas nécessairement eu lieu faute de preuves. Ces images vont aussi nourrir la justice internationale qui se met en mouvement pour juger les crimes de guerre commis. D'autre part, la place de l'information en temps de guerre connaît un tournant avec l'invasion de l'Ukraine. Le conflit russo-ukrainien s'apparente bel et bien à une guerre connectée d'un nouveau genre. Le spatial y joue un rôle crucial en permettant la connexion et le partage d'informations en direct, tant pour les gouvernements que par les soldats et les civils eux-mêmes. Là encore, les acteurs privés jouent un rôle nouveau et important. Pensez-vous que nous puissions maîtriser cette évolution de l'...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaThomas Gassilloud, président :

J'ai l'impression que tout le monde est satisfait. Merci, mon général, pour vos interventions qui viennent clôturer notre cycle d'auditions relatives aux enseignements liés à la guerre en Ukraine.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJean-Louis Bourlanges, président :

...l-Cheikh sur le changement climatique, dite COP 27. Nous sommes également préoccupés par la révolte – ou la révolution, la protestation, la contestation, selon les points de vues – de la population iranienne à l'encontre du gouvernement de Téhéran, mais aussi par le destin des Kurdes de Syrie, que j'ai dernièrement reçus. Le paysage international est très inquiétant, sans parler de la guerre en Ukraine. Quelles réponses notre diplomatie peut-elle apporter à toutes ces questions ?

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaThomas Gassilloud, président :

Mes chers collègues, nous poursuivons notre cycle d'auditions sur les enseignements du conflit en Ukraine avec le général de division Aymeric Bonnemaison, chef du commandement de la cyberdéfense (Comcyber), placé sous l'autorité du chef d'état-major des armées. Général, je vous remercie de votre présence parmi nous. Si votre nomination à cette fonction date du 1er septembre, votre intérêt pour le cyber est ancien. Vous avez notamment commandé le 54e régiment de transmissions, dit des « traqueurs d'o...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaThomas Gassilloud, président :

...t agroalimentaire et qui est tournée vers les enjeux mondiaux liés à l'agriculture, l'alimentation et le développement durable. Là encore, la RNS décrit la sécurité alimentaire comme un impératif de stabilité politique intérieure pour de nombreux États. Force est de constater que le conflit ukrainien a mis en avant ce que vous appelez « la fragilité de la sécurité alimentaire », la Russie comme l'Ukraine étant deux importants producteurs et exportateurs de produits agricoles – en particulier de céréales. Information, énergie et alimentation sont des armes non létales, mais profondément déstabilisatrices et qui peuvent contribuer à une potentielle victoire. Nous nous proposons de mieux les comprendre grâce à vous.