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Interventions sur "télévision"

248 interventions trouvées.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJean-Marc Tellier :

Le service public de l'audiovisuel est un patrimoine commun qui fonctionne. Nous nous plaçons en soutien de ce service public et avons combattu la baisse drastique que le gouvernement et la majorité lui ont fait subir, qui s'est traduite par une baisse des dotations de 6,3 % pour France Télévisions et de 3,3 % pour Radio France. C'est un immense gâchis car, dans le même temps, les performances de l'audiovisuel public étaient bonnes. Nous avons déploré les conditions dans lesquelles il a été mis fin à la contribution de l'audiovisuel public, dans la précipitation. L'enjeu est de consolider les spécificités de l'audiovisuel public et nous ne pensons pas que la création d'une holding ...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaVéronique Louwagie :

Vous avez évoqué l'ancrage territorial, la décentralisation, les antennes et les efforts financiers produits, notamment leur traduction en matière de diminution d'effectifs. Il semblerait que de nouvelles émissions produites par France Télévisions fassent l'objet d'une externalisation de leur production. Est-ce le cas ?

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaFrédéric Cabrolier :

L'État verse 2,4 milliards d'euros par an à France Télévisions, ce qui représente 80 % de vos ressources. À notre avis, cela devrait vous obliger à respecter la neutralité politique, ce qui n'est malheureusement pas le cas dans l'audiovisuel public. En 2015, vous aviez indiqué : « On a une télévision d'hommes blancs de plus de 50 ans, il va falloir que ça change. » Où en êtes-vous de ce projet pour le moins discriminant ? Je suis d'autant plus concer...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaFabien Di Filippo :

Je m'interroge à mon tour sur les revenus. Les collectivités reçoivent des dotations de l'État de plus en plus importantes. La Cour des comptes remet en cause le fait que l'État soit le principal pourvoyeur de France Télévisions, à hauteur de 80 %. Votre propos a été assez succinct sur la publicité. Quelle marge de manœuvre cela représenterait-il en termes d'autonomie financière ? Enfin, je souhaite vous questionner sur les programmations. Pendant le Covid, des programmes pédagogiques sur les savoirs fondamentaux, à destination de la jeunesse, ont été diffusés. J'ai l'impression qu'ils ne passent plus, au moins aux heu...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaCéline Calvez :

Comme vous l'avez souligné, France Télévisions doit répondre aux défis considérables qui la concernent, à la hauteur de ses investissements. Ils concernent l'information, la création, mais aussi le nombre d'emplois. Par ailleurs, la manière dont le financement public est pourvu ne doit pas être envisagée comme un fétiche. Les questions sur la budgétisation ou de financement par une fraction de TVA ne doivent pas forcément être les plus impor...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaÉric Pauget :

Je souhaite vous interroger sur le projet de déplacement des équipes de France 3 Côte d'Azur-Antibes au sein d'une nouvelle emprise immobilière à Nice. À l'heure où France Télévisions voit ses recettes diminuer et traverse une conjoncture difficile, le coût engendré, estimé à près de 20 millions d'euros, présente un intérêt économique et opérationnel contestable. De plus, l'opération de déménagement aura des conséquences en matière de couverture d'informations de proximité, à laquelle les habitants de l'ouest des Alpes Maritimes sont extrêmement attachés. En effet, le site h...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaEmmanuel Lacresse :

Dans le rapport d'information sur l'avenir de l'audiovisuel présenté par le président Gautier et le rapporteur Bataillon, on lit page 41 que « la tendance récente montre un recul des recettes publicitaires de la télévision, à hauteur de 7,2 % au premier trimestre par rapport au premier trimestre 2022. » Dans ce contexte, depuis 2018, France Télévisions a connu une augmentation de ses recettes publicitaires sur les antennes linéaires, y compris sur le parrainage, et sur les supports numériques. Compte tenu de l'effondrement des audiences de la télévision chez les générations montantes et de son effritement chez...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaBruno Bilde :

Depuis 2018, Altice Média met en œuvre une stratégie de développement de chaînes locales autour de sa marque BFM. Il en résulte aujourd'hui une concentration croissante qui interroge : BFM Marseille, BFM Grand Lille, BFM Alsace, etc. En 2021, sur quatre demandes d'agrément d'une ou de plusieurs autorisations de télévisions locales, le CSA en a accordé quatre au groupe Altice Média. Cette concentration de nombreuses chaînes locales au sein d'un même groupe n'entraîne-t-elle pas un risque d'hégémonie sur l'information locale ? Ne crée-t-elle pas un risque de monopole qui nuirait à terme à la qualité de service et à la diversité de l'information ?

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaBéatrice Piron :

..., de publier un rapport annuel mesurant l'impact environnemental de la consommation des médias audiovisuels télévisés. L'objectif était de mieux informer le public sur la consommation d'énergie induite par chacun des modes de réception. L'étude Low Carbon TV Delivery Project a été réalisée en France l'an dernier. Elle souligne que la TNT n'y représente que 39 % des modes de réception de la télévision, alors que c'est de loin le mode qui consomme le moins d'énergie : 8 wattheures pour la TNT contre 76 pour l'OTT (Over-The-Top ou télévision en streaming ) et 111 pour l'Internet Protocol Television (IPTV). Nous vivons une période où chacun est amené à réduire sa consommation d'énergie, alors qu'une majorité de Français regardent la télévision à travers leur box sans en connaître l'impact ...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaCécile Rilhac :

Vous l'avez rappelé, la question de la représentation de la diversité à l'écran constitue un fort enjeu de cohésion sociale. Elle répond aussi à une exigence de plus en plus marquée des publics d'être mieux représentés en matière de variété, de couleur de peau, d'origine géographique ou sociale. Or force est de constater que la distorsion entre la réalité et la représentation à la télévision demeure trop grande. D'après le rapport du dernier baromètre de la diversité, la visibilité des Outre-mer perd 7 points, passant de 10 à 3 % en 2021, et ce malgré la démarche vertueuse dans laquelle s'est engagée le groupe France Télévisions, au moyen du pacte de visibilité. Dans ce contexte, ne faut-il pas aujourd'hui se doter de nouveaux outils pour inciter l'ensemble des chaînes à suivre l'exe...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaLaurent Esquenet-Goxes :

...e de se passer d'un abonnement au câble, pourtant de plus en plus cher. Ces difficultés sont exacerbées par la guerre économique entre Canal+ et TF1, qui privent des millions de téléspectateurs de plusieurs chaînes. Avec l'évolution des habitudes de consommation et des pratiques concurrentielles, ces bras de fer sont amenés à se multiplier, laissant de nombreux Français sans solution d'accès à la télévision. Disposez-vous d'informations à nous apporter sur la couverture TNT de notre pays et surtout sur votre stratégie pour atteindre une couverture de 100 % des foyers ?

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJean-Jacques Gaultier :

Les nouvelles technologies et les nouveaux modes d'accès – je pense notamment aux plateformes numériques –, la nouvelle façon de regarder la télévision, ou parfois de ne plus la regarder, et bien sûr la suppression de la taxe d'habitation ont rendu la contribution à l'audiovisuel public (CAP) obsolète – c'est la redevance à la papa, peut-être même à la papi. Il était nécessaire de la réformer. L'Allemagne et le Royaume-Uni l'ont fait il y a plus de dix ans, en instaurant soit une taxe universelle, soit une redevance sur les nouveaux supports te...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaInaki Echaniz :

Pourquoi la suppression de la redevance télé est-elle une mauvaise idée ? À première vue, elle permettrait de baisser une dépense obligatoire pour les Français qui possèdent un poste de télévision et représenterait donc une économie pour les ménages – précieuse pour les plus précaires, imperceptible pour les plus aisés. Toutefois, lorsque l'on analyse en détail l'effet d'une telle mesure pour nos médias publics, on constate que plusieurs questions restent sans réponse. Quelles sont, tout d'abord, les garanties de financement et d'indépendance à long terme ? Quel serait l'impact de la mesu...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaSophie Taillé-Polian :

...r une extrême concentration – dix milliardaires possèdent 80 % des quotidiens nationaux et 47 % des radios généralistes –, au lendemain de lois qui ont fragilisé le travail des journalistes – la loi relative à la protection du secret des affaires, la loi pour une sécurité globale préservant les libertés –, après un « plan social de près de dix ans » – je cite Delphine Ernotte, à la tête de France Télévisions – au sein du groupe et des trajectoires baissières dans les budgets du service public de l'audiovisuel qui ont fragilisé nos services publics et mis en danger les salariés – on l'a vu avec « l'affaire des plannings » à Radio France –, après les inquiétudes exprimées au sujet de l'orchestre et du chœur de Radio France, après enfin les difficultés apparues dans le monde de la création artistique e...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaCharles de Courson :

Il faut bien entendu réformer la contribution à l'audiovisuel public, car le système ne peut plus continuer en l'état. Cet impôt se délite du fait des évolutions technologiques qui ont modifié l'usage de la télévision. Tout le monde en convient. Mais il fallait un grand débat et un texte spécifique sur l'audiovisuel public. La réforme de la contribution à l'audiovisuel public aurait alors constitué un point parmi beaucoup d'autres à examiner. Comment assurer l'indépendance de l'audiovisuel public ? Voilà la question. À peine la suppression de la contribution à l'audiovisuel public proposée, le Gouvernement re...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaCaroline Parmentier :

... prenne conscience de son importance et se l'approprie. Cette évolution législative peut cependant être améliorée. Pour que la suppression de la redevance constitue un gain réel pour nos compatriotes, et non un simple transfert d'impôt ou, pire, un accroissement de notre déficit public – déjà excessivement élevé –, nous devons aller au bout de la logique en procédant à la privatisation de France Télévisions et de Radio France ,

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaAlexis Corbière :

Pour notre part, nous n'accepterons pas un nouvel ORTF – Office de radiodiffusion-télévision française –, un « Macron Today » sous contrôle politique du Château. C'est ça, l'enjeu ! Je le répète : le débat sur l'article 1er est un débat sur la démocratie. En supprimant la redevance, vous n'améliorez en rien le quotidien de l'audiovisuel public : vous le placez sous influence politique, sous surveillance du pouvoir ! La situation est déjà grave, mais est-ce une raison pour l'aggraver enco...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaCharles de Courson :

... sur le plan technique. Deuxième réflexion : l'État prend déjà en charge quelque 700 millions des 3,7 milliards d'euros, c'est-à-dire environ 20 % du total. Tout le monde ne paie pas cette redevance, et le nombre de ceux qui ne la paient pas du tout va même en croissant puisque de plus en plus de nos concitoyens n'ont pas de téléviseur et utilisent des tablettes et des portables pour regarder la télévision. C'est bien le problème de l'obsolescence de cet impôt. L'argument social n'est donc pas bon non plus. Il vaudrait mieux, dans le cadre d'un débat d'ensemble sur l'audiovisuel public, trouver une recette affectée alternative. En effet, qui paie la TVA ? Tout le monde.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaPaul Vannier :

Cet article est dangereux sur le plan social. L'audiovisuel public est à l'os, comme l'ont dit ses patrons devant la commission des affaires culturelles et de l'éducation. Mme Delphine Ernotte a ainsi expliqué que France Télévisions était « en plan social depuis près de dix ans. »

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaMarine Le Pen :

Il faut aussi couper la tête du canard « justice » : le moins que l'on puisse dire, c'est que le fait de faire payer la redevance par tous plutôt que par les utilisateurs de la télévision est profondément injuste. Enfin, coupons la tête du canard « spécificité de l'audiovisuel public » : pardonnez-moi de vous dire que, personnellement, je ne perçois pas de différence entre TF1 et France 2.