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C'est un amendement à 943 millions d'euros qui vise à déployer un plan pour la création de 50 000 équipements sportifs publics. En effet, c'est ce dont ont besoin les vingt-neuf départements les moins bien dotés, c'est-à-dire moins dotés que la moyenne nationale, pour atteindre cette moyenne, qui est de quarante-six équipements sportifs pour 10 000 habitants. La Seine-Saint-Denis, par exemple, est le département dans lequel je suis élue ; c'est le deuxième département, après Mayotte, le plus carencé en équipem...
…alors que c'est le département le plus jeune et le plus pauvre de la métropole. Il compte seize équipements sportifs publics pour 10 000 habitants, contre une moyenne, je le rappelle, de quarante-six pour 10 000. Dans ma circonscription, on en est même à dix équipements pour 10 000 habitants ! Vous voyez donc à quel point il y a carence dans certains départements. Vous nous parlez des Jeux olympiques qui sont censés laisser à la France un grand héritage en matière de sport, et notamment de sport populaire, m...
Le Gouvernement propose un plan de 5 000 équipements sportifs, mais 5 000, c'est ce qu'il faudrait uniquement pour que la Seine-Saint-Denis rattrape la moyenne nationale ! J'imagine donc que vous allez mettre tous ces équipements en Seine-Saint-Denis, mais ce ne serait pas juste, car nous voudrions que l'ensemble des vingt-neuf départements concernés atteignent la moyenne nationale. Nous proposons donc, au lieu de 5 000 équipements qui ne suffiraient qu'...
Nous allons examiner plusieurs amendements ayant trait aux équipements sportifs ; je ferai donc une réponse globale. Madame Trouvé, nous avons lancé le plan « 5 000 terrains de sport » qui est devenu un plan de 10 000 terrains dans le cadre du programme Génération 2024 – je le disais au président de la commission des finances tout à l'heure. Ce sont nos travaux parlementaires, au sein de la commission des finances et du Printemps de l'évaluation, qui sont à l'origine de ...
Vous irez voir les maires à ce propos : ils n'appartiennent pas forcément à la majorité présidentielle. Par ailleurs, madame Trouvé, votre amendement coûterait 940 millions d'euros, soit à peu près l'équivalent du budget des deux programmes relatifs au sport réunis : ce n'est pas raisonnable !
Pour terminer, puisqu'il a été question des élus locaux, je suis assez surpris parce que dans les territoires, on entend des gens issus de votre famille politique, dont vous vous faites d'ailleurs souvent l'écho, nous expliquer que le respect de l'objectif zéro artificialisation nette (ZAN) oblige à ne rien construire du tout, y compris des équipements sportifs. Et voilà que vous proposez 50 000 équipements ! De toute façon, même si nous voulions les construire, je ne sais pas où nous pourrions le faire.
Avis défavorable, donc, même si nous partageons l'envie de continuer le développement des infrastructures sportives.
…si l'on considère l'argent public qui a été injecté depuis des années et la politique de la ville qui a profité aux infrastructures sportives et associatives.
…par exemple dans la Creuse, dans le Cantal ou dans l'Yonne, qui manquent de tout et surtout d'infrastructures sportives, de terrains de sport et de soutien aux acteurs associatifs sportifs. Arrêtez avec cette vision misérabiliste ! Les seuls qui sont abandonnés en Seine-Saint-Denis, ce sont peut-être les habitants qui souffrent de la violence, de l'isolement et évidemment de la montée de l'islamisme.
Je partage l'ambition exprimée par nos collègues en matière d'équipements sportifs. J'avais d'ailleurs eu l'occasion de remettre à Jean Castex un rapport sur cette question en mars 2022. Un travail important est nécessaire pour progresser sur ce point. Néanmoins, je tiens à rappeler l'effort incroyable fourni par notre majorité ces dernières années.
Je me souviens que, quand j'étais vice-président de l'Andes, nous nous battions pour obtenir, auprès de ce qui était alors le Centre national pour le développement du sport (CNDS), 10 millions, 15 millions ou 20 millions d'euros en faveur des équipements sportifs. Or, depuis 2021, sans compter les 300 millions d'euros supplémentaires annoncés par le Président de la République, nous avons investi près de 400 millions d'euros – en incluant la DETR, la DSIL et le plan « 5 000 terrains de sport ». Par rapport aux montants que je viens d'évoquer, c'est énorme !
Nous aurons l'occasion de revenir, à l'occasion de l'examen de l'amendement suivant, sur ce plan et sur les inégalités qui existent en la matière, mais je tiens à souligner, comme cela a été fait à l'instant, que ce vous dites depuis tout à l'heure, monsieur Odoul, est inacceptable, non seulement parce que c'est faux – la Seine-Saint-Denis subit un déficit d'équipements sportifs par rapport au reste du territoire, même si vous niez cette réalité –, mais aussi parce que vos propos sont rances, tout comme l'était votre intervention liminaire absolument scandaleuse.
Ensuite, le Gouvernement et la minorité présidentielle expliquent qu'il ne serait pas raisonnable de consacrer 900 millions d'euros à la construction de 50 000 équipements sportifs publics. Cette dépense est pourtant gagée, notamment sur le service national universel.
Ce qui serait raisonnable, c'est qu'un parent emmenant ses enfants à la piscine au mois de juin trouve au moins une place dans les cinq ou six piscines autour de chez lui et ne soit pas obligé de faire une heure de trajet en transports en commun pour rejoindre la première piscine !
Le déficit d'équipements publics sportifs ne se limite pas à la Seine-Saint-Denis, c'est vrai : puisque vous invoquez la ruralité, je précise que les vingt-neuf départements manquant d'équipements incluent effectivement des départements ruraux. Voilà pourquoi, selon nous, la construction de 50 000 équipements sportifs publics supplémentaires serait parfaitement raisonnable.
Il est quasiment identique au précédent, à ceci près que le montant mis en jeu est différent. Je rappelle à la représentation nationale, et à M. Odoul en particulier, que la Seine-Saint-Denis est largement sous-dotée en équipements sportifs.
Les chiffres sont clairs : il en manque 5 000. La moyenne nationale s'établit en effet à 46 équipements sportifs pour 10 000 habitants, chiffre dont la Seine-Saint-Denis est très loin. J'ajoute, pour y avoir été très longtemps enseignante en collège et en lycée, que bien des enfants de Seine-Saint-Denis ne savent pas nager : 40 % des enfants qui commencent la sixième sont dans ce cas.
... l'examen de l'amendement précédent : ils s'inscrivent dans une démarche strictement inverse à celle qui sous-tend ce projet de budget et aux appels à la cohésion sociale que nous avons faits tout à l'heure. Il n'y a pas lieu d'opposer les territoires des banlieues aux territoires ruraux. Je viens d'une circonscription mi-urbaine, mi-rurale. Si nous avons conçu le premier plan « 5 000 terrains de sport », c'est bien parce que nous avions constaté des manques, aussi bien dans certaines zones rurales que dans des QPV. Ces manques étaient réels. Nous devons d'ailleurs continuer à les évaluer – je sais que la direction des sports y travaille : comme la ministre le sait, je tiens beaucoup à ce que nous recensions l'intégralité des équipements sportifs en France, afin de savoir ce qu'il en est réelle...