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Le plan « 5 000 terrains de sport », qui sera prolongé pour être porté à 10 000 installations de proximité, prévoit une subvention pouvant atteindre 50 % à 80 % du coût des équipements concernés. Les élus locaux indiquent qu'ils n'ont jamais vu un tel investissement…
...e l'effet de levier qui en résulte leur permettra de progresser concrètement. Pour les équipements les plus importants, l'enveloppe sera supérieure et s'établira autour de 300 000 euros. Bien entendu, si la construction d'un équipement coûte 8 millions d'euros, nous n'en paierons pas 80 % : cela représenterait une dépense de 6,4 millions d'euros ! Comment pourrions-nous l'assumer ? Le budget des sports ne saurait financer l'intégralité de tous les équipements sportifs du territoire. Avis défavorable.
…et des députés de Seine-Saint-Denis s'exprimer. J'ai, quant à moi, été élu dans un département rural, le Tarn, qui compte 400 000 habitants et j'évolue dans le monde du sport depuis toujours. La Seine-Saint-Denis a effectivement un problème : comparativement à sa population, elle est certainement sous-dotée en équipements.
...seront situés en Seine-Saint-Denis – je pense notamment à la piscine olympique. Il se trouve que le Tarn est lui aussi très peu pourvu en piscines. Le village des athlètes, après les Jeux, sera en partie reconverti en logements sociaux et bénéficiera aux habitants de la Seine-Saint-Denis. Rien d'équivalent n'est prévu pour les départements ruraux. Je tiens à souligner qu'en matière d'équipements sportifs, le principal problème est celui de l'accessibilité : on peut toujours multiplier les équipements, dans un département rural ou en Seine-Saint-Denis, mais, s'ils ne sont pas accessibles, cela ne sert à rien. Or c'est bien ce qu'il se passe aujourd'hui. En tant qu'amateur de football, je constate ainsi que les terrains synthétiques – puisqu'on construit désormais essentiellement des terrains sy...
La question n'est pas de prétendre que le Tarn ou les différents départements où vous avez été élus bénéficieraient d'un luxe d'équipements sportifs. Nous connaissons leur réalité. Permettez-nous toutefois d'expliquer, en tant qu'élus de Seine-Saint-Denis, que les plus mal pourvus habitent dans ce département, contrairement à la caricature qu'en fait M. Odoul – qui, je vous l'accorde, n'est pas le seul. La moyenne nationale s'établit à cinquante équipements sportifs pour 10 000 habitants, mais le 93 n'en compte que seize pour 10 000 habita...
Xénophobes, parfaitement ! Car depuis le début, voilà ce que vous avancez : des arguments qui visent à dire que le problème central et majeur, qui a occupé 90 % de votre intervention sur le mouvement sportif, c'est l'islamisme !
Nous avons eu droit à un festival ! Un député du Rassemblement national en est presque arrivé à dire que si nous n'avons pas assez d'équipements sportifs publics en France, c'est la faute des clandestins. Et quand vous vous brûlez le matin à cause d'un café trop chaud, est-ce aussi à cause des clandestins ? C'est ridicule !
J'aimerais aussi demander au rapporteur spécial de la minorité présidentielle comment il entend expliquer à une collectivité locale qu'il est possible de construire une piscine avec les 40 000 euros de subventions accordés, en moyenne, pour la construction d'un équipement public sportif. Décidément, quel festival ! J'en arrive aux Jeux olympiques. Vous le savez – le collègue Corbière l'a rappelé –, la Seine-Saint-Denis jouera un rôle majeur dans l'accueil de cet événement puisque le village olympique y sera installé. Quelle image donnerons-nous de la France, en tant que nation sportive, dans ce département totalement sous-doté – seize équipements pour 10 000 habitants alors q...
Et je ne parle pas de tous ceux qui touchent le Smic… On nous dit que l'héritage des Jeux olympiques, ce sont les 5 000 équipements sportifs supplémentaires qui seront construits. Or ce nombre correspond aux seuls besoins de la Seine-Seine-Denis. Nous le répétons, il faut un plan massif ! Cet amendement de repli prévoit simplement le doublement du soutien au financement des équipements.
Sachez que nous choisissons aussi la justice ! Tous les Français ont droit au sport et à la santé. Mais depuis trente ans, ce sont les quartiers dits prioritaires qui ont constitué les priorités budgétaires. C'est une réalité.
Le problème de la Seine-Saint-Denis, c'est aussi qu'une petite minorité de voyous et de racailles dévastent les gymnases, incendient les city stades et sèment la terreur dans les clubs de sport.
C'est la réalité. L'exemple de Pierrefitte-sur-Seine, que j'ai cité lors de mon intervention liminaire – qui vous a déplu – reflète la réalité quotidienne des terrains de sport en Seine-Saint-Denis. J'en viens à la petite provocation et à l'insulte de M. le président de la commission des finances. Selon vous, les Mahorais, les habitants de Mayotte, sont-ils racistes ?
J'aurais aimé que, pour une fois, nous puissions parler de jeunesse, de sport et de vie associative. Malheureusement, le débat est pollué par les fake news de M. Odoul. À l'évidence, les territoires ruraux, comme les quartiers prioritaires, manquent d'équipements. À partir de ce constat, plusieurs options politiques sont possibles : la minorité présidentielle montre qu'elle n'ignore pas la situation et tente de faire quand même un minimum ; les députés du Rassemble...
… mais en plus, votre action nuit au combat pour la justice et l'égalité ! Alors, je vous en prie, parlez donc de la jeunesse, du sport et de la vie associative et cessez de polluer nos débats avec vos obsessions islamophobes, xénophobes et racistes !
Si l'on peut saluer le maintien de 100 millions d'euros d'investissements après l'extinction du dispositif visant à construire 5 000 équipements de sport, il est évident que le rythme actuel de financement ne suffira pas à rétablir un début d'égalité territoriale, notamment vis-à-vis de la Seine-Saint-Denis. Il faudrait un véritable vrai plan de rattrapage national. Cette mission étant insuffisamment dotée pour financer un tel plan, notre amendement propose de doubler le montant des subventions allouées au financement d'équipements de proximité, ...
Cet amendement a été élaboré en étroite collaboration avec le Collectif permanent pour la défense et la promotion de l'EPS et du sport associatif en Seine-Saint-Denis (Coper 93), que vous devez certainement connaître, madame la ministre. J'en profite pour saluer leur engagement et leur détermination à mettre fin à la sous-dotation en équipements sportifs dans mon département, la Seine-Saint-Denis. Ne vous en déplaise, messieurs du Rassemblement national, c'est un territoire qui souffre et compte en moyenne seize équipements pou...
Les collectivités sont parmi les premiers contributeurs du sport, qu'elles financent à hauteur de 12,5 milliards d'euros. À elles seules, les communes prennent en charge 8 milliards, le poste sport occupant 10 % de leur budget. Il est important de soutenir les collectivités dans la construction d'équipements de proximité, mais aussi dans la rénovation énergétique et la mise aux normes des équipements, leur situation ne leur permettant pas toujours de mener à ...
Cet amendement de notre collègue Bruno Bilde vise à apporter une solution aux collectivités dont les systèmes d'éclairage des équipements sportifs sont souvent anciens, et donc consommateurs d'énergie. Dans un contexte de crise énergétique, et avec la sobriété qui va de pair, il est urgent d'exploiter ce champ complet d'économie avec le soutien financier de l'État. Nous proposons de créer un fonds d'investissement d'urgence Relampage sportif, pour remplacer les éclairages des stades et des salles de sport.
Cet amendement vise à soutenir l'accès au sport en zone rurale. Nous avons beaucoup parlé des quartiers prioritaires de la politique de la ville, mais je voudrais insister sur les zones rurales.
Je défends cet amendement depuis des années. On n'imagine pas à quel point il est difficile pour les habitants des zones rurales d'accéder au sport. Alors que le sport et le savoir nager sont au programme de l'école, les élèves doivent souvent se contenter de faire un foot ou de courir dans la cour. Monsieur le rapporteur spécial, vous avez plaidé pour des amendements raisonnables. Le mien l'est peut-être un peu trop puisqu'il ne s'agit que de 30 millions d'euros. Faisons un geste, ce serait un message pour ces zones rurales.