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Interventions sur "soins palliatifs"

295 interventions trouvées.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaSandrine Dogor-Such :

Madame la ministre, je reviendrai sur les propos que vous avez tenus tout à l'heure au sujet du plan décennal. Avant que vous annonciez 1,1 milliard d'euros supplémentaire pour les soins d'accompagnement, 1,6 milliard était prévu. C'est bien beau d'ouvrir des maisons d'accompagnement et des unités de soins palliatifs ou de prévoir un plan personnalisé d'accompagnement, mais les unités qui sont sur le point de fermer bénéficieront-elles d'une aide ? Je le rappelle, vingt et un départements en sont dépourvus. Vingt-cinq ans après son adoption, la loi du 9 juin 1999 visant à garantir le droit à l'accès aux soins palliatifs n'est pas appliquée. Soyons clairs : les soins palliatifs n'ont pas été développés. Pas m...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaEmmanuelle Ménard :

…et que nous sommes collectivement responsables de cette situation, sur tous les bancs de cette assemblée. Cessez d'être hypocrite ! La majorité est au pouvoir depuis sept ans. L'an dernier, j'ai déposé des amendements au PLFSS pour revaloriser les soins palliatifs en leur allouant un budget – et ce n'est pas la première année que j'en prends l'initiative. Tout cela a été balayé d'un revers de main.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaEmmanuelle Ménard :

...o et merci ! Je vous poserai simplement une question, madame la ministre – ne vous sentez pas visée personnellement : combien l'État a-t-il dépensé en trois ans pour nettoyer la Seine, afin que M. Macron et Mme Hidalgo puissent s'y baigner cet été avant les Jeux olympiques et paralympiques (JOP) ? N'avez-vous pas l'impression que, quand on veut s'en donner les moyens, on trouve les fonds ? Et les soins palliatifs ne sont-ils pas une cause qui vaudrait la peine que l'on s'investisse un peu plus ?

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaEmmanuelle Ménard :

Il a dépensé 1,4 milliard pour nettoyer la Seine – contre 1 milliard sur les dix ans à venir pour les soins palliatifs.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaMarc Le Fur :

Chers collègues de gauche, je vous invite à soutenir l'amendement n° 1361 de M. Francis Dubois, qui a été défendu par Christelle Petex. Il vise à garantir des soins palliatifs « accessibles partout et à tous sur l'ensemble du territoire national ». Ainsi, il reprend de manière globale le contenu des amendements que vous avez défendus lors de la séance précédente. Vous insistiez sur la nécessité de l'accessibilité quels que soient l'âge et les revenus – y compris pour les personnes marginales. Cet amendement ne vise pas seulement à assurer l'égalité territoriale mais au...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaPhilippe Vigier :

Ce n'est pas simplement d'un droit opposable dont nous avons besoin. Il ne suffit pas de tracer un chemin pavé de bonnes intentions, il faut agir, et commencer par ouvrir dans tous les départements des structures de soins palliatifs. Cela ne s'est jamais fait jusqu'à présent et le projet de loi nous permet enfin d'avancer en la matière – il me semble en effet qu'aucune proposition de loi n'a jamais été consacrée exclusivement au déploiement des soins palliatifs. La question est aussi celle de la formation, vous avez raison, madame la ministre. Nous avons participé, sur tous ces bancs et de façon transpartisane, aux efforts...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaDavid Valence :

Comme M. Philippe Vigier, je suis élu d'un département qui ne dispose d'aucune unité de soins palliatifs mais je suis, moi aussi, rassuré par ce que vient d'annoncer Mme la ministre. Dans ces départements, des équipes mobiles mènent un travail formidable et j'en profite pour leur rendre hommage mais, quand bien même nous créerions un droit opposable, n'oublions pas que ce texte vise surtout à réparer une injustice. Même dans les départements pourvus d'unités de soins palliatifs, il peut arriver que ...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaDavid Valence :

Je ne peux me résoudre ni à ce que nous opposions en permanence les soins palliatifs et l'aide à mourir, ni à ce que des personnes, arrivées au dernier moment de leur vie, pâtissent d'une injustice.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaGeneviève Darrieussecq :

... progrès ont été faits en matière de prise en charge de la douleur et nous savons que calmer la douleur physique contribue à réduire la douleur mentale. Le problème est que peu de médecins se consacrent à la lutte contre la douleur. Ne pourrait-on pas faire de la médecine de la douleur une spécialité médicale afin d'augmenter l'attractivité de ce pan du soin, comme nous comptons le faire pour les soins palliatifs ?

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaPhilippe Juvin :

Ces deux amendements sont salutaires parce que le soutien aux familles est aussi important que le soutien à la personne malade. Voici un chiffre extrêmement important : 3 % des patients qui arrivent en unité de soins palliatifs demandent à mourir ; sept jours plus tard, ils ne sont plus que 0,3 %. Que s'est-il passé en une semaine ? Ils ont eu des réponses à leurs maux, leurs souffrances et leurs détresses individuelles, mais leurs familles ont elles aussi reçu un soutien et une réponse. De façon générale, les demandes d'euthanasie disparaissent quand on règle tous les problèmes. Est-ce possible de tous les régler ? C'e...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaAnne-Cécile Violland :

L'amendement précédent mettait l'accent sur les différences entre les douleurs psychiques et les douleurs psychologiques qui, si la réalité scientifique les distingue, se confondent dans la réalité clinique. L'amendement présent précise l'importance du soutien psychologique, humain, administratif et social. C'est peut-être méconnaître le rôle des équipes des soins palliatifs qui connaissent et intègrent parfaitement toutes ces dimensions quand ils accompagnent le patient. Il me semblait que le législateur devait essayer d'être le plus sobre et le moins verbeux possible. Ces ajouts me semblent donc excessifs et purement sémantiques, puisque ce qu'ils décrivent existe dans la réalité.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaAstrid Panosyan-Bouvet :

Je remercie Mme Descamps pour son amendement qui précise ce dont l'entourage a besoin – c'est-à-dire d'un accompagnement psychologique, d'un peu de repos quand le patient entre en soins palliatifs pour une phase terminale ou un séjour de répit, mais aussi d'un soutien administratif parce que remplir le document de la maison départementale des personnes handicapées (MDPH) long de seize pages, en plus de la douleur de l'accompagnement, nécessite de l'aide. Son amendement est donc très concret, parle aux familles et répond au besoin d'aider les aidants qui sont en première ligne, de quelque m...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaÉlise Leboucher :

La rédaction des amendements nous pose un problème. Je comprends la philosophie et la volonté sous-jacentes, mais je rejoins Mme Violland lorsqu'elle affirme que les équipes de soignants des unités de soins palliatifs savent ce qu'elles ont à faire. Quand un patient intègre le service ou y décède, la famille n'est pas mise de côté ; on ne la laisse pas tomber. En revanche, les moyens donnés aux unités de soins palliatifs, en assistantes sociales et en psychologues ou pour orienter les familles à l'extérieur de l'unité de soins, posent de vraies questions. Nous ne voterons donc pas pour ces amendements.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaPierre Dharréville :

Vous avez parlé d'une conquête à rendre concrète. Je suis d'accord : rien, sans doute, n'est plus concret que la mort. Mais la promesse dont vous parlez a d'ores et déjà commencé à se concrétiser, certes de manière très insuffisante, grâce au service public de santé qui est dans l'état que vous connaissez – et en son sein, grâce aux soins palliatifs. Vos propos méritent donc des nuances et un débat que nous aurons sûrement dans les titres suivants. Pour ce qui concerne le titre Ier , je veux en tout cas mettre l'accent sur la nécessité d'un accompagnement de qualité et accessible à toutes et à tous.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJulien Odoul :

... débat qui compte, car ce que souhaitent nos concitoyens en fin de vie et dans la détresse, c'est vivre une fin de vie avec le minimum de souffrances – le collègue Juvin l'a très bien rappelé. Ils ne veulent pas abréger leur vie, mais lutter contre la souffrance et la douleur qu'ils redoutent. On leur refuse ce souhait parce que dans vingt et un départements, ils ne bénéficient pas de l'accès aux soins palliatifs et parce que notre système a tendance à mépriser le traitement de la douleur. C'est pourquoi, monsieur le rapporteur général, veuillez cesser ces clivages. Nous voulons tous apporter des solutions. Je respecte vos convictions, même si je ne les partage pas. Si nous voulons un débat apaisé, nous devons nous respecter.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaCyrille Isaac-Sibille :

Je voudrais rappeler le rôle des soignants dans les services de soins palliatifs. Nous essayons de détailler leurs missions mais comme l'ont dit plusieurs de nos collègues, ils s'en acquittent naturellement chaque jour, pour traiter les douleurs physiques, psychologiques ainsi que la douleur liée à l'isolement et à l'absence de la famille – je ne sais pas trop comment la nommer. Enfin, M. le rapporteur général évoquait les conquêtes dans la lutte contre les douleurs. N'oublio...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaLaurent Panifous :

Il concerne ceux qui accompagnent une personne en fin de vie. Depuis hier, nous avons détaillé assez précisément ce que devaient être les soins palliatifs et les soins d'accompagnement prodigués au patient jusqu'à son décès. Par cet amendement, nous souhaitons nous assurer que les soins d'accompagnement continuent à être prodigués à ses proches après le décès.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaChristophe Bentz :

L'alinéa 9 redéfinit ce qui existe déjà, à savoir les soins palliatifs, et mentionne le soutien à l'entourage de la personne malade. Comme nous l'avons dit et répété, les soins palliatifs incluent déjà des soins, un accompagnement et un soutien à l'égard du patient comme de son entourage. Ces amendements tendent à éviter que l'entourage devienne l'auteur d'une euthanasie. Oui, nous abordons le sujet dès le titre Ier . Je sais que vous ne souhaitez pas que nous fass...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaThibault Bazin :

M. Potier a posé tout à l'heure la question de fond : comment soulager la souffrance des personnes qui souffrent ? Si elles n'ont pas accès aux soins palliatifs à même de soulager leur souffrance, mais que nous leur donnons un accès immédiat et facile à des produits létaux, auront-elles vraiment le choix ? Les personnes aux revenus limités ou qui habitent des territoires isolés risquent d'être incitées à un tel recours, alors qu'elles ne se seraient pas posé la question si elles avaient eu accès à des soins palliatifs. Nous ne saurions donc envisager ce...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaDanielle Simonnet :

Les députés du groupe Rassemblement national, totalement absents des batailles budgétaires que nous menons lors de l'examen des projets de loi de finances (PLF) et des PLFSS, mettent toute leur énergie à lutter contre l'aide à mourir. Nous débattons du titre Ier , relatif aux soins palliatifs et d'accompagnement, mais ils en reviennent toujours à leur obsession : combattre l'aide à mourir.