Ce site présente les travaux des députés de la précédente législature.
NosDéputés.fr reviendra d'ici quelques mois avec une nouvelle version pour les députés élus en 2024.

Interventions sur "scolaire"

805 interventions trouvées.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaLéo Walter :

... cet amendement, nous proposons l'embauche de 10 % d'enseignants supplémentaires de manière à assurer les remplacements. Ce chiffre ne sort pas de nulle part : c'est celui donné par plusieurs organisations syndicales comme étant nécessaire pour assurer à la fois le remplacement de la formation continue, dont je rappelle que nous sommes totalement opposés à ce qu'elle se fasse pendant les vacances scolaires, et les remplacements de courte durée pour cause de maladie, lesquels, je le répète, sont très peu nombreux dans le corps enseignant.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaAlexandre Portier :

Je l'ai indiqué tout à l'heure, monsieur le ministre : nous avons été assez surpris, en commission puis ici, dans l'hémicycle, de voir que dans le budget que vous nous proposiez pour 2024, il n'y avait rien contre le harcèlement scolaire, dont vous avez pourtant fait une priorité dès votre nomination. C'est incompréhensible et c'est même un enjeu de sincérité politique, pas seulement budgétaire ! C'est bien de faire des annonces, mais on cherche quels sont les moyens qui permettront de mener ces politiques auxquelles nous souscrivons tous. Ce soir, nous sommes très heureux de voir que vous proposez de mettre des moyens sur la ta...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaAlexandre Portier :

Elle gâche un peu, il faut le dire, l'engagement qui doit être le nôtre sur cette question du harcèlement scolaire.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaFatiha Keloua Hachi :

Il a un objectif : la gratuité des fournitures scolaires pour tous les élèves des écoles élémentaires. Cela entraînerait une économie de 233 euros par enfant et par an. Vous allez me dire que l'allocation de rentrée scolaire (ARS) est déjà une réponse. Il est vrai qu'elle permet de régler les frais inhérents à la rentrée scolaire, notamment les abonnements annuels de transport et aussi, souvent, l'achat de tenues sportives – en particulier les baskets...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaRobin Reda, rapporteur spécial de la commission des finances, de l'économie générale et du contrôle budgétaire :

Les collectivités territoriales font partie de la nation et elles participent pleinement à la dépense intérieure d'éducation. Il est donc légitime que des collectivités, dans le cadre de projets locaux validés démocratiquement, proposent directement des fournitures ou octroient des dotations par élève. Cela dit, l'allocation de rentrée scolaire, ce n'est pas rien ! Je rappelle les chiffres : elle représente 398,09 euros à partir de six ans, et jusqu'à 434 euros à 18 ans. Elle est destinée à couvrir les frais de rentrée, notamment l'achat de fournitures scolaires. Je ne dis pas qu'elle est suffisante, compte tenu des difficultés que rencontrent certaines familles lorsque les dépenses s'additionnent, mais s'agissant de celles que vous évo...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaPaul Vannier :

Pour répondre à votre argument selon lequel l'ARS permettrait de faire face aux dépenses de rentrée, je rappelle qu'elle a été revalorisée de 5,6 % cette année ; or la flambée des prix des fournitures scolaires, elle, a atteint 20 % ! C'est quatre fois plus ! Vous n'aidez donc pas les familles qui sont en difficulté à faire face, cette année, à cette dépense nouvelle et considérable. Par ailleurs et sur le fond, nous avons deux conceptions très différentes de l'organisation du service public d'éducation. Nous défendons une conception républicaine, qui garantit l'égalité d'accès et de traitement de tou...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaRobin Reda, rapporteur spécial de la commission des finances, de l'économie générale et du contrôle budgétaire :

Il ne vise pas – j'anticipe les arguments qui pourront m'être opposés – à créer 1,35 milliard d'euros de dépenses supplémentaires. C'est un amendement d'appel qui fait suite au rapport d'information que j'ai rendu à la commission des finances, lors du Printemps de l'évaluation, sur la médecine scolaire et la santé à l'école, reprenant des observations formulées précédemment – en 2020 – soit par des parlementaires, soit par la Cour des comptes, à propos des difficultés que rencontre la médecine scolaire en matière de pilotage. Des professionnels de la médecine scolaire sont financés sur différents programmes de la mission "Enseignement scolaire" : les psychologues de l'éducation nationale dans l...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaRoger Chudeau :

...ais que se passera-t-il si les volontaires viennent à manquer ? Les remplacements ne seront pas effectués. Or ils devraient constituer une obligation de moyens, au nom du principe de continuité du service public. Les faire assurer par des volontaires, qui peuvent tout aussi bien refuser ou cesser de l'être, me semble absurde et contraire à l'intérêt général. La même remarque vaut pour le soutien scolaire : il répond lui aussi à un impératif, pédagogique et éducatif. Nous ne pouvons pas prévoir qu'il sera assuré par des professeurs sur la base du volontariat. C'est absurde. Même si nous ne pourrons pas voter cet amendement, je peux donc vous assurer que votre pacte ne fonctionne pas et qu'il rate sa cible.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaCécile Rilhac :

...hui, ces femmes – vous l'avez dit, c'est un métier très majoritairement féminin – sont souvent contraintes d'occuper les mêmes fonctions tout au long de leur carrière sans avoir la possibilité d'évoluer. Avec l'instauration des PAS, tels que nous les prévoyons, nous permettrons à ces femmes d'obtenir enfin des emplois à temps plein – elles compléteront leur service en accomplissant des tâches périscolaires ou administratives – mais aussi peut-être, demain, d'évoluer en devenant par exemple éducatrices spécialisées.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaFatiha Keloua Hachi :

Je n'ai pas terminé. Vous affirmez que les collectivités locales proposeront aux AESH des tâches pour compenser les heures manquantes mais il faudra faire très attention car on leur proposera de s'occuper des activités périscolaires ou de la cantine. Il faut bien être conscient qu'elles ne seront pas uniquement chargées d'accompagner les enfants en situation de handicap. Enfin, vous parlez de revalorisation salariale. Formidable ! Cependant, ce que les AESH me disent en Seine-Saint-Denis, c'est que cette revalorisation ne leur donne même pas les moyens de se déplacer en voiture lorsqu'elles travaillent dans trois voire qua...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaRobin Reda, rapporteur spécial de la commission des finances, de l'économie générale et du contrôle budgétaire :

...ravail avec les collectivités territoriales comme nous l'avons fait hier avec les Atsem, les agents territoriaux spécialisés des écoles maternelles. Au-delà des 27 heures hebdomadaires qu'ils passent dans les écoles, ces derniers se voient confier des missions par le maire de la commune, qu'il s'agisse de l'entretien des locaux, de la surveillance des enfants ou de l'encadrement des activités périscolaires, en dehors des vacances scolaires ou pendant celles-ci.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaSébastien Delogu :

...alaire des AESH ne leur permet pas de vivre dignement. Ces personnes ne parviennent pas à payer leur loyer ni à se nourrir correctement lorsqu'elles rentrent chez elles. Vous ne leur proposez que des situations précaires. Voilà pourquoi nous vous demandons de les titulariser. Une telle mesure serait également bénéfique, en parallèle, pour les enfants puisqu'ils ne se retrouveraient plus en échec scolaire. En continuant d'appliquer votre politique, vous semblez faire une croix sur l'égalité républicaine puisque 40 % des enfants qui ont besoin d'être accompagnés ne bénéficient pas de la présence d'une AESH. Nous vous parlons de la réalité actuelle, celle du terrain. Cela devrait vous faire réfléchir. Devons-nous tolérer que notre école abandonne quatre enfants en situation de handicap sur dix ? M...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaLéo Walter :

...nseignante et les professionnels qui le suivent. Tout cela fait partie intégrante de leur temps de travail. Il faut le reconnaître tout comme est reconnu le fait que le temps de travail d'un professeur certifié ne se réduit pas à ses 18 heures de cours et celui d'un instituteur à ses 24 heures de classe. Certains voudraient augmenter leur temps de travail en leur faisant accomplir des tâches périscolaires. Pour combattre cette idée, avancée à plusieurs reprises, je vous citerai l'exemple précis d'une animatrice périscolaire devenue, par choix personnel, AESH. Elle perd de l'argent : elle était beaucoup mieux payée auparavant, à plein temps, que maintenant où elle doit travailler en plus pour avoir un complément de salaire. C'est absolument scandaleux.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaLéo Walter :

L'une des premières mauvaises actions de Jean-Michel Blanquer lorsqu'il est devenu ministre de l'éducation nationale en 2017 a été de supprimer les emplois de vie scolaire (EVS), dont les titulaires occupaient une place essentielle depuis onze ans dans les établissements du premier degré. Secondant les directrices ou les directeurs d'école, elles – car il s'agissait là encore majoritairement de femmes – s'acquittaient de tâches administratives et d'accueil. Certes, leur situation n'était pas satisfaisante car leurs contrats, de droit privé, étaient relativement pré...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaLéo Walter :

... que ceux qui assurent ces décharges de direction dans les petites écoles sont des remplaçants. Or nous manquons cruellement de remplaçants – et vous venez de rejeter mon amendement pour y remédier. Il en résulte un tragique effet domino : les titulaires remplaçants rattachés à une brigade départementale (TRBD) et amenés à effectuer des remplacements de longue durée, sont affectés, dès la rentrée scolaire, sur des postes de remplaçants à l'année, faute d'enseignants. Il n'y a donc plus de remplaçants pour effectuer les remplacements de courtes durées. On se tourne alors vers les remplaçants des ZIL, comme on les appelait auparavant, qui sont désormais intégrés au corps des TRBD – pardonnez-moi pour l'aspect technique de mon argumentaire. Ce faisant, on retire ces derniers des petites écoles, où il...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaRobin Reda, rapporteur spécial de la commission des finances, de l'économie générale et du contrôle budgétaire :

Quel est le pays européen qui, avec une démographie scolaire aussi déclinante que la nôtre, conserverait, comme nous le faisons, un taux d'encadrement élevé en maintenant des postes de professeurs, notamment pour les raisons qualitatives de prise en compte des territoires ruraux ou d'éducation prioritaire que nous avons déjà évoquées ?

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaRobin Reda, rapporteur spécial de la commission des finances, de l'économie générale et du contrôle budgétaire :

La France compte 60 000 établissements scolaires, contre 30 000 en Allemagne. Nous avons en moyenne 150 élèves par établissement en France, contre 250 en Allemagne. Nous maintenons des taux d'encadrement très élevés à l'échelle des établissements et des classes. Pouvons-nous faire mieux ? C'est déjà ce que nous faisons. Nous avons ainsi engagé le dédoublement des classes pour les tout-petits, ainsi que dans les lycées professionnels pour appro...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaPaul Vannier :

En 2017, quand vous avez instauré le dédoublement des classes, nous – les Insoumis, la gauche – avons remporté une manche de la bataille culturelle. En effet, pour la première fois, vous nous avez concédé que l'abaissement du nombre d'élèves par classe était une des conditions de la réussite scolaire. Nous soutenons le rétablissement des postes supprimés dans l'enseignement du premier degré, non seulement car nous sommes favorables à l'abaissement du nombre d'élèves par classe, mais aussi car nous savons qu'en réalité, dans le premier degré, ce nombre est parfois bien supérieur à ce qu'il devrait être. Ainsi, dans ma circonscription, à Argenteuil, en REP+, les classes dédoublées comprennent ...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaPhilippe Fait, rapporteur pour avis de la commission des affaires culturelles et de l'éducation :

Les effectifs scolaires diminueront d'environ 500 000 enfants au cours du quinquennat, dont 400 000 dans le premier degré et plus de 100 000 dans le second degré. L'amendement vise à revenir sur la suppression de 1 709 postes pour améliorer encore davantage le taux d'encadrement, qui a déjà largement progressé au cours des dernières années.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaEmeline K/Bidi :

Nous avons beaucoup évoqué le manque de personnel d'encadrement. Je tiens à vous alerter sur le taux d'encadrement en outre-mer, encore plus faible que dans l'Hexagone. Je ne parle pas seulement des cadres, mais également des infirmières scolaires, des AESH ou encore des assistantes sociales, c'est-à-dire de l'ensemble des personnes qui gravitent autour de l'élève et participent à sa réussite. Nous manquons de personnel d'encadrement et votre politique consistant à réduire les ETP ne vise ni l'excellence, ni la réussite des élèves. Pour cette raison, nous ne saurions être d'accord avec votre vision de l'école.