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Interventions sur "scolaire"

805 interventions trouvées.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaPaul Vannier :

Une précision s'impose, puisque vous semblez excessivement fiers d'un budget que vous nous présentez comme mirifique et en forte croissance : si nous le rapportons au PIB, sa part se révèle être en régression depuis 2018, année où la part du budget de l'enseignement scolaire dans le PIB était de 12,5 % ; en 2023, elle est de 12,35 %, ce qui ne représente pas une augmentation, mais une diminution. L'effort de la nation consacré à notre école ne croît pas, contrairement à ce que vous prétendez depuis le début de ces discussions !

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJean-Claude Raux :

...viter la dépendance au stage – et donc à l'entreprise –, le stagiaire doit avant tout rester élève. Il apparaît donc cohérent que la ressource financière soit corrélée à la formation dans son ensemble. Enfin, l'émancipation dans le choix du parcours : je pense à la liberté de choisir son orientation ; le transport ou l'hébergement ne sauraient constituer un frein à l'accomplissement d'un parcours scolaire. Bref, notre ambition pour les élèves des lycées professionnels est autrement plus élevée que la simple allocation de stage mise en place par le Gouvernement pour faire passer sa réforme. Surtout, nous souhaitons que l'élève puisse accomplir son parcours à l'école et en entreprise de manière sereine.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaSoumya Bourouaha :

L'éducation physique et sportive (EPS) est une discipline scolaire à part entière qui participe, au même titre que le français et les mathématiques, par exemple, à la formation des élèves. Or pour l'enseigner, il faut un nombre suffisant de professeurs. L'amendement tend ainsi à ce que 1 500 professeurs d'EPS supplémentaires soient recrutés pour couvrir les besoins dans les établissements du second degré. Il est important d'habituer très tôt les jeunes à la prat...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaFatiha Keloua Hachi :

La situation de la médecine scolaire est catastrophique en France : on compte un médecin scolaire pour 12 500 élèves. Cet amendement vise à attribuer 30 millions d'euros supplémentaires à la médecine scolaire. L'objectif est de renforcer tout le pôle médico-social pour améliorer le climat scolaire et le bien-être des élèves. Grâce à cette mesure, qu'il convient d'accompagner d'autres efforts, nous pourrons peut-être faire revenir de...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaBéatrice Descamps :

En déposant cet amendement, j'ai souhaité vous soutenir, madame Keloua Hachi. Il est impératif de trouver des solutions pour augmenter le nombre de médecins et d'infirmières scolaires.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaFatiha Keloua Hachi :

...'éducation, mais aussi par la commission des finances. Je dois vous faire part, en toute honnêteté, de ma déception : un ministre de l'éducation nationale devrait prendre ce qui est bon à prendre ! Trente millions d'euros pour une revalorisation de 5 %, ce n'est pas grand-chose. Il conviendrait d'ailleurs de réfléchir à une revalorisation progressive sur plusieurs années. En France, les médecins scolaires sont très mal payés : autour de 3 500 euros brut. Quel professionnel de niveau bac + 8 a envie d'aller travailler dans une école, où les conditions de travail sont généralement difficiles, en étant aussi peu payé ? Il est évident qu'il n'y a pas assez de médecins de ville. Je connais bien la question des déserts médicaux, puisque la Seine-Saint-Denis, où je suis élue, en est un. Toutefois, le p...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaPaul Vannier :

... ils sont issus d'un milieu trop modeste pour que leurs familles puissent financer leurs études – mais, bien souvent, le travail finit par prendre le pas sur les études et certains d'entre eux décrochent. Notre proposition d'allocation d'autonomie vise à valoriser le lycée professionnel, à reconnaître l'engagement de la jeunesse de ces lycées, mais aussi à lutter efficacement contre le décrochage scolaire. C'est bien mieux que vos 50 euros par mois qui témoignent de votre déconnexion totale et de votre incapacité à comprendre ce qu'endurent des dizaines de milliers de lycéens professionnels pour survivre.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaCécile Rilhac :

...s. Nous voulons que le lycée professionnel de demain réponde au souci de formation qualitative pour que les élèves puissent être embauchés après avoir passé leur bac professionnel – le terme même de « professionnel » supposant une formation professionnalisante – ou réussissent dans les études supérieures s'ils décident de changer de voie. Ce serait aussi une manière de lutter contre le décrochage scolaire.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaFrancesca Pasquini :

Il vise à financer le recrutement de 1 500 assistants sociaux de l'éducation nationale, soit un assistant social par quartier prioritaire de la politique de la ville (QPV). Les assistants sociaux scolaires se sont imposés comme les relais les plus appropriés pour détecter les situations de décrochage, le manque de ressources financières et les problèmes d'isolement, notamment dans les QPV, où vivent 10 % des élèves. Cependant, leur charge de travail n'a jamais été aussi forte, puisqu'ils ne sont plus suffisamment nombreux – 2 700 pour 12 millions d'élèves – pour traiter efficacement toutes les sit...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaFatiha Keloua Hachi :

Il manque en France 924 unités localisées pour l'inclusion scolaire (Ulis) pour offrir une place à chaque enfant en situation de handicap ayant vocation à être scolarisé dans le cadre de ce dispositif. L'éducation nationale doit impérativement respecter les décisions notifiées aux intéressés par les maisons départementales des personnes handicapées (MDPH), qui leur attribuent une place en Ulis dans un secteur donné. La France doit développer le dispositif Ulis ;...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaAlexis Corbière :

Nous ne nous opposerons pas à l'amendement, car la mesure peut être utile, mais la remarque du ministre témoigne de l'ambiguïté de votre position. L'enseignement professionnel est une formation qui doit dépendre du ministère de l'éducation nationale, et je vous invite à vous battre pour que le ministère du travail n'en devienne pas le pilote. S'agissant, d'autre part, du décrochage scolaire, le professeur en lycée professionnel que je suis vous fera remarquer que l'enseignement professionnel est utilisé par l'éducation nationale comme filière pour les élèves en difficulté dès le collège. Ce sont ces élèves, en difficulté depuis le primaire et que l'on menace constamment de finir en lycée professionnel si leurs résultats ne s'améliorent pas, que les lycées professionnels récoltent ! ...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaHendrik Davi :

L'amendement tend à créer un fonds qui permettrait aux collectivités d'assurer la gratuité de la cantine dans les établissements scolaires du premier degré. Cette mesure de justice sociale et de santé publique répondrait aux impératifs de la transition écologique et au principe d'égalité. Il s'agirait d'une mesure de justice sociale, car nous sommes passés de 16 % d'enfants pauvres en 2005 à plus de 20 %. Or toutes les collectivités n'ont pas les moyens de proposer une tarification sociale. Il serait donc important d'instaurer la ...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaHendrik Davi :

Si vous voulez réaliser des économies sur les dépenses de santé, monsieur le ministre, il faut instaurer la gratuité des cantines scolaires. Un repas sain le midi, c'est une très bonne éducation à l'alimentation, qui permet d'éviter l'obésité chez les enfants. Enfin, la loi pour l'équilibre des relations commerciales dans le secteur agricole et alimentaire et une alimentation saine, durable et accessible à tous, dite loi Egalim, entre progressivement en application. Si les cantines scolaires sont gratuites et proposent de la nourri...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaRobin Reda, rapporteur spécial de la commission des finances, de l'économie générale et du contrôle budgétaire :

...isfaite par les budgets des collectivités locales, auxquels nos concitoyens contribuent par le paiement de la taxe foncière et de frais ou de redevances pour l'usage des services publics locaux, le tarif étant, dans la grande majorité des cas, modulé en fonction de la situation des familles, en particulier du revenu des parents. Vous évoquez avec raison les défis que doit relever la restauration scolaire. Je tiens à rappeler que les collectivités locales sont particulièrement engagées dans l'enseignement du bien manger et dans la lutte contre le gaspillage. Il leur revient en outre de mettre en œuvre, en régie ou avec leur prestataire de restauration, le zéro plastique, d'ici à trois ou quatre ans selon leur taille. Pour relever ces défis majeurs, il faut un financement ; celui-ci provient des co...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaAlexandre Portier :

La situation anxiogène de ces dernières années – covid-19, guerre en Ukraine, inflation – a fortement détérioré le moral des élèves comme celui de leur famille. Face à la dégradation de la santé mentale des élèves, l'éducation nationale manque de psychologues scolaires. Malheureusement, la réalité des besoins se heurte aux contraintes budgétaires et au manque d'attractivité d'une profession pourtant jugée indispensable au sein des établissements scolaires. Cet amendement vise à recruter plus de psychologues dans les écoles afin d'aider les élèves à appréhender une réalité qu'ils trouvent de plus en plus angoissante.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaBéatrice Descamps :

L'importance de la présence de psychologues scolaires dans nos établissements n'est plus à démontrer. C'est un amendement modique, puisqu'il propose la création de deux postes de psychologue scolaire supplémentaires par académie.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaRoger Chudeau :

Comme je l'ai dit dans mon intervention liminaire, le différentiel entre le programme 140 Enseignement scolaire public du premier degré et le programme 141 Enseignement scolaire public du second degré est de 14 milliards d'euros. Depuis des décennies, les gouvernements successifs affichent leur volonté de donner la priorité aux fondamentaux, c'est-à-dire à l'école primaire. Le Gouvernement actuel ne déroge pas à la règle, puisque Gabriel Attal a appelé à un « choc des savoirs ». Il serait légiti...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaFrançois Piquemal :

Quelles sont les missions des assistantes et conseillères techniques de service social ? On peut citer l'écoute, l'accompagnement, la prise en charge sociale des enfants et la réduction des inégalités scolaires au sein de l'éducation nationale. Pourtant, selon les syndicats, leurs conditions de travail se sont particulièrement dégradées. Cerise sur le gâteau, elles ne font pas partie des bénéficiaires de la prime Ségur. Nous voulons rectifier cette injustice, sachant qu'elles sont par ailleurs exposées aux difficultés sociales du personnel et des élèves – je pense notamment à l'accès aux droits et à la...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaEstelle Folest :

...ement, dont vous avez fait l'une de vos priorités, ce dont nous nous réjouissons. Vous avez ainsi annoncé la mise en place de brigades anti-harcèlement au sein des académies. Ces brigades, en lien avec les équipes judiciaires et les forces de l'ordre, auront pour principal objectif d'aider les équipes pédagogiques à élaborer des plans de prévention et des protocoles d'action en cas de harcèlement scolaire. Elles sont l'un des éléments majeurs du dispositif de lutte contre le harcèlement que – je pense pouvoir l'affirmer sans me tromper – nous soutenons tous. L'amendement vise à créer une enveloppe budgétaire de 30 millions d'euros pour développer ces brigades.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaRoger Chudeau :

Certes, monsieur le ministre, vous avez engagé des concertations, mais cela fait six ans que vous êtes au pouvoir – je ne parle pas de votre présence rue de Grenelle –, et l'école fondamentale reste le parent pauvre de l'enseignement scolaire. Je le regrette. Il faudra bien, tôt ou tard, aborder cette question de manière plus directe, plus politique et plus professionnelle, si je puis dire. Le statu quo n'est pas satisfaisant.