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Défavorable. Outre les petits déjeuners gratuits distribués notamment dans les zones Rep, comme l'ont évoqué le ministre et le rapporteur pour avis, la restauration scolaire relève de la compétence des collectivités locales. L'essentiel des usagers de ce service public paient en moyenne entre le tiers et le quart du ticket de cantine, largement pris en charge par les dotations de l'État aux collectivités et par ces dernières elles-mêmes – un appui qui n'existait pas du temps de Condorcet !
La presse a relaté que des parents aisés ont financé leur propre AESH. Voilà bien un acte de séparatisme scolaire ! Des gens qui ont les moyens paient donc quelqu'un pour accompagner leur enfant, alors que les familles défavorisées ne peuvent pas le faire. Monsieur le ministre, je connais ou devine votre attachement à cette cause. Il faut voter cet amendement, c'est une évidence. Vous ne pouvez pas nous dire avec une passion qui nous touche qu'il s'agit d'une priorité et ne pas vous montrer favorable à un am...
…la scolarité, les repas de nos enfants supposent des dépenses. C'est pourquoi les communes tiennent compte des différences de situation et de revenu entre parents d'élèves. À chacun son job : la restauration scolaire les concerne seules, l'État intervenant à un autre niveau. Il ne conviendrait pas qu'un État-nounou s'occupe de tout…
Cet amendement propose à nouveau de créer des postes d'AESH. Notre collègue Alexis Corbière vient de rappeler une réalité qui doit nous alarmer : l'apparition d'AESH privés. Dans ma circonscription, la direction d'un établissement scolaire a encouragé une famille à recourir à ce type de service, faute d'AESH disponible. Il coûte à la famille 2 000 euros par mois. Cette situation est inacceptable, révoltante. Elle illustre l'apparition d'un nouveau marché qui va créer des inégalités considérables entre les familles qui auront les moyens de consentir à une dépense très élevée et les autres qui ne pourront pas voir leur enfant accueil...
...pour l'égalité des droits et des chances, la participation et la citoyenneté des personnes handicapées, que nous devons à Jacques Chirac, tient à cœur aux élus de droite ; elle a permis à l'école inclusive de réaliser des progrès considérables, tant quantitatifs que qualitatifs. Le saut qualitatif n'est toutefois pas pleinement accompli, et certaines situations restent ubuesques. À chaque rentrée scolaire, des familles, des associations de parents d'élèves, des enseignants et des directeurs d'établissement lancent des appels à l'aide face au manque d'AESH. Selon l'annexe budgétaire de la mission "Enseignement scolaire" , seuls la moitié des élèves en situation de handicap étaient accompagnés durant l'année 2021-2022. Il arrive que des AESH suivent plusieurs élèves, parfois dans plusieurs établiss...
L'attractivité du métier d'enseignant est également notre préoccupation, c'est pourquoi le budget de la mission "Enseignement scolaire" est tourné majoritairement vers la revalorisation salariale de nos enseignantes et enseignants. La discussion budgétaire ne permet pas toujours de mettre des amendements en discussion commune, mais nous constaterons que les montants de revalorisation proposés par divers collègues dans les amendements qui suivent diffèrent sensiblement. La revalorisation décidée par le Gouvernement s'approche d'...
En politique, l'une des grandes vertus est d'essayer de tenir ses engagements. Le 3 mai 2017, un candidat à l'élection présidentielle s'engageait à « donner accès à un ou une auxiliaire de vie scolaire à tous les enfants en situation de handicap qui en ont besoin pour avoir une scolarité comme les autres ». La promesse a été lancée avant l'élection ; il reste à la respecter. Six ans après – et non trois mois plus tard, comme vous après votre prise de fonction, monsieur le ministre –, l'engagement n'est pas tenu. Ne vous cachez pas derrière les crises ou les difficultés de recrutement : vous av...
Il se fonde sur l'article 100. M. Delogu a tenu des propos sur Israël au milieu d'un débat sur le PLF 2024 et l'enseignement scolaire.
Je défendrai aussi, pour la même raison que précédemment, l'amendement n° 946, madame la présidente. À l'aube de la rentrée scolaire 2022, le Président de la République déclarait que « la confiance que nous devons à nos enseignants passe par une amélioration de la formation initiale ». L'amélioration de la formation des enseignants dans le premier comme dans le second degré est en effet prioritaire ; il s'agit d'un impératif pour renforcer l'attractivité du métier d'enseignant, particulièrement à l'heure où certains territoire...
...ent trois vœux et, au mois de septembre, ils voient que leur chef d'établissement a tout refusé au motif qu'il faut assurer la continuité de service. On doit trouver des solutions. C'est très sérieux parce que la formation continue amène aussi des enseignants spécialistes d'une discipline à s'ouvrir notamment sur la pédagogie, sur la psychologie de l'enfant, sur le décrochage, sur le harcèlement scolaire. Commençons par abonder les crédits en question et, surtout, réfléchissons à une meilleure formation continue de nos enseignants.
Cet amendement vise à renforcer la formation continue des enseignants aux problématiques de l'inclusion scolaire pour le second degré public, mon amendement n° 2172 ayant le même objet pour l'enseignement privé du premier et du second degré. À ce jour, le financement d'une véritable formation continue des enseignants à l'inclusion scolaire n'est pas prévu dans le projet de loi. Afin d'assurer que les élèves en situation de handicap soient accueillis dans les meilleures conditions possibles, nous proposons ...
Puisque vous disséquez le passé année après année, je rappellerai que quand François Hollande a quitté le pouvoir, en 2017, les crédits de la mission "Enseignement scolaire" , hors pensions de retraite, s'élevaient à 50 milliards d'euros. Ils avaient augmenté sous l'effet d'embauches supplémentaires, mais le traitement des professeurs n'avait pas changé.
Monsieur le ministre, j'avais noté que vous aviez prévu un stage d'immersion dans un établissement scolaire pour découvrir le fonctionnement du système éducatif, mais je crois avoir compris aujourd'hui que ce stage a été reporté. Pourtant, peut-être vous aurait-il appris qu'un enseignant commence sa carrière comme stagiaire, et non comme néotitulaire. Vous ne l'avez rappelé que depuis quelques semaines parce que jusqu'ici, à des fins de communication, vous marteliez que les enseignants commençaient leu...
Les crédits de la mission "Enseignement scolaire" pour 2024 permettent non seulement d'embaucher plus d'AESH pour faire face aux besoins de l'école inclusive, de renforcer leur formation, mais aussi de revaloriser leur rémunération. Je voudrais tout de même rappeler ce qui a été entrepris en faveur des AESH et rectifier les contrevérités du collègue Vannier : le relèvement des grilles indiciaires, la création des indemnités de fonction – soit u...
Il vise à allouer 3 millions d'euros à l'action Inclusion scolaire des élèves en situation de handicap afin d'améliorer la formation des AESH, notamment pour leur permettre de se spécialiser.
Je tiens à souligner que le problème d'attractivité n'est pas uniquement, malheureusement, un problème salarial, même si beaucoup de fonctionnaires sont paupérisés, y compris ceux de catégorie A : il est dû aussi à la dévalorisation du métier. Ainsi, je ne comprends pas pourquoi, dans un contexte de démographie scolaire décroissante, les enseignants n'obtiennent pas des classes à taille humaine comme ils le demandent. Comment pouvez-vous trouver, monsieur le ministre, que c'est une avancée d'avoir encore vingt-quatre élèves par classe et même, REP non compris, vingt-six à vingt-huit élèves par classe ? Les enseignants demandent le mieux vivre dans les classes. Il s'agit bien sûr pour eux d'être mieux payés, mais...
...aient un conseiller d'orientation à demeure qui se devait d'être présent en permanence – c'était bien la règle, et non une exception. Cette situation, plus personne ne la connaît aujourd'hui, et pour cause ! En effet, les services publics de l'orientation ont été complètement restructurés, ou plutôt démantelés, si bien qu'il n'y a plus de conseillers d'orientation présents dans les établissements scolaires. Et comme vous avez eu l'idée géniale de lancer la réforme de Parcoursup, tous les professeurs principaux de terminale, entre autres, se voient contraints d'aider ou de tenter d'aider à orienter leurs élèves. Pour les futurs bacheliers, c'est tout simplement l'enfer sur terre, et je vous prie de croire que les professeurs principaux ont envie de se taper la tête contre les murs. On les comprend...
... me semble que nous nous sommes efforcés d'avoir un débat de fond sur la revalorisation du salaire des enseignants, qui trouve sa traduction en pièces sonnantes et trébuchantes dans ce budget pour 2024. Pardon de vous le dire, mais on ne peut rien construire avec vous sur la base des mensonges que vous proférez. Lors de la discussion générale, le ministre a rappelé que le budget de l'enseignement scolaire avait augmenté de 30 % depuis 2017 : c'est trois fois plus que l'inflation cumulée sur la même période – alors qu'on compte 300 000 élèves de moins. Cela traduit bien une amélioration qualitative considérable de l'école, même s'il reste encore beaucoup à faire, comme nous l'avons déjà reconnu. Avis défavorable.
Je rappelle tout de même que le montant des crédits de la mission "Enseignement scolaire " atteint 64 milliards d'euros. Cela n'a pas empêché la NUPES de proposer 54 milliards d'euros de dépenses supplémentaires en commission. En cumulant tous vos amendements identiques, on obtient même la somme de 82 milliards d'euros supplémentaires ! Je suis absolument consterné par la frénésie populiste et l'imposture de la NUPES, en particulier dans les rangs de La France insoumise.
Où est la considération pour nos professeurs quand la NUPES vide les 9 milliards d'euros du programme Enseignement privé du premier et du second degrés, alors qu'il est pour l'essentiel consacré à rémunérer les enseignants et le personnel de la vie scolaire ? En ce qui me concerne, je suis enseignant dans le secteur public, mais cela ne m'empêche pas de respecter mes collègues de l'enseignement privé. La NUPES considère-t-elle comme indignes les professeurs, les assistants d'éducation et les CPE de l'enseignement privé ?