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…vous choisissez donc d'affaiblir la sécurité des établissements, pourtant primordiale, comme nous l'a tragiquement appris l'assassinat de Dominique Bernard, il y a trois semaines. Pour ma part, je crois au contraire que la lutte contre le harcèlement scolaire et la sécurisation des établissements nécessite davantage de moyens humains. Cet amendement vous donne l'occasion de les augmenter, et j'espère que vous appellerez à le voter.
...re nomination, il y a trois mois, nous vous avons énormément vu et entendu sur tous les plateaux de télévision, sur toutes les radios, sur tous les réseaux sociaux. Or un budget constitue l'occasion de passer de la parole aux actes. Si celui-ci contient quelques avancées, il ne donne pas corps aux grandes annonces que vous avez faites. Vous avez dit vouloir faire de la lutte contre le harcèlement scolaire la grande cause de cette rentrée, mais vous n'y consacrez aucun moyen. Vous annoncez une expérimentation nationale sur le port de l'uniforme dans les établissements, mais aucun crédit n'y est dédié. Comment vous croire ? C'est une question de sincérité, non seulement budgétaire, mais aussi politique. Dans cette actualité folle où, chaque jour, une séquence en chasse une autre, je ne veux surtout...
Cet amendement de repli tend à créer un fonds de soutien pour aider les petites communes des territoires ruraux et ultramarins à faire face à l'augmentation du coût du transport scolaire. En effet, l'inflation a entraîné une augmentation du prix de l'essence qui a pu atteindre 21 % par rapport à 2021.
Je soutiens cet amendement : non seulement l'inflation a augmenté le coût du transport scolaire à leur charge, mais les fermetures de classes ont en outre obligé les petites communes à organiser davantage de transports scolaires. Pour les petites communes, c'est la donc double peine.
Conformément à une recommandation émise par la mission d'information chargée de dresser un panorama et un bilan de l'éducation prioritaire menée en 2022 et 2023, il vise à créer un programme Éducation prioritaire au sein de la mission "Enseignement scolaire" du budget de l'État. Lancée en 1981 par Alain Savary, l'éducation prioritaire est une politique publique visant à « donner plus à ceux qui ont moins », c'est-à-dire à allouer des moyens supplémentaires aux écoles et établissements secondaires qui concentrent le plus de difficultés scolaires, mais aussi sociales et culturelles. Le périmètre de ce dispositif s'est beaucoup élargi au fil des réform...
Il vise à assurer réellement la gratuité de l'éducation proclamée par la République. En effet, le coût de la rentrée scolaire, qui oscille cette année entre 900 et 1 700 euros par élève de la maternelle au lycée, pèse sur les familles, qui ont subi une envolée de plus de 20 % des prix des fournitures scolaires. Dans ce contexte de fortes difficultés, 59 % des familles disent renoncer à des dépenses d'habillement pour leurs enfants et 37 % à l'inscription à des activités extrascolaires. En outre, 13 % envisagent de recou...
… et que la situation que vous décrivez n'existe pas. Les trois rapporteurs de ce budget, qui ont été maires, pourront vous le confirmer. Toutes les collectivités territoriales déploient des politiques sociales comme les quotients familiaux ou des tarifications au taux d'effort qui permettent aux plus modestes d'accéder aux activités périscolaires ou à la cantine. Au-delà des mesures qui relèvent des territoires, tous les élèves peuvent bénéficier des fonds sociaux de l'Éducation nationale. L'augmentation du budget de l'éducation nationale permettra de soutenir de telles mesures, et j'espère donc que vous le voterez.
Comme l'ont fort bien dit Mme Keloua Hachi et M. le président de la commission des finances, il s'agit d'un amendement de repli. Je voudrais, comme vous l'aimez tant, revenir aux fondamentaux, en l'occurrence à un passage de la circulaire du 28 octobre 1982, et j'espère que la définition de la vie scolaire, qui m'a donné l'envie et le goût d'exercer ce métier des années durant, retiendra toute votre attention : « L'ensemble des responsabilités exercées par les conseillers d'éducation et les conseillers principaux d'éducation se situe dans le cadre général de la ''Vie scolaire'' qui peut se définir ainsi : placer les adolescents dans les meilleures conditions de vie individuelle et collective et d'é...
Cet amendement me tient à cœur car le nombre d'infirmières scolaires diminue constamment – non pas d'après les chiffres dont vous disposez mais dans la réalité. J'ai fait partie d'un observatoire de 143 réseaux d'éducation prioritaire : lorsque j'ai voulu discuter avec les infirmières qui y exerçaient, j'ai découvert qu'à peine 60 % d'entre elles travaillaient effectivement à temps complet dans leur établissement. Difficile et mal rémunéré, le métier a cessé d'êt...
Vous avez raison, madame Keloua Hachi, la santé scolaire requiert davantage de moyens, ce dont nous en avons parlé au début de l'examen de ces crédits, ainsi qu'un pilotage plus serré des métiers concernés. La division opérée en 2015 entre médecins scolaires et infirmières scolaires, notamment au sujet du dépistage, ne donne pas satisfaction : à peine 20 % des visites normalement pratiquées durant la sixième année de l'enfant, et un peu plus de la moit...
Il a également trait aux infirmières scolaires, qui jouent dans les établissements un rôle essentiel. À l'heure où nous allons de nouveau, et c'est tant mieux, beaucoup parler du harcèlement scolaire, où nous nous interrogeons au sujet du bien-être des jeunes, dont les angoisses vont croissant depuis la crise sanitaire, la présence des infirmières est fondamentale : je n'ai d'ailleurs entendu ni M. le ministre ni aucun de vous, collègues mac...
Pouvez-vous au moins donner une raison ? Pouvez-vous, pour les infirmières scolaires, justifier ces avis défavorables ?
Concernant ce que j'ai entendu au sujet des sorties scolaires, n'oublions pas le fonds d'innovation pédagogique, dont la création a été votée ici même ; au sujet des élèves qui arrivent le ventre vide, n'oublions pas davantage les petits déjeuners gratuits !
Cet amendement vise à revaloriser de 5 % le traitement des infirmiers et infirmières scolaires. L'action des professionnels de la santé scolaire est absolument indispensable dans les établissements. Ils détectent et soignent, en particulier les problèmes psychologiques de nos jeunes. Il faut absolument en recruter davantage. Une revalorisation de 5 %, ce n'est pas grand-chose mais nous espérons une loi pluriannuelle et une progression sur une période d'au moins trois ans.
Les infirmiers – et surtout infirmières – scolaires jouent par leur présence et leur lien avec les élèves un rôle essentiel dans la pacification des relations à l'école et dans la question du harcèlement scolaire. M. Balanant n'est pas là pour défendre son amendement mais j'espère que nous aurons l'occasion de défendre un amendement similaire par la suite. Les infirmières sont les confidentes et les premières à recueillir la parole des élèves. El...
Je ne vais pas revenir sur ce que viennent de dire M. le rapporteur spécial et M. le ministre, entre autres au sujet des compétences des autorités locales, chacune, du maire au président de conseil régional, agissant à son niveau. En revanche, je souhaiterais traiter des décisions prises au sein des établissements scolaires, qu'ils soient du premier ou du second degré. Leur autonomie est quelque chose que vous avez du mal à admettre ; or, grâce aux fonds sociaux que leur octroie l'État, des écoles, des collèges, des lycées prennent des initiatives – ce que vous savez parfaitement, monsieur Vannier, car j'ai très longtemps enseigné dans la ville dont vous êtes le représentant.
Je vais aller dans le même sens que mes collègues et voter, comme les députés de mon groupe, en faveur de ces amendements. Le rôle des infirmières scolaires comme de tous les personnels médicaux est plus que jamais fondamental, face aux enjeux de santé mentale de nos jeunes qui connaissent davantage de difficultés, notamment avec le harcèlement ou la radicalisation. Les infirmières font de la prévention santé et assurent le suivi de tous nos jeunes, elles sont leurs interlocutrices pour les petits bobos comme dans les moments où ils ont besoin de s'...
C'est un peu le problème : celles qui en ont les moyens réalisent, en matière d'alimentation scolaire, des choses formidables, et les autres ne peuvent rien, faute de financement. Ce constat va donc dans notre sens, puisque nous voulons que chaque élève de France, quel que soit l'endroit où il réside, ait les mêmes droits.
Le Gouvernement a revendiqué la politique des petits pas à propos des AESH. Après nos propositions de création d'un statut de fonctionnaire, de titularisation et d'augmentation de leur salaire, toutes rejetées, cet amendement vise à doubler le nombre d'AESH. En cette rentrée, les manques sont en effet considérables dans tous les établissements scolaires. Selon l'Union nationale des associations de parents, de personnes handicapées mentales et de leurs amis, l'Unapei, 23 % des élèves en situation de handicap ne sont pas du tout scolarisés et 26 % ne le sont que quelques heures par semaine. Chaque rentrée est en effet le moment de négociations déchirantes entre les directions d'école et les familles : les premières, faisant avec le peu de moyens...