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...alimentation peu diversifiée, qui ne fait pas suffisamment de place aux fruits, aux légumes et à de la viande et des poissons de qualité. Sur ce point également, la proposition de loi, avant d'être en partie réécrite en commission, proposait quelques pistes. La première d'entre elles était l'option végétarienne à tous les repas ou, chaque semaine, deux menus végétariens sans autre choix, dans la restauration collective. Pour nous, c'était une piste à explorer, à condition de renforcer la formation des gestionnaires de restauration collective. Sans cela, cette nouvelle obligation aurait pu se traduire par un regain de produits transformés et de gaspillage alimentaire. De même, avant d'interdire les additifs nitrés, nous considérions qu'il fallait accompagner la filière dans son changement de pratique,...
...rer une garantie autonomie pour les jeunes, afin de limiter le nombre d'étudiants dans les files d'attente de l'aide alimentaire : là encore, Rassemblement national, Républicains et macronistes s'y sont opposés à l'unisson. Urgence sociale donc, mais également écologique et sanitaire : s'il faut reconnaître des avancées, ces dernières années, en matière de menus végétariens dans une partie de la restauration collective, l'urgence nous impose aujourd'hui de déplacer plus rapidement les curseurs. Nous devons augmenter le nombre de repas végétariens servis chaque semaine dans la restauration collective
Je tiens néanmoins à rassurer tous ceux qui sont inquiets pour les éleveurs locaux : comme notre collègue Sandra Regol l'a rappelé, d'après l'Observatoire national de la restauration collective bio et durable, les cantines qui proposent le plus de menus végétariens sont aussi celles proposant le moins de viande importée et le plus de viande bio et locale.
J'avais ainsi, au cours de la précédente législature, déposé une proposition de loi en faveur des étudiants, dont la situation financière devient de plus en plus difficile : 500 000 d'entre eux n'ont accès à aucun service de restauration universitaire, car ils se trouvent en zone blanche, c'est-à-dire dans des villes moyennes – je pense notamment, dans mon département, à Saumur. Plutôt que de saisir l'occasion de remédier à ces inégalités, votre groupe, ainsi que la majorité gouvernementale, a voté contre mon dispositif. Épargnez-nous donc les leçons de morale : pour paraphraser le président Giscard, la gauche et l'extrême gauche...
Autre levier : dans le cadre du plan de relance, 85 milliards ont été consacrés à l'émergence de projets territoriaux en vue d'une alimentation durable et saine, accessible à tous. Concernant la restauration collective, la tarification sociale permet que des repas de qualité soient facturés moins de 1 euro aux familles les plus modestes, grâce au remboursement de 3 euros par l'État. Touchant ce sujet, du reste, votre texte mettrait en difficulté nombre de communes rurales, pour lesquelles il serait à ce stade techniquement impossible de proposer une solution végétarienne quotidienne ou deux menus vé...
et à proposer chaque jour un menu végétarien, notamment dans les lycées, où les élèves y seront particulièrement sensibles. Pour engager cette transition, les outils sont déjà nombreux : guide consacré au menu végétarien hebdomadaire, livret de recettes végétariennes adaptées à la restauration scolaire, cadre général concernant le plan pluriannuel de diversification des sources de protéines, ou encore guide pédagogique pour la formation initiale des cuisiniers. Au-delà du volet nutritionnel, le volet sanitaire, qui faisait l'objet de l'article 3, correspond à une cause défendue depuis des années par le groupe Démocrate (MODEM et indépendants). En 2022, l'Anses a confirmé l'existence d...
...es enjeux : nous voterons donc pour les amendements visant à rétablir l'article dans sa rédaction initiale et porterons une attention particulière à la nécessité que le dispositif favorise une alimentation durable, locale et de qualité. L'article 2, qui prévoyait au plus tard en 2025, « une option végétarienne à tous les repas ou, chaque semaine, deux menus végétariens sans autre choix » dans la restauration collective scolaire, a été supprimé. Nous le regrettons également, car cette mesure allait dans le bon sens : la cantine doit permettre à tous d'accéder à une alimentation de qualité, diversifiée, et autant que possible respectueuse de l'environnement. Là encore, nous soutiendrons les amendements tendant à revenir au texte initial, tout en émettant une réserve au sujet des amendements de repli qu...
... pouvons en revanche élaborer une stratégie efficace afin que nos concitoyens mangent mieux. Concernant l'introduction de deux menus ou d'une alternative végétarienne dans les cantines scolaires, la loi « climat et résilience » a su apporter une première réponse à une demande sociétale en rendant obligatoire le menu végétarien hebdomadaire dans les cantines publiques et privées. S'agissant de la restauration collective relevant de la responsabilité directe de l'État, elle s'est engagée à proposer une option végétarienne quotidienne et vise un approvisionnement en produits durables et de qualité, pour la viande et le poisson, à hauteur d'au moins 60 % avant le 1er janvier 2024. Je tiens enfin à rappeler qu'une expérimentation est en cours concernant l'introduction de l'option végétarienne quotidienne ...
...our les animaux. En effet, en 2022, 85 % des Français disaient vouloir en finir avec ce système d'élevage. Or cela suppose de diminuer notre consommation de protéines animales. La baisse de la consommation de viande est donc une attente de la société, mais elle se heurte à plusieurs difficultés, dont la force des habitudes : il n'est pas facile de changer notre façon de faire et de manger. Or la restauration collective, publique comme privée, représente 3 milliards de repas par an. Elle s'avère donc être un outil précieux pour donner un coup d'accélérateur au changement de comportement alimentaire de la société.
Elle permettrait notamment de découvrir et d'apprendre une autre façon de s'alimenter. Aussi, par cet amendement, nous proposons d'étendre à l'ensemble de la restauration collective l'obligation de proposer une option végétarienne à tous les repas ou, à défaut, 40 % de repas végétariens par semaine.
Nous proposons l'instauration d'un menu végétarien quotidien dans les établissements de restauration collective où un choix de menu existe. Il ne s'agit pas d'une obligation ; nous entendons simplement offrir un choix de menus équilibré qui respecte toutes les préférences alimentaires. Cette proposition favorise aussi la prévention sanitaire, la lutte contre le réchauffement climatique et l'achat de viande et de fruits et légumes locaux. Contrairement aux idées reçues, la mise en place de menus...
...gétariens par semaine ou une option alternative végétarienne quotidienne. Nous souhaitons y apporter quelques précisions. Premièrement, la présence de produits transformés dans le menu végétarien doit être limitée. Nous préférons en effet les produits bruts, délestés des additifs, d'autant que leur emploi est tout à fait possible. Deuxièmement, nous proposons d'étendre le dispositif existant à la restauration collective des administrations et des entreprises publiques non scolaires.
À l'instar de l'amendement n° 47, il vise à ce qu'un menu végétarien quotidien soit proposé lorsqu'un choix de plats existe. Il s'agit cependant d'un amendement de repli, dans la mesure où il s'appliquerait aux services de restauration collective des seuls collèges et lycées. Les enfants consomment actuellement deux fois plus de protéines que ne le recommande l'Anses. Ils sont néanmoins plus végétariens que leurs aînés et expriment de plus en plus le souhait de réduire leur consommation de viande. Lorsqu'un choix de plats existe, laissons-leur la possibilité de ne pas manger de viande et de manger équilibré ! Cela paraît relev...
... une alimentation végétarienne et en quoi c'est bon à la fois pour l'élevage, pour l'environnement, pour la nutrition et pour la santé. Le dogmatisme, c'est persister à défendre une position en recourant aux mêmes éléments de langage et sans apporter aucun élément scientifique. Le dogmatisme, c'est vous. L'amendement n° 90 est un amendement de repli, par lequel nous demandons que les services de restauration collective scolaire servant plus de 200 couverts proposent une option végétarienne à tous les repas. L'alternative végétarienne existe dans de nombreuses villes. C'est le cas à Strasbourg, et c'est une réussite : les enfants mangent mieux ; ils ont à la fois le plaisir de choisir ce qu'ils mangent et celui de savoir qu'ils sont en bonne santé. Leurs parents et leur famille en sont également satis...
...opos, mais je vous alerte sur un point : n'allons pas trop vite vers le repas végétarien. Sinon, ce sont les industriels qui fabriqueront les produits. Si nous augmentons progressivement le nombre de repas végétariens, il sera possible de recourir aux produits locaux. Si nous imposons des repas végétariens partout en même temps et en quantité, ce sont les industriels qui livreront les services de restauration des petites communes.
Il vise simplement à faire respecter la loi, qui dispose déjà que la restauration collective serve au moins 50 % des produits locaux et durables et 20 % de produits bio. Nous proposons donc de confier le contrôle de son application aux inspecteurs de la concurrence, de la consommation et de la répression des fraudes, afin de s'assurer de l'effectivité de cette disposition.
Nous souhaitons renforcer l'information des usagers de la restauration collective et la traçabilité des produits afin de mieux indiquer leur origine, qu'ils soient bruts ou transformés. L'utilisation de produits d'importation dans la restauration collective publique ou privée, en particulier celle de produits transformés, ne cesse de croître, en particulier dans un contexte d'inflation des prix des produits alimentaires. Cette situation se fait au détriment du respe...
Je suis favorable à cet amendement : il est essentiel de mieux informer les consommateurs quant à l'origine des produits servis par la restauration collective.
L'objectif de la loi Egalim était de porter à 50 % les produits durables et de qualité dans la restauration collective, dont 20 % de produits biologiques à l'horizon 2022. Les résultats ne sont pas à la hauteur. Le ministère de l'agriculture et de la souveraineté alimentaire estime que la part de produits durables varie entre 10 % et 20 % dans la restauration collective et que celle des produits bio atteint seulement 6 % dans les cantines scolaires. Outre qu'il est difficile d'identifier les produits d...
Vous proposez 100 % de produits bio pour les trois milliards de repas servis chaque année par la restauration collective à partir de 2025, c'est-à-dire dans deux ans. Avez-vous réfléchi à la faisabilité d'un tel objectif ?