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Nous recevons cet après-midi M. Franck Chaumès, président de la branche restauration de l'Union des métiers et des industries de l'hôtellerie (UMIH), et Mme Julie Besse, directrice juridique. La part des repas pris hors domicile est de plus en plus importante dans les habitudes alimentaires des Français. Ce constat a déjà été réalisé à l'occasion d'auditions précédentes. Nous avons donc souhaité approfondir ce point cet après-midi. L'article 6 de l'ordonnance du 17 novembre 195...
Concernant les denrées qui transitent par la restauration traditionnelle, avez-vous une estimation de la quantité provenant des productions françaises ? Existe-t-il des données agrégées ou des données sur les grandes familles d'aliments, notamment les fruits, les légumes, les viandes ?
Vous avez été critique à propos de la restauration rapide. Votre syndicat ne représente-t-il pas ce type de restauration ?
Des questions vous ont été posées sur les raisons du déclassement de la restauration française, ce qui intéresse également cette commission d'enquête. En effet, la souveraineté alimentaire prend également en compte la culture gastronomique française. Vous avez évoqué l'avantage compétitif des importations dans vos approvisionnements. Avez-vous d'autres exemples à nous fournir à ce sujet ? Vous avez également évoqué le développement d'enseignes spécialisées dans la restauration....
...cerne les dark kitchens destinées uniquement à la livraison à domicile. Dans la loi Egalim 2, deux décrets devaient être pris concernant l'obligation d'affichage des origines. L'un d'entre eux a été pris, mais le second n'a pas été adopté pour être intégré au code de la consommation comme le prévoyait la loi. Cette modification fait suite à l'application d'un règlement européen. Ce type de restauration n'est donc pas soumis aux mêmes règles que les restaurateurs classiques. S'agit-il d'une difficulté ?
En ce qui concerne l'ubérisation, vous n'évoquez que la partie relative à la livraison, avec laquelle la restauration traditionnelle travaille. J'ai déjà vu des restaurants traditionnels qui livraient par Uber Eats. Je ne comprends donc pas la difficulté que représentent ces livraisons pour la restauration.
Organisiez-vous des débats structurés avec l'Association des maires de France ? En effet, un certain nombre de problèmes évoqués, notamment le développement de la restauration rapide, concerne une partie du territoire français en dehors des grandes villes. Cette partie de la France n'est pas encore concernée par l'ubérisation. Je viens moi-même d'un secteur constitué de villes moyennes et de villages, ce qui me permet de réaliser ce constat. Or, lors du développement des zones commerciales et industrielles dans ces villes moyennes, des chaînes de restauration rapide vi...
Ma circonscription de l'Aube comprend des vignobles, de la terre agricole et la grande agglomération de Troyes. Ma première question concerne la restauration rapide. J'ai connu un centre-ville et une agglomération comme il est possible d'en trouver partout en France. Quel est le rôle historique joué par l'UMIH lorsqu'elle a vu se multiplier les chaînes de restauration rapide ? Il y a vingt ans, le centre-ville comprenait seulement une chaîne de restauration rapide américaine et une chaîne de restauration rapide française.
...ment possible avec les supermarchés et les hypermarchés qui se sont développés dans les agglomérations. L'UMIH et d'autres syndicats ont joué un rôle dans la dénonciation et la limitation de ces développements. Par conséquent, préconisez-vous que les politiques publiques adoptent des règles d'encadrement par territoire, par département et par nombre d'habitants de l'implantation de ces chaînes de restauration ? Que préconise votre syndicat à ce sujet ? Je comprends que vous n'ayez pas de pouvoir sur le terrain, mais vous avez le pouvoir de donner votre avis au législateur.
Afin de recentrer le sujet de ce débat sur le thème de cette commission d'enquête, je souhaite vous poser une question sur les normes dans la restauration de manière générale. Certains restaurateurs travaillent bien avec des producteurs ou des chasseurs locaux. Selon vous, certaines normes seraient-elles à l'origine de blocages dans l'utilisation des produits locaux, ce qui orienterait le restaurateur vers des produits industriels ?
En ce qui concerne la viande halal, les restaurants qui utilisent ce type de produit en informent-ils suffisamment bien les consommateurs ? Disposez-vous des chiffres en ce qui concerne la consommation de viande halal de manière générale dans la restauration française ?
En ce qui concerne la consommation d'alcool dans la restauration, pourriez-vous nous communiquer la part de l'alcool importé ?
J'en viens à des sujets locaux, car je suis député de la Côte des Bar et du vignoble champenois. La part du champagne est-elle en baisse dans la restauration française ?
Nous avons évoqué l'attractivité de la profession. Or il existe en France des déserts de restauration artisanale dans la ruralité. On voit de nombreuses tentatives de lancement de restaurant dans les petits villages. Parfois, les maires ou les élus locaux essaient de louer un local afin de créer un multiservice assurant un service de bar, de restauration, de dépôt de colis, etc. Avez-vous des propositions de politique publique permettant d'assurer une meilleure offre de restauration dans les peti...
Je suis élu en Dordogne, à Bergerac, et nos restaurateurs essaient de tirer leur épingle du jeu en proposant des produits de qualité. Des chaînes de restauration se sont installées en périphérie dans les grands centres commerciaux et elles se concentrent sur le volume. Or les consommateurs estiment maintenant que le volume est signe de qualité. Je souhaiterais évoquer l'émission « Cauchemar en cuisine ». Ce type d'émission ne tire-t-elle pas une balle dans le pied de la profession qui se trouve déjà en grande difficulté ? La fermeture des grandes chaînes...
...oduits. Quelle action menez-vous auprès de l'Union européenne afin de faire évoluer ce sujet ? Je m'interroge sur les phénomènes de surtransposition. Vous avez surtout évoqué les cas de surrèglementation et de contrôles tatillons de la part de l'administration française. Pouvez-vous nous donner des exemples de la surtransposition française d'une norme européenne ? Vous avez souligné que dans la restauration collective, le poulet français était bien plus onéreux que celui qui est généralement utilisé. Malgré tout, je note l'existence de quotas de consommation de produits locaux et de produits bio dans les cantines des établissements gérés par les collectivités territoriales, par exemple les lycées par les régions, les collèges par les départements, ou les EHPAD. Ces produits, plus onéreux, sont donc ...
Quelle est la part de la volaille française dans la restauration collective, notamment publique, en France ? Quelle est la part des volailles sous signe de qualité – bio, label rouge ou autre – dans la restauration collective ? Votre production est peu présente en restauration collective, alors même qu'elle pourrait s'inscrire en partie dans la commande publique. Certaines collectivités locales prouvent d'ailleurs qu'il est possible d'inscrire des enjeux de l...
La restauration collective publique inclut-elle bien les collectivités et l'État ?
À partir des documents que vous nous avez transmis, nous comprenons que la loi Egalim oblige la restauration collective à acheter des produits « signe de qualité ». Mais nous constatons qu'ils demeurent plus chers que les volailles françaises, lesquelles doivent faire l'objet de toute notre attention. Les produits bio sont trop chers pour les collectivités. Au vu des écarts de prix, nous comprenons mieux à quel point il est difficile de pouvoir appliquer la loi. Pourquoi la loi Egalim n'introduit-elle p...
Nous recevons aujourd'hui Sandrine Le Feur, députée et présidente de l'AGRAN, association chargée de la gestion de la restauration de l'Assemblée nationale. Selon le dernier bilan des émissions de gaz à effet de serre de l'Assemblée nationale, les repas représenteraient environ 9 % des émissions de l'institution. Nous nous réjouissons de vous entendre, ce jour, de sorte que vous puissiez nous présenter les actions engagées par l'AGRAN en vue de privilégier les producteurs locaux, l'offre bio et la réduction des émissions d...