Interventions sur "relation"

306 interventions trouvées.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaMichèle Martinez :

L'Inde, comme plus de 100 autres pays, a fait le choix, peu de temps après son indépendance, d'une politique de non-alignement en matière de défense. Il en résulte de fortes relations avec la Russie. L'Inde achète la moitié de ses armes à Moscou. En 2022, la Russie est devenue son premier fournisseur d'énergie. Toutefois, une ombre chinoise plane sur cette relation. Si la Russie et la Chine entretiennent des relations stratégiques et commerciales fortes, les relations entre la Chine et l'Inde sont fondées sur une concurrence liée à la démographie, au développement économique...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJean-Louis Bourlanges, président :

...'année. Ce calendrier vous paraît-il réaliste ? Je n'omets pas l'accord avec le Mercosur, le Marché commun du Sud, au sujet duquel nous nous prononcerons par une résolution transpartisane validée hier par la conférence des présidents. L'élection présidentielle brésilienne pourrait-elle changer la donne ? Le Conseil affaires étrangères de demain intervient dans un contexte dense. Il abordera les relations commerciales de l'Union avec les États-Unis et la Chine, la réforme de l'Organisation mondiale du commerce (OMC) et les préparatifs de sa treizième conférence ministérielle. Cette réunion sera également l'occasion d'échanges avec vos homologues concernant les relations commerciales intracommunautaires et bilatérales. Quelles sont vos attentes à l'égard de ce rendez-vous semestriel et quelles pos...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaLaurent Esquenet-Goxes, président :

...s personnalités ayant ou ayant eu un rôle au sein de votre formation politique. Personne ici n'ignore la polémique qui a précédé la création, à l'initiative du groupe Rassemblement national, de cette commission d'enquête. Nous espérons que cette audition permettra de clarifier certaines questions relatives aux prêts étrangers souscrits par votre formation politique ou par vous-même, ainsi qu'aux relations entre le Front national, puis le Rassemblement national, et le régime russe. Compte tenu du caractère particulier de cette audition et afin de ne pas la faire dévier de son objet, le bureau de la commission d'enquête a décidé, à l'unanimité, que seuls les membres de la commission pourront intervenir au cours de la réunion. Une exception sera faite, le cas échéant, pour les membres des groupes G...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaLionel Vuibert :

Vous avez rappelé le contexte délicat marqué par l'IRA, les relations commerciales compliquées avec la Chine et les questions autour du Mercosur qui inquiètent tant nos agriculteurs. La capacité de nos petites et moyennes entreprises à exporter est un enjeu de taille. Je ne rappellerai pas l'importance du tissu des PME pour l'économie de notre pays. Dans un contexte géopolitique difficile mais aussi de hausse des prix des matières premières et des coûts de l'éner...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaMarine Le Pen, présidente du groupe Rassemblement national :

...rtaines pistes et m'a présenté plusieurs pays où se trouvaient des banques acceptant de nous octroyer un prêt. J'ai choisi la First Czech Russian Bank (FCRB). La négociation, entamée en janvier 2013, a abouti à la signature d'un prêt en septembre 2014. Je rappelle à la commission d'enquête, car il est facile de juger a posteriori d'une situation géopolitique, qu'à l'époque la question des relations que la France devait ou ne devait pas avoir avec la Russie était bien moins tranchée qu'aujourd'hui. Je crois notamment pouvoir dire, preuves à l'appui, qu'à peu près l'intégralité de la classe politique, du parti socialiste à La France insoumise et des Républicains à Emmanuel Macron, cherchait, comme la France cherche d'ailleurs historiquement à le faire, à améliorer ses relations, notamment éc...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJean-Louis Bourlanges, président :

. L'objet d'une convention de sécurité sociale est de coordonner les législations de deux ou plusieurs États afin de garantir une continuité de la couverture des ayants droit, facilitant ainsi la mobilité internationale des travailleurs ou l'assurant dans des conditions satisfaisantes. La France est liée par quarante-deux conventions de ce type. Celle concernant nos relations avec la Serbie remonte au 5 janvier 1950. Elle avait été conclue avec la Yougoslavie et demeurait valide pour la Serbie, conformément à l'accord de continuité passé avec le gouvernement serbe en 2003. Ce traité ne correspond plus aux réalités des législations sociales de nos deux pays. La Serbie, par exemple, a fusionné, en 2010, les trois fonds en charge des pensions des salariés, des non-sala...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaAurélien Taché, rapporteur :

...es de négociations sur trente-cinq ont été ouverts et deux ont été clos à titre provisoire. De nombreuses réformes sont encore jugées nécessaires avant d'envisager une adhésion de la Serbie à l'Union européenne, comme le soulignent les derniers rapports publiés par la Commission européenne à l'automne 2022, dans le cadre du paquet « élargissement ». De même, des avancées dans la normalisation des relations serbo-kosovares sont attendues, Belgrade ne reconnaissant pas le Kosovo, qui a pourtant déclaré son indépendance en 2008. L'horizon européen de la Serbie officiellement visé par les autorités serbes – peut-être plus enthousiastes que la population – nous invite à favoriser un alignement normatif dans tous les domaines concernés par le droit communautaire. Surtout, les modifications inspirées du...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaNathalie Oziol :

...ent climatique – avec le Mercosur, avec le Japon pour le JEFTA, avec les États-Unis pour le TAFTA, avec l'Australie, la Nouvelle-Zélande, l'Indonésie… Pour le Gouvernement, qui l'a encore rappelé hier lors des questions d'actualité, il convient seulement d'acter la prochaine augmentation de température de 4 degrés, sans pouvoir agir sur ses causes. On y peut pourtant quelque chose. Promouvoir des relations commerciales internationales fondées sur le codéveloppement et la coopération plutôt que sur la compétition et la guerre économique, cela pourrait être une solution. Changer nos modes de production, retrouver une agriculture paysanne respectueuse de l'environnement, ne pas avoir à importer du lait, des légumes ou du bœuf de l'autre côté du globe, cela pourrait être une solution. On pourrait auss...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaNicolas Metzdorf :

L'accord du 6 novembre 2014 institue un partenariat gagnant-gagnant entre la France et la Serbie, puisqu'il favorisera à la fois les travailleurs français installés en Serbie et les travailleurs serbes installés en France. Ce pas franchi vers la normalisation de la relation entre la Serbie et l'Union européenne est de nature à faciliter son adhésion. La relation avec la France a été relancée en 2019 par la visite d'Emmanuel Macron à Belgrade. Nous, Français, devons accompagner du mieux possible, non seulement la Serbie, mais aussi les autres pays des Balkans occidentaux vers leur intégration à l'Union européenne, notamment la Bosnie-Herzégovine dont la candidature ...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJoris Hébrard :

Jusqu'à la signature, en novembre 2014, de l'accord qu'il nous est demandé d'approuver, les relations mutuelles entre la France et la Serbie en matière de sécurité sociale étaient régies par une convention générale entre la France et la Yougoslavie datant de janvier 1950. Les dispositions générales sont vastes et exhaustives. À l'article 3 de l'accord, la France reconnaît l'affiliation à la sécurité sociale pour toute personne qui travaille ou réside en France, ainsi qu'aux ayants-droit, quell...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaFrédéric Zgainski :

Je suis ravi que notre commission discute des relations commerciales que la France et l'Union européenne entretiennent avec la Chine et les États-Unis. En prévision du Conseil des affaires étrangères dédié au commerce, il est essentiel de s'arrêter un instant sur les enjeux des négociations commerciales en cours : je pense notamment à l'objectif de souveraineté européenne. La promulgation de l'IRA menace les intérêts commerciaux de l'Union européenne...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaGuillaume Garot :

Nous sommes tous préoccupés par la dégradation du solde de notre commerce extérieur, et pas uniquement pour les raisons conjoncturelles que vous avez mises en avant. Nous avons également tous bien compris l'enjeu qu'a représenté votre récent déplacement en Asie centrale, afin de renforcer nos relations commerciales avec les États concernés. Pour autant, il ne faut pas que ces relations commerciales se fassent au détriment de notre souveraineté, de filières nationales fortes ou de la priorité donnée au climat. Vous avez cité l'accord avec le Mercosur comme le type de traité commercial de libre-échange dont nous ne voulions plus – c'est en tout cas ce qu'affirme le Gouvernement à chaque fois qu...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJean-François Portarrieu :

...ux ? Je pense notamment au sous-continent américain. Sans parler de désintérêt de la France pour l'Amérique latine, notre diplomatie économique n'exprime-t-elle pas une forme de désengagement pour cette zone au moment même où les États-Unis, totalement obnubilés par la Chine, délaissent le sous-continent américain ? Cette zone compte un grand nombre de pays qui entretiennent depuis longtemps des relations positives avec la France mais dont la francophilie risque de s'éroder si l'on ne l'entretient pas assez. Cet éloignement relatif n'explique-t-il pas en partie les difficultés du dialogue sur l'accord avec le Mercosur ?

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaAurélien Taché, rapporteur :

...n de coopération renforcée a été adopté à la fin de l'année dernière au niveau de l'Union européenne. Il n'y a pas de raison de ne pas avoir de coopération approfondie dans ce domaine sensible au regard de ce qu'il est convenu d'appeler la « route des Balkans ». En outre, il me semble important que la question du Kosovo soit au cœur de ces discussions, que les Serbes et Belgrade normalisent leurs relations et même reconnaissent son indépendance. Je ne sais pas si vous partagez cette préoccupation mais je tenais à insister sur ce point. En tout cas, je vous remercie d'avoir annoncé que votre groupe voterait pour l'approbation de cet accord.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJean-Louis Bourlanges, président :

...008, est le seul argument que M. Poutine peut utiliser, sans justifier en aucune façon la guerre qu'il poursuit en Ukraine. À l'issue de l'affaire compliquée qu'a été l'intervention militaire au Kosovo, il était convenu qu'on n'en reconnaîtrait pas l'indépendance. Or la situation était devenue intolérable en 2008, et nous avons été conduits à le faire à la demande du Kosovo, ce qui a envenimé nos relations. Au sein de l'Union européenne, il n'y avait pas d'unité sur ce point. C'est un dossier politiquement logique, puisque les Kosovars avaient le droit à la reconnaissance de leur indépendance et à la protection de leur sécurité mais qui a toujours été juridiquement tangent.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJean-Paul Lecoq :

...la forêt amazonienne. Nous devons peser dans tous ces domaines ; or nous doutons que la France y soit prête. Que pensez-vous de l'accord d'association entre l'Union européenne et le Maroc ? La Cour de justice de l'Union européenne a jugé illégal le commerce de marchandises originaires du Sahara occidental mais la France et l'Europe tentent systématiquement de contourner cet arrêt. Toutefois, nos relations avec le Maroc s'étant dégradées, peut-être pourrions-nous remettre les pendules à l'heure et respecter le droit international. S'agissant du déficit du commerce extérieur, il va falloir nous expliquer les choses. Vous affirmez qu'il faut réindustrialiser le pays pour éviter d'avoir un tel déficit ; mais vous parlez ensuite toujours de l'Europe, comme d'ailleurs en matière de souveraineté, par e...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaAlain David :

...e se pencher sur la situation des pays concernés. Notre réunion fait ainsi écho à des sujets récemment abordés par nos collègues Marine Hamelet et Frédéric Petit à l'issue de leur déplacement dans les trois pays des Balkans occidentaux. Vous avez dressé la liste des quarante-deux États ou territoires liés par une telle convention et souligné son utilité. Vous évoquez un possible renforcement des relations économiques entre la France et la Serbie grâce à ce texte. A-t-on constaté de tels effets positifs lors de précédentes signatures ? Le cas échéant, pourquoi de tels accords ne sont pas plus souvent mis en œuvre ? En tout état de cause, les membres du groupe Socialistes et apparentés voteront en faveur de ce texte.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaConstance Le Grip, rapporteure :

...r les plans culturel et stratégique, et que rien ne permet d'affirmer, du point de vue constitutionnel, que la Russie n'est pas une démocratie. Vous ajoutez que le ton de la presse d'opposition est bien plus libre et plus virulent à l'égard de Poutine qu'elle ne l'est en France à l'égard de Sarkozy. Cela excède les positions que l'on peut légitimement prendre quant à la place de notre pays et les relations qu'il doit entretenir avec un grand État comme la Russie. On se situe quelques années après l'assassinat de la journaliste Anna Politkovskaïa, qui critiquait de manière virulente Vladimir Poutine. Il est difficile d'imaginer, à cette époque, d'autres dirigeants de familles politiques, en Occident, professer de manière aussi évidente leur soutien à Vladimir Poutine. En outre, vous vous êtes alig...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaMarine Le Pen, présidente du groupe Rassemblement national :

...e rendu des questions au Gouvernement. Ainsi, le 25 novembre 2015, Axel Poniatowski affirmait : « Le moment est venu d'engager le processus de levée des sanctions économiques européennes à l'égard de la Russie. (Applaudissements sur de nombreux bancs du groupe Les Républicains.) » Le 2 décembre 2015, Gérard Menuel rappelait que « cela fait des mois que nous vous demandions d'apaiser les relations avec la Russie ». Le 14 janvier 2016, selon Guillaume Chevrollier, « les éleveurs français paient très cher la désorganisation, l'excès de normes et de contraintes, la concurrence et les effets de l'embargo russe ». Le 27 janvier 2016, Marc Le Fur déclarait : « Il faut rétablir nos relations commerciales avec la Russie.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaMarine Le Pen, présidente du groupe Rassemblement national :

...sidérez que s'opposer aux sanctions après l'annexion de la Crimée relevait d'un tropisme pro-russe, alors celui des LR était bien plus marqué que celui du Front national à l'époque. Non, madame, je n'ai pas de tropisme pro-russe. Ma seule obsession en géopolitique, c'est l'intérêt de la France, qui a un rôle particulier à jouer dans l'histoire et dans le monde. Elle doit pour cela entretenir des relations équilibrées avec l'ensemble des grandes nations, tant que nous ne sommes pas dans la situation de l'agression russe de l'Ukraine, que j'ai immédiatement et à de multiples reprises condamnée. Vous avez rappelé que j'ai exprimé mon admiration pour Vladimir Poutine. Si je n'ai pas de fascination pour lui, je trouve tout de même admirable qu'un pays ayant passé soixante-dix ans sous le joug communi...