Interventions sur "réseau"

588 interventions trouvées.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaGuy Bricout :

J'ai déposé un amendement pour que les investissements soient effectivement au rendez-vous afin que l'on puisse déployer, à l'horizon de 2030, un véritable réseau de trains de nuit en France et vers l'Europe. Aujourd'hui, au vu de la pénurie de matériel roulant, un tel réseau ne peut absolument pas se constituer. Pour en revenir à l'actualité, des mesures d'urgence s'imposent. Je pense particulièrement à un mécanisme de compensation de la hausse des tarifs de l'électricité pour les gros opérateurs d'intérêt général. Que peut-on espérer en la matière ? À ...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaHuguette Tiegna :

...nnies de sous-investissement de la part de nos prédécesseurs. Les débats constructifs en commission nous ont permis de voir à quel point ce sujet peut nous rassembler au-delà de toute appartenance politique. Je tenais à le mettre en avant. Nos efforts en faveur d'un maillage ferroviaire efficient du territoire se poursuivent. Ils sont pleinement cohérents avec notre stratégie de régénération des réseaux, de renforcement des trains de nuit et de verdissement et de modernisation tant de nos infrastructures que de notre matériel roulant. Au sujet des crédits relatifs aux transports aériens, je remarque que le trafic aérien sort d'une baisse historique du fait de la crise du covid, puisqu'il a à nouveau augmenté à l'été 2022 pour retrouver quasiment son niveau de 2019. Le soutien de l'État a été i...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaManon Meunier :

...eprésente 30 % des émissions nationales, « doit fortement accélérer son rythme de réduction » alors que « les financements ne sont pas assurés dans la durée ». Le Gouvernement ne semble pas en avoir tiré d'enseignements au vu de ce projet de loi des finances, qui ne prévoit pas de hausse significative des crédits en faveur du ferroviaire. Notez pourtant que la France a un potentiel magnifique. Le réseau ferroviaire existant est riche, plus de 90 % des Françaises et des Français habitant à moins de 10 kilomètres d'une gare. Nous pourrions investir massivement pour la réouverture des petites lignes du quotidien qui ne sont plus entretenues. Nous pourrions proposer la réouverture des cent gares et haltes qui ont été fermées depuis 2017…

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaManon Meunier :

Au cours du dernier quinquennat, l'État a investi 45 euros par an et par habitant dans le réseau ferroviaire. À titre de comparaison, l'Allemagne en investit 124, ce qui lui permet d'instaurer des tickets donnant accès à l'ensemble du réseau pour 9 euros par mois. Outre leur dimension écologique, les investissements dans le secteur ferroviaire ont aussi une valeur sociale. Avec la présente crise énergétique, faire circuler des moyens de transport peu chers et accessibles dans nos territoire...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaRaphaël Schellenberger :

... la mode qui, in fine, veut seulement dire « moins », moins d'échanges et moins de rencontres parce que moins de déplacements. Nous retrouvons cette logique dans chaque ligne budgétaire concernant les déplacements. Dans le domaine ferroviaire, le Gouvernement n'a clairement pas su développer de vision ambitieuse. Puisqu'il a déjà été beaucoup question du fret, j'aimerais m'attarder sur le réseau capillaire, qui permet la desserte la plus locale des passagers. Même le PDG de la SNCF considère qu'il manque au bas mot 100 milliards d'euros de financement dans les quinze prochaines années si l'on veut doubler la part du train. Au-delà de nos frontières, étudions l'exemple allemand ou suisse de réseaux de desserte et de maillage fin du territoire. En France, certaines régions comme la mienne...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaRaphaël Schellenberger :

Soyons très clairs : nous sommes à la veille d'une catastrophe, de l'effondrement du réseau d'infrastructures routières – c'est arrivé dans des pays voisins, tels que l'Italie. Il est urgent d'investir dans les infrastructures, tout en évitant d'entrer dans le pari monotechnologique du véhicule électrique, qui nous mènera forcément dans une impasse technologique à très court terme. Enfin, n'oublions pas le programme Affaires maritimes, pêche et aquaculture. J'étais de ceux qui o...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaFlorence Lasserre :

...otidien pour le plus grand nombre. C'est ce que le présent projet de loi finances fait à notre sens, en respectant les trajectoires définies par la loi d'orientation des mobilités et en renforçant le soutien au fret ferroviaire et au développement de nouvelles lignes ferroviaires. Rappelons également que le plan France relance, toujours en vigueur, prévoit notamment des mesures pour régénérer les réseaux et encourager l'usage du vélo. La modernisation des infrastructures est également nécessaire. Notons qu'un montant exceptionnel de 2,7 milliards d'euros issus de taxes affectées plafonnées est mis à disposition de l'Afitf pour financer ces projets. Nous accordons une attention particulière au budget dédié aux affaires maritimes car il y va de la compétitivité et de l'attractivité de l'emploi m...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaGérard Leseul :

... qui subissent les plus fortes baisses sont celles relatives aux transports collectifs – notamment les sous-actions dédiées aux infrastructures et aux tarifs sociaux ferroviaires – et aux transports combinés. Ce n'est pas une bonne chose. S'agissant des investissements, la marche est immense, mais vous manquez d'ambition. Tous les acteurs du ferroviaire soulignent à juste titre que la qualité du réseau se situe au cœur des préoccupations, que ce soit pour le transport de passagers, les trains du quotidien, dont la situation va d'ailleurs de mal en pis dans ma région, ou pour acheminer des marchandises dans de bonnes conditions. Les conséquences des mauvais budgets de ces dernières années sont préjudiciables au bon fonctionnement des réseaux. Partout en France, la crise du ferroviaire est visib...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJulie Laernoes :

...é des amendements similaires lors de l'examen du projet de loi « pouvoir d'achat » car, nous semblait-il, une telle action au bénéfice des plus modestes aurait servi leur pouvoir d'achat par l'engagement, dès cet été, de travaux qui auraient permis de réduire le montant des factures de l'hiver. Le présent amendement, de repli par rapport à celui de ma collègue Eva Sas et issu de discussions avec Réseau Action Climat et la fondation Abbé-Pierre, vise à augmenter les crédits de l'Anah de 900 millions d'euros, preuve que l'objectif de conjuguer pouvoir d'achat et climat est bien notre seule préoccupation. C'est bien avec le souci de l'intérêt général que nous formulons des propositions très concrètes, aussi nous espérons que vous partagerez ce souci qui a prévalu dans le vote de l'amendement d'Eva...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaAude Luquet, rapporteure pour avis de la commission du développement durable et de l'aménagement du territoire :

... à près de 2,2 milliards et les effectifs sont maintenus à leur niveau antérieur. Il convient de rappeler, à cet égard, qu'entre 2020 et 2022, les politiques de l'eau et de la biodiversité se sont vu octroyer, dans le cadre du plan de relance, une enveloppe de 526 millions dont les premières bénéficiaires ont été les agences de l'eau. Près de la moitié des dépenses concernent la modernisation des réseaux d'eau et d'assainissement en métropole, ainsi que le plan « Eau » dans les outre-mer. Le reste est dédié à des opérations en faveur des aires protégées et de la restauration des milieux naturels. Les crédits de l'ONF sont renforcés à hauteur de 2,5 millions en 2023, puis de 5 millions en 2024 et en 2025, au titre de sa mission d'intérêt général (MIG) de gestion des réserves naturelles. Ces MIG ...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaAlexandre Loubet :

Par idéologie, vous vous obstinez à financer des énergies dont l'intermittence déstabilise le réseau électrique. C'est une politique inconsciente, qui non seulement a déjà doublé la facture des ménages en dix ans, mais qui, en plus, a déjà coûté plus de 120 milliards d'euros d'argent public pour les seuls contrats signés avant 2017 ! Vos choix énergétiques sont irresponsables et nous en constatons désormais l'échec. Derrière votre politique de sobriété, vous dissimulez votre responsabilité dans...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaBruno Millienne :

À l'heure où je m'adresse à vous, le niveau de consommation est raisonnable, selon l'outil Ecowatt. En estimant en temps réel le niveau de consommation d'électricité en France hexagonale, ce dispositif permet, le cas échéant, de prévenir les consommateurs des moments de tension. Qui aurait pu imaginer cela, il y a encore quelques années, demanderont certains ? Pourtant, les tensions sur notre réseau électrique ne sont pas une surprise : RTE – Réseau de transport d'électricité – l'annonce depuis plusieurs années. En revanche, nous ne pouvions prévoir ni la crise liée au covid-19 et la reprise économique qui s'est ensuivie, faisant exploser la demande internationale, ni l'invasion de l'Ukraine par la Russie, qui bloque tout approvisionnement en gaz en provenance de ce pays, ni la décision du c...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaEva Sas, rapporteure spéciale de la commission des finances, de l'économie générale et du contrôle budgétaire :

...terai sur trois points. Premièrement, au sujet du bouclier tarifaire, nous accordons que limiter la hausse des coûts de l'énergie pour les ménages est absolument nécessaire, mais cela pourrait être mené de façon plus protectrice pour les ménages modestes, et plus en ligne avec nos objectifs écologiques. Le chèque énergie, parce qu'il peut être modulé en fonction des régions, de l'éloignement des réseaux de transports, ou de l'étiquette énergétique du logement de ceux qui le reçoivent, est le dispositif le plus juste et le plus conforme à l'impératif écologique. Il protège les foyers aux revenus modestes en ciblant les consommations essentielles et décourage les consommations superflues des ultrariches. Nous regrettons que le budget du chèque énergie soit en baisse de 42 millions d'euros alors q...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaAnne Stambach-Terrenoir, rapporteure pour avis de la commission du développement durable et de l'aménagement du territoire :

... sur la biodiversité et les services écosystémiques (IPBES) ou du Centre national de la recherche scientifique (CNRS) est plus alarmant que le précédent, quelques minutes ne valent vraiment pas cher face au saccage d'écosystèmes ou aux atteintes à l'eau. La vraie urgence écologique comme sociale, c'est d'investir dans les trains du quotidien, la rénovation des petites lignes, le développement du réseau.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaChristine Arrighi, rapporteure spéciale de la commission des finances, de l'économie générale et du contrôle budgétaire :

Une élue de Toulouse va répondre à une autre élue de Toulouse. Nous avons un avis identique à celui qui vient d'être exprimé concernant le GPSO. Ce projet est conçu par des personnes dotées d'un logiciel des années 1960, époque à laquelle il fallait équiper la France de grandes voies pour rapprocher Paris de l'ensemble des métropoles par les réseaux routiers et par le train. Depuis, les choses ont beaucoup évolué.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaDavid Valence, rapporteur pour avis de la commission du développement durable et de l'aménagement du territoire :

...77 millions d'ici à 2032 pour préserver les petites lignes ferroviaires en Nouvelle-Aquitaine. Tel est le chiffre sur lequel s'est engagé le président de la région dans le cadre du protocole d'accord conclu avec l'État en 2021. Cette opposition est tout à fait absurde ! J'ajoute que le GPSO est un projet européen. En effet, la ligne Bordeaux-Dax, dont nous avons encore peu parlé, fera partie des réseaux transeuropéens de transport (RTE-T) de l'Union européenne, destinés à créer un réseau européen de transport de voyageurs massifié. L'Union européenne attend que la France investisse dans le programme RTE-T et soutient le GPSO. Notre pays n'est donc pas seul à porter le projet, notamment sur l'axe Bordeaux-Dax. On comprend mieux pourquoi vous ne l'avez pas mentionné…

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaThomas Portes :

Investissez dans les transports publics de proximité ! Les investissements consacrés par l'État à la rénovation du réseau ferroviaire sont bien en deçà des mêmes investissements dans les autres pays européens. La politique menée par ce gouvernement est antiferroviaire !

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaGérard Leseul :

... du ferroviaire en France était de 100 milliards d'euros sur quinze ans, l'État participant à hauteur de 50 % à ce financement. Le report de 10 % de la part modale du fret et du transport de voyageurs de la route vers le rail permettrait de faire passer de 22 % à 33 % la part de transports décarbonés de la France. Nous proposons de flécher une part importante de ces 3 milliards sur la qualité du réseau. Cela a été dit ce matin, l'âge moyen du réseau ferroviaire français est de 29 ans, contre 17 pour le réseau allemand. L'Allemagne a pourtant présenté en 2019 un plan d'investissement record de 86 milliards jusqu'en 2030, soit 8,6 milliards par an ! De son côté, l'Italie vient d'annoncer un plan de 120 milliards sur dix ans en faveur du ferroviaire, sans parler de la Suisse, qui a, elle aussi, un...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaChristine Arrighi, rapporteure spéciale de la commission des finances, de l'économie générale et du contrôle budgétaire :

La commission a formulé un avis défavorable sur l'amendement n° 345, contrairement à Mme Éva Sas et moi-même. Les choses sont claires ! Trois domaines du ferroviaire méritent en effet de faire l'objet d'un soutien renforcé. Le premier est la régénération. Les chiffres sont connus : l'âge moyen du réseau ferré français est de 29 ans et il compte 29 000 kilomètres de voies ferrées. Le réseau allemand affiche quant à lui 17 ans d'âge moyen et bénéficie de perspectives, non pas à un an, mais à dix ans. Le budget du secteur ferroviaire est de 86 000 milliards en Allemagne alors même que son réseau est bien plus jeune que le nôtre. L'Italie, quant à elle, vient d'annoncer un plan de 120 milliards sur ...