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Le 19 juin dernier, les Français ont pris une décision sans ambiguïté : en privant de majorité absolue le Président de la République nouvellement élu et en envoyant quatre-vingt-neuf députés du Rassemblement national à l'Assemblée,…
et celle de faire entendre à la minorité présidentielle une voix nouvelle, dont elle semblait avoir oublié jusqu'au son : la voix du peuple de France. Le 19 juin dernier, le Président de la République aurait pu, aurait dû, entendre ce nouveau message et faire acte d'humilité. Or, plus que jamais, aveugle au réel et aux basculements des rapports de force politiques, ni lui ni la minorité présidentielle ne semblent en avoir tenu compte. Le président lui-même continue à vouloir être tout à la fois Président de la République, Premier ministre et, même, ministre de tout, une sorte de boulimie du « ...
Vous les avez fait participer en toute connaissance de cause à un jeu de dupes. Cela manque terriblement d'élégance. Ensuite, et surtout, nous présentons cette motion de censure parce que, plus largement, le Gouvernement – et j'aurais tendance à y inclure le Président de la République – semble avoir perdu tout contrôle de la situation.
Votre budget acte également l'abandon des collectivités territoriales, qui sont pourtant le premier maillon de la République ; les élus de tous bords le qualifient de « black-out territorial ». Après les baisses de la DGF (dotation globale de fonctionnement) et la suppression des impôts locaux, après la crise sanitaire qui a coûté près de 7 milliards d'euros aux collectivités, face à l'inflation et à l'explosion des factures énergétiques, vous auriez dû nous présenter des mesures à la hauteur, afin d'aider nos concitoy...
Le recours à l'article 49, alinéa 3 constitue toujours un échec politique. Depuis que la V
Nous sommes tous dépositaires d'un héritage : la Constitution de la V
Désormais, vous gouvernez au rythme d'un 49.3 par jour. Depuis cinq ans, vous maintenez votre pouvoir sur tout ce que la V
Il est loin, le temps où Emmanuel Macron vantait un nouveau monde, une France forte et la libération des énergies. Votre exaltation du libéralisme s'est fracassée contre le mur de la réalité. Le Président de la République a été réélu sans état de grâce.
...ue la Nouvelle Union populaire, écologique et sociale n'a jamais renoncé à l'idée de gouverner ce pays. Redistribution des richesses, bifurcation écologique et solidaire pour transformer nos modes de production, augmentation des minima sociaux, renforcement de nos services publics, sortie du marché de biens communs choisis démocratiquement, assemblée constituante pour une VI
...n travail. Nous ne comprenons pas, enfin, votre absence de détermination face à la crise de l'énergie : depuis de trop longues semaines, des dizaines de milliers de salariés d'entreprises dans notre pays, des boulangers, des artisans, des employés d'entreprises industrielles ne savent plus comment faire face aux factures qui leur sont annoncées. « Ne signez rien », leur disait le Président de la République le 23 septembre dernier. Un mois plus tard, que leur répondez-vous ?
Une motion de censure sert à constater que le Gouvernement ne dispose pas de la majorité. Ce n'est pas une surprise : nous le savons tous, sur tous les bancs de cette assemblée, depuis le premier jour. Ainsi en ont décidé les Français qui ont volontairement placé le Président de la République en face d'une assemblée dans laquelle il n'a pas la majorité.
Faudrait-il faire tomber le gouvernement parce qu'il y aurait dans cette assemblée une autre majorité possible, à partir d'une autre combinazione politique, comme celles dont se régalait le régime des partis sous la IV
Essayons donc d'abord de respecter le vote des Français : pour M. Macron et votre gouvernement, cela veut dire écouter davantage les oppositions, pour les oppositions, cela signifie préférer être utiles aux Français, plutôt qu'alimenter le désordre en espérant rejouer indéfiniment je ne sais quel match perdu. Le temps presse, madame la Première ministre : allez dire au Président de la République que le 49.3 n'est pas une solution durable pour le pays,…
L'engagement de la responsabilité du Gouvernement sur ce texte est donc la suite logique de cette situation. Et il ne faut pas faire mine de s'en étonner ou, comme l'ont dit mes collègues Mathilde Panot et André Chassaigne, affirmer que cette méthode relève de la brutalité : non, il s'agit simplement du fonctionnement des institutions de la V
...ettre leurs terres à leur famille, pour ne pas avoir à les céder à des sociétés, parfois étrangères, qui font monter le prix du foncier, allant jusqu'à remettre en question notre souveraineté alimentaire. Nous serons à vos côtés, et aux côtés du ministre de l'agriculture et de la souveraineté alimentaire, pour écrire la future loi d'orientation et d'avenir agricole annoncée par le Président de la République. Nous sommes aussi satisfaits d'avoir, en conjonction avec nos partenaires de la majorité, instauré un filet de sécurité pour toutes les collectivités qui se trouveraient fragilisées par la hausse des prix de l'énergie. À ce dispositif s'ajoute une hausse exceptionnelle de 320 millions d'euros de la DGF : force est de reconnaître qu'en ces temps troublés, la majorité présidentielle accompagne bi...
Notre amendement portant sur les superdividendes n'avait pas pour but de déséquilibrer la trajectoire définie par le Président de la République, ni de chambouler toutes les mesures prises depuis plusieurs années : dans des circonstances particulières, on peut changer temporairement quelques règles et demander une contribution exceptionnelle à ceux qui ont réalisé des bénéfices supplémentaires.
Comme vous le savez, nous sommes très favorables au partage de la richesse dans les entreprises, en faveur duquel le Président de la République s'est beaucoup engagé. En revanche, je reconnais que les deux amendements visant à la transposition des décisions européennes concernant la contribution exceptionnelle des énergéticiens constituent une très bonne réponse.
...ccord, mais de se montrer constructif, de ne pas camper sur ses positions. Nous pouvons dialoguer, construire, agir autant que possible ; devant les difficultés du pays, c'est même notre devoir. Les Français attendent que nous réglions leurs problèmes, que nous leur donnions les moyens d'avancer. Si chacun s'en tient à sa posture politicienne, le résultat ne satisfera personne, mais desservira la République et son fonctionnement démocratique. Or, de même que la stabilité de l'Europe, que nous construisons depuis plus de soixante ans, n'est jamais acquise et nécessite un combat de tous les jours, notre démocratie ne sera jamais assez solide pour que l'on s'en désintéresse. Pour elle aussi, nous devons nous battre. Bien sûr, madame la Première ministre, mesdames et messieurs les membres du Gouverneme...
« Nous devons collectivement apprendre à gouverner et légiférer différemment » : tels furent les propos du Président de la République lorsque les Français, en le privant de la majorité absolue, lui ont refusé de demeurer le président également absolu qu'il avait été durant cinq ans. Lui-même allait devoir apprendre à présider autrement. Nous partagions alors l'idée de cette nécessité, voire de cette urgence. Dans un contexte inédit de fatigue démocratique, dans une assemblée sans majorité, élue par moins d'un Français sur deux,...
...es urnes, se révèle une chance pour la démocratie et pour la France. Votre discours de politique générale, madame la Première ministre, m'a donné l'occasion de rappeler qu'à force de travail, d'écoute et de respect mutuels, à force de confrontations, parfois en dépit de la profondeur de leurs désaccords, des majorités relatives, des assemblées pluralistes avaient forgé les lois immortelles de la République. J'évoquais déjà des pistes, longuement développées depuis à l'intention de la présidente de notre Assemblée, afin de faire vivre cette nouvelle donne politique et éclore une VI