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Interventions sur "professeur"

394 interventions trouvées.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaHendrik Davi :

Le service public de l'orientation a été complètement démantelé parce qu'on a transféré aux professeurs principaux le rôle initialement dévolu aux psychologues de l'éducation nationale, dont c'était le métier. Les missions de l'Onisep – Office national d'information sur les enseignements et les professions – ont été diluées. La réforme du lycée a achevé de déstructurer l'enseignement en terminale, sans parler de Parcoursup qui a transformé l'accès à l'enseignement supérieur. Dans le cadre du comi...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaLéo Walter :

...atégorie A que sont les enseignants et ceux de la même catégorie du reste de la fonction publique d'État, différence qui représente 1 000 euros par mois. Cette différence provient en grande partie de primes, et vous savez tous ce que nous pensons de ce mode de rémunération, mais toujours est-il que cette différence de 1 000 euros est une réalité et qu'il serait temps d'aligner la rémunération des professeurs sur celle des autres cadres de catégorie A.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaPaul Vannier :

Beaucoup d'hommages ont été rendus ce soir, aux professeurs, aux AED, aux CPE, aux AESH, aux lycées d'agricole,…

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaPaul Vannier :

...u passé, auxquelles il a d'ailleurs reconnu avoir largement participé. J'insiste : depuis 2017, la politique menée par vos gouvernements successifs a conduit à la paupérisation des enseignants. Le ministre évoque une revalorisation de 11 %, mais celle-ci ne rattrape rien, car ces 11 % correspondent très précisément au niveau d'inflation constaté au cours des deux dernières années. Le salaire des professeurs n'a donc pas augmenté : il reste très bas et poursuit même sa trajectoire baissière. Je veux souligner la gravité de ce problème, qui n'est pas catégoriel – il ne concerne pas uniquement le pouvoir d'achat d'un million de personnels. Ce qui est une nouvelle fois en cause, c'est le fonctionnement du service public de l'éducation : en persévérant dans cette volonté d'appauvrir nos professeurs, vo...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaLaurent Croizier :

Où est la considération pour notre école et nos professeurs devant une telle irresponsabilité financière ? Où est la considération pour nos professeurs quand la NUPES propose une augmentation salariale de 30 %, financée par un transfert de crédits de 1 euro ? Avec 1 euro divisé par le nombre d'enseignants, franchement, on est loin de vos 30 %…

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaLaurent Croizier :

Où est la considération pour nos professeurs quand la NUPES vide les 9 milliards d'euros du programme Enseignement privé du premier et du second degrés, alors qu'il est pour l'essentiel consacré à rémunérer les enseignants et le personnel de la vie scolaire ? En ce qui me concerne, je suis enseignant dans le secteur public, mais cela ne m'empêche pas de respecter mes collègues de l'enseignement privé. La NUPES considère-t-elle comm...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaLaurent Croizier :

Les considérez-vous comme des sous-professeurs ? Allez donc expliquer aux 143 000 professeurs de l'enseignement privé qu'avec la NUPES, l'État ne pourrait plus les rémunérer !

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaSoumya Bourouaha :

L'éducation physique et sportive (EPS) est une discipline scolaire à part entière qui participe, au même titre que le français et les mathématiques, par exemple, à la formation des élèves. Or pour l'enseigner, il faut un nombre suffisant de professeurs. L'amendement tend ainsi à ce que 1 500 professeurs d'EPS supplémentaires soient recrutés pour couvrir les besoins dans les établissements du second degré. Il est important d'habituer très tôt les jeunes à la pratique d'un sport, encadrée par des professionnels qualifiés. Plusieurs dispositifs ont été instaurés ces dernières années, qu'il s'agisse des trente minutes d'activité physique quotidie...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJérôme Legavre :

L'amendement tend à rétablir les postes d'enseignants en lycée professionnel qui ont été supprimés depuis 2017. Lors de la campagne présidentielle, le candidat Emmanuel Macron avait annoncé vouloir faire du lycée professionnel une voie d'excellence. Or depuis 2018, 1 624 postes ont été supprimés. Comment, dans ces conditions, voulez-vous concilier l'excellence et le manque de professeurs ? D'autre part, du fait de la précédente réforme, les élèves ont perdu, en moyenne, quatre heures hebdomadaires de cours, soit dix semaines sur trois ans. Le Gouvernement veut aller plus loin en réduisant encore davantage le temps consacré à l'enseignement au lycée pour augmenter le temps de stage en entreprise. Vous avez déclaré, monsieur le ministre, vouloir revenir sur cette mesure. Qu'en se...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaAlexis Corbière :

...ignements de l'enseignement professionnel. Cette fois-ci, vous préparez une grande réforme qui vise à supprimer quatre semaines d'enseignement, au détriment des élèves. Vous abaissez le niveau alors que le patronat demande précisément une qualification toujours plus élevée. Et vous pensez faire passer cette dégradation des cours – oui, cette dégradation ! – en assurant seulement la présence d'un professeur devant les élèves ? Vous pensez la faire passer uniquement en indemnisant la période de stage, ce qui pose tout de même toute une série de problèmes. Nous proposons que les élèves de l'enseignement professionnel, parce qu'ils sont très nombreux à travailler, soient payés durant leur formation par une allocation qui leur permette vraiment d'étudier. Mais pour vous, c'est différent : il ne s'agit ...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaAlexis Corbière :

Nous ne nous opposerons pas à l'amendement, car la mesure peut être utile, mais la remarque du ministre témoigne de l'ambiguïté de votre position. L'enseignement professionnel est une formation qui doit dépendre du ministère de l'éducation nationale, et je vous invite à vous battre pour que le ministère du travail n'en devienne pas le pilote. S'agissant, d'autre part, du décrochage scolaire, le professeur en lycée professionnel que je suis vous fera remarquer que l'enseignement professionnel est utilisé par l'éducation nationale comme filière pour les élèves en difficulté dès le collège. Ce sont ces élèves, en difficulté depuis le primaire et que l'on menace constamment de finir en lycée professionnel si leurs résultats ne s'améliorent pas, que les lycées professionnels récoltent ! Or l'enseigneme...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaEmeline K/Bidi :

Nous voterons pour cet amendement. Il y a un véritable problème avec les classes Ulis : non seulement les notifications sont en nombre insuffisant et trop tardives, mais on manque aussi de professeurs formés pour enseigner dans ces classes. À La Réunion – j'ai reçu les syndicats en vue de l'examen de ce budget –, 40 Ulis ne disposent pas d'un professeur formé. Autrement dit, certains professeurs se retrouvent dans une Ulis, face à des enfants en situation de handicap parfois en grande difficulté, et y font de la garderie, faute d'avoir reçu une formation adéquate. Ils aspirent à mieux que cel...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaRobin Reda, rapporteur spécial de la commission des finances, de l'économie générale et du contrôle budgétaire :

Ne me faites pas dire ce que je n'ai pas dit, monsieur Walter : en commission, j'ai dit que la question du remplacement se posait de manière spécifique dans le premier degré. Il est évidemment impossible qu'un professeur des écoles abandonne sa classe pour aller s'occuper d'une autre classe ! C'est pour cette raison que 10 % du personnel enseignant du premier degré sont dédiés au remplacement, dans le cadre des zones d'intervention localisées (ZIL) et des brigades départementales de remplacement (BD), à l'échelle des académies. Mais les enseignants du premier degré peuvent aussi avoir recours au pacte pour accomp...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJérôme Legavre :

...es années – et ce phénomène continue de s'aggraver. Dans ma circonscription, les classes de lycée sont « blindées », à trente-cinq ou trente-six élèves ; cela représente beaucoup de travail pour les enseignants. Les tâches annexes, extérieures à l'enseignement – et donc à la transmission des connaissances dans une discipline donnée –, n'ont cessé de s'entasser au cours des années. En réalité, les professeurs croulent sous les tâches : on estime qu'un enseignant travaille en moyenne 44 heures par semaine dans le premier degré, et 43 dans le second degré. Et vous leur proposez de charger encore la barque ? Forcément, ils ne sont pas d'accord. Ce n'est pas raisonnable et le présent amendement vous propose une solution.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaPaul Vannier :

...ésentent une charge considérable, qui ne permet pas de se consacrer à de nouvelles missions. Par ailleurs, votre proposition conduira à creuser les inégalités entre les enseignants et les enseignantes. On sait en effet que les hommes effectuent davantage d'heures supplémentaires. C'est le cas dans le second degré, où le recours aux heures supplémentaires annualisées (HSA) est plus élevé pour les professeurs hommes que pour les femmes. Enfin, nous n'entendons rien retirer aux enseignants. Nous avons défendu des amendements tendant à augmenter le traitement de tous les professeurs, mais vous les avez systématiquement écartés. Nous connaissons bien votre politique : elle consiste à faire travailler plus – le retour au sarkozysme est décidément à la mode en Macronie – pour réduire les postes. Le recou...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaRoger Chudeau :

…parce que son adoption entraînerait, là encore, une réduction des crédits alloués à l'enseignement privé et que nous ne croyons pas, monsieur Coquerel, que la levée de gage soit sincère. Mais là n'est pas l'objet de mon intervention. Je tenais à signifier à M. le ministre que nous doutons nous aussi que le pacte puisse fonctionner, non pas parce qu'il n'est pas pris d'assaut par les professeurs, mais surtout parce qu'il manque sa cible en matière de qualité du service public. Vous comptez sur le pacte pour assurer les remplacements de courte durée, mais que se passera-t-il si les volontaires viennent à manquer ? Les remplacements ne seront pas effectués. Or ils devraient constituer une obligation de moyens, au nom du principe de continuité du service public. Les faire assurer par des v...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaSarah Legrain :

Vous nous dites que vous réglerez le problème de la rémunération en ajoutant des taches, exactement comme vous le faites avec les professeurs.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaPaul Vannier :

Il prévoit l'instauration d'un plan de titularisation des contractuels de l'éducation nationale, qui sont de plus en plus nombreux. Ainsi, dans le premier degré, leur nombre a augmenté de 260 % depuis 2017 alors qu'il était extrêmement rare, il y a quelques années, de croiser des professeurs des écoles contractuels. C'est l'une des conséquences de la crise du recrutement dont nous discutons depuis le début de ce débat budgétaire. Vous comblez les manques créés par les postes vacants en augmentant le nombre de professeurs contractuels. Vous le faites sous une forme particulièrement caricaturale dans mon académie, celle de Versailles, où vous avez recours au fameux job dating ...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaRoger Chudeau :

Nous sommes défavorables à cette proposition tout simplement parce qu'elle est injuste. Certaines personnes passent des concours difficiles, par exemple pour devenir professeur des écoles ou pour obtenir le Capes, le certificat d'aptitude au professorat de l'enseignement du second degré, ou l'agrégation. Ils méritent d'être des professeurs titulaires car ils ont travaillé pour le devenir et ont été reconnus comme étant aptes à servir l'État – par l'État lui-même. Les contractuels, certes, servent l'État également et nous devons les respecter – je suis le premier à le f...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaLéo Walter :

...t plusieurs enfants et qu'elles peuvent être amenées à s'occuper d'un nouvel élève en cours d'année : elles doivent à chaque fois se former aux handicaps de chacun d'entre eux et rencontrer l'enseignant ou l'enseignante et les professionnels qui le suivent. Tout cela fait partie intégrante de leur temps de travail. Il faut le reconnaître tout comme est reconnu le fait que le temps de travail d'un professeur certifié ne se réduit pas à ses 18 heures de cours et celui d'un instituteur à ses 24 heures de classe. Certains voudraient augmenter leur temps de travail en leur faisant accomplir des tâches périscolaires. Pour combattre cette idée, avancée à plusieurs reprises, je vous citerai l'exemple précis d'une animatrice périscolaire devenue, par choix personnel, AESH. Elle perd de l'argent : elle était...